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Test de Gears 5 sur PC, Xbox One

Test de Gears 5 sur PC, Xbox One
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Gears of War nous revient dans un cinquième épisode sous un jour plutôt surprenant et appréciable.

Test de Gears 5 sur PC, Xbox One
85

Quand on crée l'une des séries les plus testostéronées au monde, c'est toujours compliqué pour un studio de reprendre le flambeau. Epic Games en avait fini avec Gears of War au bout de trois épisodes, mais pas Microsoft, qui compte bien exploiter l'une des licences les plus aimées des Xboiteux (et l'une des plus lucratives aux USA, il faut le dire). Quand les mecs de The Coalition ont sorti Gears 4, il fallait une transition douce, on voyait déjà quelques patterns se dessiner avec plus de mobilité, plus de couleur et plus de sentiments, mais tout ceci restait léger. Avec Gears 5, le changement est plus net, plus distinct, on peut clairement voir une vraie volonté des développeurs d'apporter du neuf à la licence.

  • Genre : Shooter-Cover, Action
  • Date de sortie : 10 septembre 2019
  • Plateforme : PC, Xbox One
  • Développeur : The Coalition
  • Éditeur : Microsoft Studio
  • Prix : 69,99€ (disponible sur Amazon)
  • Testé sur : PC et Xbox One X

Lanzhimmer

Pourtant, le début de campagne est on ne peut plus classique. On retrouve James Dominic "JD" Fenix, Kait Diaz et Delmont Walker, accompagnés de nos bons vieux Marcus Fenix, Damon Baird et Augustus "Cole Train" Cole. Nos vétérans sont grisonnants mais on est toujours très content d'entendre leurs voix pour s'envoyer quelques fions à droite, à gauche. JD et ses potes ont aussi un peu changé, dans leurs faciès (un léger lifting) mais aussi dans le ton et leur état d'esprits, ils sont plus sérieux, moins innocents que dans l'épisode précédent. Il faut dire qu'ils sont passés par tout un tas d'étapes, souvenez-vous, Gears 4 nous laissait sur une fin abrupte où Kait avait été obligée de tuer sa mère, qui devenait petit à petit une reine de la Vermine (la descendance des Locustes), et recevait en même temps un collier qui appartenait à sa grand-mère (dont la forme est clairement celle du symbole de la Horde, de quoi semer le doute chez le joueur). Depuis, Kait subit un curieux mélange de migraines et de visions, de quoi la déstabiliser dans son quotidien. Mais nos joyeux larrons doivent se bouger, la vermine continue de progresser et le rayon de l'Aube, la seule arme humaine capable de nettoyer la planète Sera de cette menace, ne marche plus très bien. Ils vont alors parcourir les différents endroits où la CGU avait un rapport de près ou de loin pour pouvoir envoyer des satellites en orbite et permettre une meilleure visée du Rayon de l'Aube, malgré l'interdiction de la supériorité hiérarchique.

Millenium
Millenium

Évidemment, on résume un peu l'histoire car, sans non plus être surprenant, Gears 5 offre une histoire assez captivante, en donnant des réponses à quelques questions encore en suspens, jusqu'à des événements qui arrivent bien avant le premier Gears of War, et qui proposeront même quelques plot twists. Mais il offre aussi un super prétexte pour permettre à nos héros de voyager. Comme la plupart des trailers l'ont montré, vous visiterez le grand froid, mais aussi un canyon désertique, une base de la CGU sous les tropiques et encore quelques lieux qui rappelleront les fondations de la licence comme des villes ou des souterrains. The Coalition s'y était déjà essayé lors du quatrième épisode, mais celui-ci va plus loin dans l'envie de dépayser le joueur qui voit autre chose que du béton et de la pierre dans un Gears. La musique orchestrale est souvent épique et parfois dramatique (mais de bonne facture quoi qu'il arrive), les palettes de couleurs se diversifient toujours plus et on passe du bleu glaçon au sable rouge, surplombé par des skybox rappelant la fascination qu'avait Bungie dans Halo Reach. Comme on le sait, la planète ne va plus très bien et des tempêtes gigantesques éclatent à sa surface, provoquant perte et fracas. Assez mal utilisées dans Gears 4, elles prennent tout leurs sens dans celui-ci, notamment parce que l'acte 2 et 3 nous font évoluer dans une zone ouverte, en proie aux caprices des tempêtes.

