Les jeux Pokémon sont toujours remplis de références et celles-ci sont plus ou moins évidentes. Pokémon Rouge et Bleu, sortis en 1996 au Japon et trois ans plus tard chez nous, ne font pas exception, mais celles-ci peuvent être plus difficiles à cerner dans la version française du jeu.
Une très vielle anecdote sur Pokémon Rouge et Bleu
Vous êtes peut-être passé à côté et personne ne pourrait vous en vouloir, cette petite histoire ne tape pas vraiment dans l'oeil, mais n'en reste pas moins amusante.
Nommer une ville demande de l'inspiration et du côté de Pokémon, pour les villes de ces versions, les développeurs ne sont pas allés chercher très loin puisqu'il s'agit en vérité exclusivement de noms de couleurs.
Seul problème : en français, des jeux de mots sont venus compliquer la tâche des joueurs, et certains noms sont beaucoup moins évidents qu'en anglais.
La ville de départ, elle, est très claire dans toutes les langues et fait référence à la palette de couleurs, signe annonciateur de toutes les autres !
Des noms de villes qui représentent des couleurs !
Certains autres noms sont assez évidents, Azuria en français fait évidemment référence à la couleur bleue, mais ce n'est pas le cas pour toutes.
En anglais, la ville symbolisant le rose a été nommé Fushia City alors qu'elle s'appelle Parmanie en français. La référence est toujours là, mais plus subtile.
Cramois'île par exemple fait référence à la couleur cramoisie (une sorte de rouge très foncé) qui serait crimson en anglais, pourtant dans le jeu anglais, c'est le cinnabar, un minerai parfois plus orangé, qui a été choisi.
Des petits changements que l'on retrouve aussi en japonais. La ville de Celadon City en anglais (une sorte de vert clair) est en réalité Tamamushi en japonais, un insecte vert émeraude.
Le fil conducteur est donc bien respecté dans toutes les langues, mais la référence est plus ou moins facile à cerner et beaucoup sont probablement passé à côté pour certains noms lors de leur première partie !