5e place : Andarielle (Diablo II)
S'il y a bien une chose à laquelle Diablo I et II excellaient, c'était à nous lâcher un boss redoutable au visage pour nous faire paniquer. C'était le temps magique, avant qu'ils nous racontent leur vie par télépathie ou à travers les pièces de leur journal intime semées de façon bien pratique dans le niveau qui les précède. Juste présentée au préalable via quelques dialogues, Andarielle, la demoiselle de l'angoisse, est la seule démone parmi le cercle restreint des dirigeants des enfers, et il faut dire qu'à l'époque de la sortie du jeu quand la majorité d'entre nous n'étions que des adolescents, se faire sauter dessus par une femme nue géante et pleine de griffes qui lance du poison partout avait quelque chose de mémorable. En tant que premier boss de fin d'acte du jeu, elle représentait aussi un sérieux pic de difficulté dont il résultait une séance de kitting frénétique autour du puits sanglant dans la salle précédent celle de son trône. J'espère que vous aviez prévu une tonne d'antidotes et des objets avec de la résistance au poison.
Bonjour madame.