Millenium
Millenium
Millenium

Oui, vous avez bien lu, Gears 5 possède des zones ouvertes, comme peuvent en avoir Metro Exodus ou Dragon Age Inquisition. Pas des zones gigantesques, mais assez grandes pour permettre de ralentir le rythme pour faire un peu de narration et de placer quelques quêtes secondaires en plus de votre trame principale. Ces quêtes se résument assez facilement : dézinguer de la vermine à grands coups de pied au cul pour récupérer un machin ou libérer des civils, en soi rien de bien motivant. En revanche, elles sauront apporter leur lot de profondeur au background de Gears. L'acte 3 se passe dans le désert sur une ancienne zone de guerre entre l'URI et la CGU (la Russie et les USA en gros), l'occasion de retrouver Palduk qu'on a vu dans Gears Judgement, mais aussi de comprendre un peu plus les conflits qui les opposent et de rencontrer les Vasgariens, une civilisation de nomade. Ces quêtes secondaires vous donneront aussi accès à des améliorations pour Jack, votre poti-pote robot des premiers Gears qui est maintenant un membre à part entière de l'équipe Delta (et bien plus malin que Del, qui, lui, ne saura pas faire grand chose de ses dix doigts). Ce dernier pourra taser les ennemis qui s'avancent un peu trop, vous amener des munitions, activer des interrupteurs, mais il aura aussi des capacités offensives et défensives qu'il faudra activer. Il pourra flasher vos ennemis qui sont à couvert pour les déstabiliser et les rendre vulnérable ou mettre des pièges électriques, tout comme il pourra vous immuniser contre les dégâts pendant un court temps ou scanner les environs. Vous débloquerez d'autres capacités au fur et à mesure de l'histoire et, fait intéressant, il pourra même être incarné par un joueur. La campagne peut maintenant être faite à trois (en local ou en ligne), l'un des joueurs pourra donc servir de soutien pour ses copains. L'idée est plutôt bonne et pourra permettre aux moins familiers avec le gameplay de Gears de quand même participer à l'éradication de la Vermine.

Vous pourrez changer les différentes capacités que vous voulez en passant par le menu ou à la volée avec RB + flèche du bas. - Millenium
Vous pourrez changer les différentes capacités que vous voulez en passant par le menu ou à la volée avec RB + flèche du bas.
En explorant les lieux, vous trouverez des capacités ultime pour Jack qui le rendront encore plus génial. - Millenium
En explorant les lieux, vous trouverez des capacités ultime pour Jack qui le rendront encore plus génial.

Handsom-o Jack & Deb-mont

Mais sinon, que fait-on dans Gears 5 ? Il serait étonnant de faire autre chose que d'éclater des moches dans des gerbes de sang. Le jeu tient quand même un genre de Shooter-Cover bien à lui, avec sa propre lourdeur de gameplay, son système de rechargement au timing serré et son bestiaire si particulier. Cependant, comme dit plus haut, The Coalition cherche constamment à rendre son rythme plus dynamique, il veut bousculer un peu plus le joueur qui s'est coltiné tous les Gears en difficulté max depuis 2006 et le forcer à dégager de ses positions. Et il faut dire que c'est plutôt réussi, tout d'abord il garde les ajouts qu'il avait déjà faits dans le 4, avec les choppes par-dessus les couvers, les ennemis bien plus mobiles et agressifs ou encore l'environnement, toujours plus destructible, la technique au service du gameplay. Notre personnage est d'ailleurs plus agile qu'avant, c'est d'autant plus marquant vu que vous allez contrôler Kait quasiment tout le long de l'aventure (un gabarit moins imposant du coup). Mais ce qui va vous faire bouger, c'est surtout les créatures. Les développeurs ont été assez malins et ont préparé tout un tas d'ennemis qui vous feront forcément bouger, comme des rebus kamikazes chargés d'explosifs, des nuées de sangsues qui pourront vous faire du dégât ou corrompre vos Defbots (eh oui, il fallait bien une dose de robot à affronter). Ces ennemis évolueront avec le temps, ils finiront par être plus agressifs, plus résistants, plus malins, notamment les drones standard qui prennent une fulgurance dans les dernières heures de jeu (par une habile dose de scénarium) et sauront vous pousser dans vos derniers retranchements si vous n'utilisez pas vos différents outils et restez planqué derrière votre petit muret d'un mètre vingt, même en difficulté intermédiaire.

