Test de Splasher
Développé par le studio Splashteam, Splasher vous place dans la peau d'un...splasher. À la manière du premier Oddworld, vous travaillez dans une usine où vous vous apercevez que vous n'êtes rien d'autre qu'un tas de chair humaine pour votre supérieur et son plan machiavélique.
Genre : Plate-forme
Date de sortie : 6 février 2017
Plateforme : PC, Mac
Développeur : Splashteam
Prix : 14,99 €
Paint my ride
Soyons honnêtes, le scénario évoqué en introduction n'est qu'un prétexte pour vous pousser à traverser les vingt-deux niveaux du jeu au cours desquels vous aurez à jongler avec vos différentes peintures. Au début, c'est plutôt gentil, on s'adapte à la vivacité du personnage, sa vitesse, ses sauts amples et son air control. Rapidement on ajoute des mécaniques et les niveaux se traversent au rythme décidé par les développeurs et leur level design aux petits oignons. Les jets de peintures et d'eau définiront votre avancée dans les niveaux pour commencer, et bien vite, vous devrez vous-même maîtriser cette peinture. Car là est tout le sel de ce jeu de plate-forme rythmé : vous imposer une réflexion dans la rapidité. Entre l'eau, la peinture collante et la rebondissante, vous devrez réagir rapidement pour éviter tous les pièges qui se dresseront face à vous.
Bo-bo-bo-bo-bo-bounce !
Si le rythme du jeu se veut plutôt élevé, il ne faudra pas hésiter parfois à savoir prendre son temps. Car la musique, l'ambiance, la maniabilité, tout est fait pour vous inciter à aller vite et de ce fait, à vous ramasser. De plus, chaque niveau a ses petits secrets et il vous faudra libérer sept splashers par niveaux pour espérer débloquer le 100%. De plus , le dernier splasher de chaque niveau se débloque à la condition que vous ayez récolter 700 gouttes dorée dans le niveau et autant dire qu'il n'y a pas trop de rab. Il faudra donc prendre soin de tout bien nettoyer avec votre jet d'eau et de tuer tous les ennemis sous peine de vous retrouver devant le dernier prisonnier sans avoir de quoi le libérer. Ajoutez à ça quelques warp zones qui apportent de la variété dans chaque niveau, à base de puzzle plate-forme et vous vous retrouvez avec vingt-deux niveaux qui ont tous leur petit quelque chose qui fait que l'on ne s'ennuie jamais.
Ink-stopable
Si on voulait résumer ce jeu, on pourrait parler d'un mélange entre Super Meat Boy (pour le feeling global), Portal 2 (pour les peintures) et Rayman Origins (pour les collectibles). Tout cela nous est évoqué tout au long du jeu sans pour autant ressembler à une copie. L'ensemble est totalement cohérent et le design global du jeu penche en faveur de cette cohérence. Alors on pourra adresser quelques reproches notamment sur le plan de la durée de vie, puisque le jeu se termine une première fois en environ 5h, mais ce n'est clairement pas là que se trouve son public. Splasher, il se relance pour battre le chrono, pour se surpasser. Et d'ailleurs, ça se sent dans ses modes de jeux, puisque des modes speedrun spécifiques ont été mis en place, et vous pourrez donc parcourir les niveaux sans vous soucier des splashers à libérer. De plus les modes speedrun font fie du hub du jeu dans lequel on se balade entre chaque niveau pour se concentrer à fond sur l'enchaînement des niveaux.
|
|||||
Les plus et les moins |
|||||
Une maniabilité au poil | Un poil court en premier run | ||||
La courbe de progression très bien gérée | |||||
La direction artistique | |||||
On ne s'ennuie jamais | |||||
Les noms des niveaux |