Vous pouvez déjà prévoir une boite de mouchoir et vous tenir prêt quand votre partenaire vous demandera "pourquoi Rose ne laisse pas un peu de place à Jack sur ce foutu bout de bois à la fin ?". Titanic vient de rejoindre le catalogue de Netflix, et se trouve d'ores et déjà sur la plateforme, prêt à être vu pour la millionième fois par tous ceux qui possèdent un abonnement.
Très clairement, ce n'est pas pour ce genre de classique qu'on envoie mensuellement des sous à la plateforme américaine, mais il reste un monument aux 11 Oscars, qui peut se savourer encore et encore. A condition d'avoir 3h14 devant soi.
Le film culte par excellence
Titanic retrace le drame bien réel du plus gros paquebot du monde, qui a fait naufrage en 1912 au beau milieu de l'Atlantique Nord avec plus de 3200 passagers à son bord. James Cameron a brillamment choisi d'interpréter cette tragédie au prisme de la romance fictive entre deux personnages : Jack Dawson, un artiste sans le sou, et Rose DeWitt Bukater, une jeune femme issue d'une famille riche, promise à un magnat de l'industrie.
Titanic est sorti en 1997, mais il reste encore à ce jour le plus gros succès au box-office en France, avec pas moins de 21,4 millions d'entrées. Il a immédiatement été ovationné par la presse et le public comme un "grand film". Et il changera à jamais la définition même du blockbuster.
Un projet démesuré, mais qui a fini par payer !
Titanic a été un séisme pour toute l'industrie cinématographique, mais le projet était d'une telle ampleur pour l'époque qu'à tout moment, le film aurait pu ne jamais voir le jour. Le budget initial du film était fixé à 110 millions de dollars, mais les producteurs ont été contraints de pousser jusqu'à 200 millions de dollars, ce qui a propulsé l'œuvre au rang de film le plus cher de l'histoire au moment de sa sortie.
Sur le tournage, les difficultés étaient innombrables. Tensions au sein des équipes, retards, dénigrement de la presse spécialisée... Cameron a dû surmonter énormément d'obstacles et a même proposé aux sociétés de productions de renoncer à ses propres royalties si elles consentaient à mener le film au bout. Finalement, le réalisateur a tout de même obtenu un pourcentage sur les bénéfices du premier blockbuster milliardaire de l'histoire du cinéma.