Millenium
Millenium

Côté armes, les ajouts sont assez minimes, on a une grenade aveuglante, un Lanzor avec un lance-grenade à la place de la tronçonneuse, un pistolet-mitrailleur, une machine gun rudimentaire, ou encore une masse à deux mains (une arme blanche n'a jamais fait de mal). Et pour les plus fouineurs, sachez que des armes "légendaires" sont cachées sur les différentes cartes, ces dernières seront des armes ornées avec une capacité passive particulière ou des dégâts supplémentaire. Ce ne sont pour la plupart que des façons supplémentaires de faire sauter la tête de vos adversaires, Gears 5 excelle toujours dans les gunfights jouissifs où vous allez pouvoir mettre à profit vos talents de tireur aux côtés de votre capacité à évaluer une situation. Il arrive très souvent qu'à votre arrivée dans une arène, vous ayez un peu de temps pour repérer des caisses explosives qui pourront faire s'écrouler un pan de mur, faire tomber des snipers ou vous débarrasser d'une grosse bestiole plus rapidement. Mais vous pouvez aussi passer un peu de temps à faire de l'"infiltration". Attention, ça reste bas du front au possible, vous restez des Gears, mais vous pourrez parfois attraper quelques ennemis par-ci, par-là, en leur mettant un bon coup de couteau entre le nez et le menton, ce qui n'est pas bien utile en difficulté intermédiaire mais sera plus important dans les modes de difficultés supérieurs.

Baird est devenu Vincent Lagaf' entre temps. - Millenium
Baird est devenu Vincent Lagaf' entre temps.
Vous pourrez toujours vous amuser à repérer ce symbole pour trouver armes et munitions - Millenium
Vous pourrez toujours vous amuser à repérer ce symbole pour trouver armes et munitions

Tous ces ajouts de gameplay auront, bien évidemment, un impact sur le multijoueur. C'est maintenant une habitude pour la série, le jeu est tout le temps accompagné de jeu en ligne et de ce côté-là, il y a assez peu de variations, il y a de nouvelles cartes mais on retrouve les mêmes modes en classé avec le roi de la colline, le death match, l'escalade (capture de plusieurs anneaux sur la carte) ou le gardien (protéger et tuer le VIP). Ces mêmes modes se greffent avec le Dodgeball, l'arcade et la course à l'armement en matchmaking plus casuel (pour le moment, les modes Exécution et Zone de Guerre sont absents, gageons qu'ils seront rajoutés plus tard). En soi, les fans de la série ne seront pas perdus et les nouveaux auront de quoi faire côté compétitif, avec un réseau solide et un système de recherche de joueurs assez bien pensé, avec différents paramètres. Mais c'est bien du côté co-op que Gears prend son sens, en plus de la campagne, vous aurez de quoi faire entre copains, avec le mode horde 3.0, tel qu'il a été pensé dans Gears 4 sur d'autres cartes inspirées de la campagne et avec plus de personnages aux capacités différentes, dans lequel vous devrez repousser 50 vagues d'ennemis de plus en plus durs et où il faudra préparer des défenses (d'ailleurs, maintenant, tout le monde peut réparer les défenses, de quoi éviter d'avoir automatiquement un technicien). Mais la nouveauté de cet épisode, c'est le mode Fuite, qui reprend un peu le concept de Left 4 Dead : Quatre joueurs qui seront capturés et emmenés dans une ruche et devront s'enfuir en posant du poison qui va se répandre petit à petit dans la zone. Les joueurs devront avancer avec uniquement une arme de poing et chercher leur chemin sans se faire envahir par le poison. Assez classique en somme, l'intérêt se situe surtout dans le fait que, en plus des trois cartes de développeurs, les joueurs pourront faire leurs propres ruches et les partager, de quoi renouveler l'expérience avec pour seul limite l'imagination et le sadisme de la communauté.

