"Ses décisions ont détruit nos jeux", depuis son départ, Bobby Kotick se fait violemment critiquer par d'anciens développeurs sur Call of Duty

Publié le 04/01/2024 à 06:30 Par Pauline

Alors que Bobby Kotick n'est plus à la tête d'Activision, voici que des anciens développeurs de Call of Duty commencent à parler et disent désormais ce qu'ils pensent des décisions prises par l'ancien grand patron. Ils ne sont pas vraiment tendres.

'Ses décisions ont détruit nos jeux', depuis son départ, Bobby Kotick se fait violemment critiquer par d'anciens développeurs sur Call of Duty

C'est en effet depuis le 29 décembre dernier que Bobby Kotick a quitté ses fonctions au sein d'Activision Blizzard, et il faut croire que les langues se délient enfin ! D'anciens développeurs ayant travaillé sur la franchise de Call of Duty reviennent sur ses décisions qui ont selon eux aggravé la qualité des jeux.

Bobby Kotick aurait eu un impact négatif sur la franchise Call of Duty

Ce n'est un secret pour personne, mais Bobby Kotick n'a pas vraiment fait de bien à Activision Blizzard ces dernières années, bien au contraire... Et aujourd'hui, c'est une ancienne développeuse répondant sous le pseudo de chhopsky sur Twitter (anciennement X) qui a décidé de dire ce qu'elle pensait de lui et des décisions qu'il a pu prendre. Sans trop de surprise, son ressenti est négatif et n'a pas hésité à expliquer un incident qui a eu lieu : Bobby Kotick aurait menacé de mort un de ses collègues...

i get that i am very loud and very annoying and that with my seniority and ease of other opportunities, that affords me certain protections and safety to do such things

but you all need to get on board this train. we all need to revolt against people like this, every time
— christina 死神 (@chhopsky) December 29, 2023

J'ai travaillé sur COD pendant deux ans en tant que développeuse chez Demonware. Les décisions de Bobby rendaient nos jeux bien pires que ce qu'ils étaient. Le premier mois où le jeu est sorti, il a menacé de faire tuer un employé. Lors de l'assemblée générale qui a suivi, personne n'a voulu prendre la parole en premier, j'ai donc exigé son licenciement devant tout le monde.

christina

Aujourd'hui, elle ne travaille plus sur les titres Call of Duty, mais nous imaginons non sans trop de mal que ces deux ans passés auprès de Bobby Kotick n'ont pas dû être évidents à vivre. Et si elle a osé prendre la parole, nous avons également le responsable de la communauté chez Blizzard qui lui aussi, a voulu mettre les points sur les i.

Call of Duty n'a pas été la seule licence touchée par les mauvaises décisions de Kotick

Comme vous le savez, Call of Duty n'est pas la seule licence d'Activision Blizzard, bien loin de là. Si nous avons donc celle-ci, il y a également celle d'Overwatch avec, il y a quelques mois de cela, la sortie d'Overwatch 2 en free-to-play.

Ainsi, Andy Belford, l'un des responsables de la communauté du studio, a pointé du doigt les décisions prises par Kotick vis-à-vis d'Overwatch 2 sur Steam. Ce dernier explique que l'ancien PDG a catégoriquement refusé d'aider l'équipe communautaire à anticiper toutes les critiques (négatives) qu'ils allaient recevoir, et malgré plusieurs demandes de ressources, ça a été un non définitif de la part de Bobby Kotick.

This is only one example of the culture Kotick bred at AB: shit flowed downstream, usually landing on the lowest paid and most overworked individuals. Management was too busy reacting to wildly vacillating direction and decisions that made zero sense.
— Andy Belford (he/him) 💙 (@andybelford) December 29, 2023

Je romps mon silence pour partager un fait amusant : lorsque nous avons planifié le lancement d'OW2 sur steam, mon équipe a prévenu (des mois à l'avance) que nous allions être bombardés de critiques. Nous avons supplié pour plus d'informations, plus de détails, et plus de ressources pour nous aider avec l'afflux anticipé, et tout cela a été catégoriquement refusé (…) Ce n'est qu'un exemple de la culture que Kotick a fait naître chez AB : la merde coulait en aval, atterrissant généralement sur les personnes les moins bien payées et les plus surchargées de travail. La direction était trop occupée à réagir à des orientations et à des décisions qui n'avaient aucun sens.

Andy Belford

Aujourd'hui, espérons que toutes ces licences vont parvenir à renaître de leurs cendres avec l’absence de l'ancien PDG. Seul l'avenir pourra nous le dire.

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