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Après Odin, Roland

Après Odin, Roland
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Après une souris Gungnir qui laisse un goût décevant entre les doigts, Tesoro propose en parallèle son clavier mécanique Durandal, dédié aux joueurs. Saura t il relever le prestige de son constructeur ?

Après Odin, Roland

Après une souris Gungnir qui laisse un goût décevant entre les doigts, Tesoro propose en parallèle son clavier mécanique Durandal, dédié aux joueurs. Saura t il relever le prestige de son constructeur ? 

 

 

La définition d'un clavier « gamer », c'est un clavier résistant (on tape -beaucoup- dessus) mais également à même d'assurer l'exécution de plusieurs commandes simultanées. Si vous avancez dans une partie de biais (2 touches) en sautant (1 touche) et en rechargeant (1 touche), vous voulez pouvoir exécuter tout cela sans risque, il vous faut donc un clavier qui exécute 4 commandes à la fois.

 

La robustesse se sent dès l'ouverture de la boite : 1.5kg, un clavier massif, un câble renforcé (de 6mm d'épaisseur tout de même)... Ce clavier se veut costaud. Comprenant de plus deux ports USB intégrés (on regrette le 2.0), et des prises jack pour micro et casque, il vous évitera de transformer votre amas de fil en plat de spaghettis noués.

 

Le branchement et la détection par Windows sont immédiats : quelques secondes suffisent pour avoir un clavier opérationnel. Dès l'allumage, le rétroéclairage est présent : l'intensité se règle de manière simple, mais le mode "guirlande" (le clavier s'allume puis s'éteint puis s'allume puis...) n'apporte pas grand chose à l'expérience de jeu... (mais ce clavier peut donc avantageusement finir sur votre sapin au besoin)

 

La partie véritablement gaming se situe vers le haut du clavier : 5 profils différents, chacun pouvant enregistrer jusqu'à 10 touches qui seront assignées à des macros ou des fonctions (telles que "copier" ou "coller"). Chaque macro pouvant enregistrer des combinaisons allant jusqu'à 27 touches, il y a là de quoi satisfaire même les joueurs les plus exigeants.

On note la disparition de l'une des touches de retour windows au profit d'une touche "fonction". Et vous avez en plus la possibilité de la désactiver en jeu pour éviter des appuis facheux à l'instant crucial.


La frappe est plutôt dure (même pour un clavier mécanique), ce qui peut nuire à l'expérience du joueur habitué aux claviers membranes ou à d'autres claviers équipés de MX red. Mais reste correcte pour un joueur plus casual, ou pour des tâches de bureau.

 

 

 

 

Points forts et Points faibles

 
 

Robustesse et solidité

Revetement anti dérapant

5 modes garantissant chacun 10 macros. De quoi satisfaire les joueurs les plus exigeants

L'antighosting : vous pouvez appuyer simultanément sur 20 touches et avoir vos 20 actions effectuées en même temps (rappel : vous n'avez que 10 doigts)

Ports usb et prises jack integrés

 

Le rétroéclairage qui clignote, pénible à la longue

L'aspect "métal" claque... jusqu'au moment où on se rend compte qu'il sagit de plastique.

Le prix consésquent (140 euros) pour un clavier certes avec des avantages mais qui ne se démarque pas des concurrents

Logiciel software, dont la prise en main est pénible et la traduction approximative...

 

Tesoro nous avait laissé une sensation un peu déçevante après Gungnir. Durandal remonte la barre : exit le violet et les loupiotes, bienvenue le matériel sérieux et solide. Un antighosting performant, des macros qui offrent une grande liberté, un clavier agréable à manier... Il manque toutefois d'arguments pertinents (le prix reste élevé, et il n'y a pas vraiment d'option supplémentaire novatrices) pour se démarquer des autres concurrents.

 

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