Évidemment, le jeu peut compter sur une boutique de cosmétiques aux prix exorbitants. Mais rien qui déséquilibre le gameplay. - Millenium
Évidemment, le jeu peut compter sur une boutique de cosmétiques aux prix exorbitants. Mais rien qui déséquilibre le gameplay.
Même en facile, le mode Horde devient très compliqué dans les dernières vagues. - Millenium
Même en facile, le mode Horde devient très compliqué dans les dernières vagues.

Et côté technique ?

Un petit paragraphe en dehors du texte pour parler du côté technique du jeu. Nous avons joué à Gears 5 sur PC, dans une config assez solide sans pour autant être à la pointe technologiquement (i7 4790, 1070 et 16 Go de RAM le tout sur un SSD), il faut dire que cette version PC est très bien optimisée avec tout un tas de paramètres pour s'adapter au mieux à chaque configuration (et même la possibilité de reculer le FOV et d'enlever le flou de mouvement, le luxe), et ici, tout au max, c'est du 1080p qui atteint les 90 FPS au maximum (mais on bloquera à 60 pour plus de confort). Nous avons aussi essayé à trois sur la même machine, et cette fois, outre le fait que l'affichage à trois reste assez petit pour ce genre de jeu (même sur un écran de 43"), le PC galérait un peu plus, avec quelques chutes de framerate dans les zones de bagarre (avec quelques ajustements, on peut être un peu plus confortable).

Un indice concernant la charge de chaque paramètre sur votre machine sera donné, de quoi rendre les paramétrages plus faciles. - Millenium
Un indice concernant la charge de chaque paramètre sur votre machine sera donné, de quoi rendre les paramétrages plus faciles.

Sur Xbox One X, le jeu est moins joli que sur PC, avec moins de profondeur dans l'occlusion ambiante et l'éclairage, des temps chargement plus longs et surtout, un petit voile blanc qui apparaît et donne la sensation d'être envahi de poussière. Cependant, c'est du 4K et 60 FPS constant en solo ! Une jolie prouesse au vu de la qualité du jeu, mais dont les FPS descendront à fur et à mesure que vous rajoutez des joueurs sur votre bécane (atteignant difficilement les 30 FPS à trois). Aucun soucis si vous jouez à trois en ligne. À noter qu'aucune option vidéo n'est disponible, que ce soit un 4K plus joli en 30 FPS, ou un 1080p plus fluide (n'oublions pas que la Xbox One X peut gérer les 120 FPS).

On a eu quelques retours concernant la version Xbox One S, seulement disponible en 1080p 30 FPS en solo, mais n'ayant pas la console sous la main, difficile d'en parler plus en profondeur.

On note aussi la qualité du Xbox Play Anywhere qui marche à merveille, avec un switch entre chaque plateforme qui se fait sans aucun souci pour transférer les sauvegardes.

Version PC en ultra 1080p - Millenium
Version PC en ultra 1080p
Version Xbox One X en 4K - Millenium
Version Xbox One X en 4K
85

The Coalition continue dans sa lancée de vouloir amener à maturation la série Gears of War. Avec plus de légèreté dans le gameplay, un ton un peu plus dur et des ouvertures dans le tunnel de l'histoire, Gears 5 semble être ce qui se fait de mieux dans le Shooter-Cover, genre que la licence a créé en 2006. C'est beau, c'est fluide et ça essaye de raconter quelque chose entre deux zones de guerre musclées, nul doute que les fans les plus hardcores seront conquis par ce nouvel opus et que les nouveaux devraient y trouver leur compte, pour peu qu'ils aiment le gameplay si particulier de la série. Et si l'histoire ne suffit pas, le jeu pourra être fait entre copains, que ce soit les modes en co-op ou le compétitif, il y a de quoi faire sur Gears 5.

