Article originellement publié le 24 août 2013. Il y a quelque temps, lors de mon dernier billet, j’avais analysé le projet eSport pour Tous et ses propositions pour professionnaliser les acteurs de l’eSport. J’avais été assez critique sur les méthodes avancées par le projet et son seul porteur connu. En effet, ces propositions étaient au mieux irréalistes et, au pire, illégales. Cela fait un moment que l’idée de faire un papier sur la pérennisation des revenus des professionnels de l’eSport me trottait dans la tête et les recherches pour mon précédent article ont fini de me convaincre de travailler sur ce sujet. Vous trouverez donc aujourd’hui, ma vision de la chose pour construire cette professionnalisation de l’eSport.
Avant d’attaquer le vif du sujet, quelques petites précisions de méthodes et mises au point. Même si je travaille beaucoup avec le milieu syndical je ne suis pas un spécialiste du droit du travail, il peut rester quelques erreurs ou imprécisions dans mon article, n’hésitez pas à les pointer gentiment en commentaire. Il est important afin d’éviter tout malentendu, que je ne me baserais que sur des statuts légaux existants à l’heure où j’écris ces lignes et ce, SANS PORTER DE JUGEMENT SUR LES STATUTS EN QUESTION. Certains des statuts que je préconise sont sujets à polémique et ont une mauvaise image auprès de certaines personnes. Je ne rentrerais pas dans ce débat et je laisse ces débats aux politiques et aux personnes voulant s’y risquer.
Pour réfléchir pour savoir quel statut serait le plus intéressant pour tout le monde, je me suis fixé un certain nombre de critères qui sont :
- Le revenu que l’on peut générer.
- Les protections sociale et légale dont on peut bénéficier, afin d’éviter autant que faire se peut les scandales et les « dramas » pour des équipes qui ne payent pas leurs partenaires.
- Les cotisations sociales, pour qu’elles soient intéressantes pour chacun et pour permettre à ceux qui perçoivent le salaire de bénéficier d’allocations s’ils perdent leur travail et de préparer sa retraite.
- La flexibilité, aussi bien pour les salariés que pour les structures afin que chacun puisse s’épanouir dans son travail tout en développant l’eSport.
Toutes les informations que j’avance sont faites avec un présupposé : quand je parle de structure, j’entends une entreprise qui, comme Millenium, vit de l’espace publicitaire et de la visibilité qu’elle vend pour générer son revenu. Dès lors, tous les employés auront pour mission de créer un contenu de qualité pour générer du trafic sur le site internet et le stream.