Baldur’s Gate 3 doit en partie sa notoriété à la très grande liberté de décisions qu'il confère aux joueurs et aux joueuses, notamment pour ce qui est des choix amoureux ! Et si pour beaucoup le jeu vidéo est le lieu idéal pour concrétiser ses fantasmes les plus fous et les plus inavoués, certaines romances semblent dégouter les plus preux des fans. Celle qui consiste à séduire puis à coucher avec l'Empereur Illithid par exemple n'a été validée que pour 4,4% des joueurs. Il faut croire que Larian Games serait allé un peu trop loin, et que passer du bon temps avec un poulpe qui parle soit un peu trop tordu pour les commun des mortels.
Un trophée qui dérange
Il existe en effet un succès à débloquer en passant une nuit torride dans les bras de l'Empereur Flagelleur mental. C'est fou quand on y pense, mais Larian Games a belle et bien rendu possible ce choix, qui n'est au passage pas spécialement difficile à concrétiser. Il vous suffit de faire ami-ami avec l'Empereur.
Pour les joueurs, il semblerait toutefois que cette romance constitue une limite à ne pas transgresser. Seuls 4,4% des fans ont ainsi débloqué ce trophée, et ce chiffre très faible témoigne du malaise qu'il peut susciter. Les développeurs n'ont en effet pas fait les choses à moitié, et la séquence est tellement perturbante qu'il y a une option pour que l'Empereur adopte in extremis l'apparence d'Ange gardien, histoire que vous ne vomissiez pas votre repas de la veille lors de cette session de galipettes.
Entre amusement et dégoût
En commentaires d'un post Reddit qui met en lumière ce succès controversé, les fans sont déchirés, entre fascination et écœurement. Mais ce qui revient le plus souvent, c'est le refus catégorique chez les joueurs de tromper leur compagnon aimé en jeu. Chez d'autres, cette expérience certes dérangeante reste la preuve qu'on peut bien "tout faire" dans Baldur’s Gate 3 : "Je fais partie des 4% et je n'ai aucun regret", confesse un premier fan. "BG3 m'a fait réaliser que j'avais un fétichisme des tentacules", avoue carrément un second, non sans ironie (à moins que ?).