Une campagne dense et rejouable à souhait...
Techniquement, ça claque
Une Direction Artistique plus colorée
Gameplay plus souple et affiné
Jack, le super robot
Le lore de Gears of War plus développé
Campagne en coop à 3 en local et en ligne
Une optimisation exemplaire sur PC
Du 4K 60 FPS sur Xbox One X
Un Multijoueur compétitif classique mais efficace
Le mode Horde et Fuite promet de bonnes parties entre copains et copines
... mais un peu courte
Les quêtes secondaires bas du front
Une histoire plutôt classique
Tuer des robots dans Gears, c'est toujours aussi nul
La version Xbox One S en 30 FPS
steam
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Howler

Editor

Baird V2 il y a 5 ans

Salut tout le monde ! <br /> <br /> Plutôt d'accord avec vous, Gears 5 nous présente une toute nouvelle facette du jeu, qui ne rend pas indifférent. Je joue depuis le premier Opus, et en tant que vieux de la vieille, je dois dire que ce Gears 5 me hype bien plus que son prédecesseur le 4.<br /> <br /> Si on a pu avoir une continuité entre le 1 et le 3, avec une sésure nette entre le 4 et le 3 au niveau de l'univers et du style de jeu, je trouve que le 5 fait beaucoup plus de clins d'oeil aux premiers opus que son prédécesseur ( Visite à New Hope, visite du tombeau du soldat inconnu, dont l'acte nous fait vraiment pensé à l'acte IV du gears of war 1, le personnage de "Lizzie", qui est clairement un clin d'oeil à Dizzy de Gears of War 2, "Fhaz", qui est clairement le Baird du Gears of War 5...), et c'est sympathique de faire des petits clins d'oeil aux anciens opus, quand on voit à quel point le jeu a pû évolué. <br /> <br /> Plutôt que de faire un test aussi détaillé que Millenium a pu le faire, et en tant que gros vétéran du jeu ( aussi bien en campagne qu'en multi ), je vais vous dire ce qui m'a plu, et déplu, pour que vous vous fassiez votre propre avis :<br /> <br /> Les + :<br /> - Une Campagne avec des locustes/vermines avec beaucoup plus de caractères. En effet ce qui a manqué au 4, c'est cette impression que les vermines sont les ennemis principaux, lié d'une part à l'insertion des robots dans le jeu, qui fait que les ennemis n'avaient pas le caractère d'un "Locuste". On sent qu'ils ont essayé de diminué le côté robot, en les faisant infester par la vermine, mais ce ne sont quand même pas les ennemis que je suis content d'éliminer avec le Lanzor :p.<br /> <br /> - Les Scions (Monstre intermédiaire du jeu, équivalent des Boomers, butcher et autre dans les opus 1 à 3), ont vraiment pris du caractère, et ont vraiment une place d'ennemi lourd, comme il y avait pu y avoir dans les anciens opus. C'est aussi ce qui manquait au 4, les Scions étaient des ennemis aussi fort qu'un grenadier dans GoW 2 ou 3 par exemple, il manquait cruellement de fil à retordre. Ici, les Scions ont repris leur place de "boomer", et c'est plaisant de ne pas avoir juste un locuste un peu plus fort. <br /> <br /> - L'affichage des PVs sur les gros monstres, type transporteurs, fauve,etc.. Dans le 4, ces monstres étaient pour moi des sacs à PVs, pas dur à battre, juste long et ennuyant à achever. Dans le 5, j'ai l'impression qu'ils sont plus rapides à tuer mais surtout, la jauge de vie nous donne l'impression qu'on lui fait vraiment des dégâts, donc c'est un petit plus mais qui fait la différence de mon point de vue. <br /> <br /> - Les nouvelles armes : il y a bien longtemps que durant la campagne, je n'ai pas joué qu'avec autre chose que Lanzor/Gnasher, ou Lanzor/longshot... Dans le 4, les nouvelles armes m'avaient un peu déçu (l'Overkill, Le