Un manga tellement populaire que sa dessinatrice a fini devant la justice ? La cour de Fukuoka a rendu son verdict le 24 juillet et on peut dire qu'Erika Ikeda a eu chaud alors qu'elle échappe à la prison, pour le moment...
Erika Ikeda, la mangaka des Carnets de l'Apothicaire devant la justice ?
Vous avez très probablement entendu parler des Carnets de l'Apothicaire, ce manga qui a pris d'assaut l'industrie dès les premiers épisodes de son adaptation en anime. Avant d'être un anime à succès, l'œuvre est surtout un Light Novel (roman) écrit par Natsu Hyuga qui, après un large succès dans ce format, a été adapté en manga.
Là aussi très populaire, la version manga des Carnets est dessinée par Erika Ikeda une japonaise de 36 ans qui semble assez tête en l'air alors qu'elle n'a pas payé ses 47 millions de Yen d'impôts avant que la justice ne la convoque.
La cour de Fukuoka a annoncé que celle-ci avait "commis une importante fraude fiscale pendant plusieurs années, ce qui est extrêmement malveillant". La fraude remonte de 2019 à 2021, alors forcément, le juge a sévi et la sentence pourrait faire très mal. Ikeda a en effet été contrainte à payer la totalité de ses impôts plus une amende de 11 millions de yens et risque même 10 mois de prison avec sursis.
Comme le veut la justice japonaise, elle ne fera pas cette peine de prison tant qu'elle respecte la loi pendant 3 ans. Au moindre faux pas de la mangaka, c'est la prison pour presque un an, voire plus.
Pas assez de temps pour déclarer ses revenus ?
La fraude fiscale, c'est mal, mais peut-on parler de circonstances atténuantes ? Pas vraiment, l'excuse est probablement l'une des plus terribles que l'on aurait pu trouver, même si elle est probablement honnête, et il vaut mieux ça que mentir à la justice.
Le juge Takeda a souligné que, "bien que le manga soit soudainement devenu populaire et qu'elle ait commencé à gagner beaucoup d'argent, elle a donné la priorité à son travail et à sa vie personnelle et a commis une fraude fiscale."
Prise dans la hype autour de son travail, la mangaka aurait donc pensé à tout sauf à ses impôts, ce que l'on peut presque comprendre, mais qui ne suffit pas à justifier les 47 millions de Yens impayés.