lance-scie, l'EMBAR... Ca m'a fait le même effet que quand Call of duty est passé des armes classiques aux armes futuristes avec des noms aléatoires, il n'y avait plus de personnalité..). J'ai été surpris de joué longtemps dans l'acte III Avec la "Griffe", avec son caractère, ou bien avec le Lanzor LG... Un Plus, qui donne enfin une personnalité à ce jeu. <br /> <br /> - Le Monde Ouvert : même si je vais l'aborder dans un des points négatifs, je trouve que c'est une bonne idée de donner des aspects d'open world, ou on découvre vraiment le monde de gears of War. Certaines missions secondaires donnent du fil à retordre, et ça casse un peu le côté linéaire ( j'y reviendrai aussi).<br /> <br /> - Les personnages : quand dans le 4, je n'ai pas réussi à avoir d'accroches avec les personnages, ils prennent une place un peu plus importante dans cet opus... On s'accroche à Del, un peu plus à Kait, même un peu plus à JD, même si ce personnage serait plus badass s'il était moins "pitre" ( mais bon les goûts et les couleurs...).<br /> <br /> - Le retour de Jack. Je ne suis pas un spécialiste des améliorations, mais c'est sympa de trouver des composants dans l'open world, et il est bien utile dans certaines situations quand même.<br /> <br /> Globalement, pour résumer les points positifs, il y a bien eut une prise en compte des développeurs de bien faire, et de continuer à développer le jeu, en réaffirmant des points qui manquait un peu d'appui, et c'est plutôt agréable. <br /> <br /> Mais comme rien est tout rose dans le vie...<br /> <br /> Les points négatifs :<br /> <br /> - Des scénarios qui deviennent répétitifs... Si je vous dis : 1) arrivée du personnage sur place, 2) Oh ben non, il faut trouver un autre accès, c'est bloqué, 3) Jack, passe dans ce conduit pour ouvrir la porte, 4) Arrivée des vermines, surtout ceux à quatre pattes 5) On attaque une zone avec des tourelles, 6) Des ennemis nous prennent à revers, il faut défendre avec les tourelles, 7) On active un levier, 8) On revient, est-ce que ça vous parle ? Des patterns trop identiques à plusieurs moments dans le jeu, et ça devient très lassant... C'est vraiment pour moi le gros point négatif du jeu.<br /> <br /> - Cliquer sur "x" pour ouvrir des portes, passer des obstacles, découper des câbles pour passer, dire à Jack d'ouvir des portes... une ou deux ça va, mais il y en a beaucoup dans le jeu, ce qui casse complètement le rythme. Je soupçonne tout ces obstacles d'être des moyens au jeu de charger, mais c'est vraiment pour moi quelque chose qui ne devrait plus exister depuis GoW 4...<br /> <br /> - On ne joue quasiment que Kait. J'aime bien ce personnage, mais j'aime bien aussi JD. <br /> <br /> - Certains Bugs dans la campagne, qui font qu'on doit recharger le dernier point de ravitaillement pour relancer le jeu. <br /> <br /> - En multi joueur : trop peu de personnages, et des personnages sans caractères. <br /> <br /> - Le Skiff, c'est marrant 5 minutes, mais ça devient très lassant à certains moments ( c'est là ? Ben non, on va ailleurs, ah, ben c'est pas la non plus... Allez, encore 5 minutes de Skiffs).<br /> <br /> Pour conclure, je vais terminer par une note personnelle : 16/20. Je pense que certaines choses auraient pu être changées, mais franchement, cet opus claque quand même bien comme il faut. Pas déçu du voyage, il y a eut du trajet, et des choses biens ont été faites, et même des choses excellentes. Les développeurs veulent vraiment imposer leur style, et c'est réussi. Foncez !

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