Ce n'est pas la première fois que nous faisons face à une telle histoire. Comme vous n'êtes pas sans savoir, Nintendo fait partie des studios les plus stricts lorsqu'il s'agit de sévir, et dernièrement, la firme nippone a demandé au tribunal une assignation à comparaître visant Discord : l'un de ses utilisateurs se cache derrière l'énorme « TeraLeak » Pokémon.
Nintendo à la recherche du leaker Pokémon
Souvenez-vous, c'était l'année dernière en octobre 2024 lorsque a eu lieu le « TeraLeak ». Il s'agit de l'une des fuites les plus importantes du milieu vidéoludique, avec alors pas moins d'un téraoctet de données concernant la franchise Pokémon qui ont été divulguées sur la toile, et principalement sur Discord.
Si nous n'avions pas vraiment eu de suite à cette histoire, il était clair que Nintendo n'allait pas en rester là : en effet, ce mois-ci, d'après un rapport de Polygon, nous apprenons que Nintendo veut savoir qui se cache derrière le leaker, connu sous le pseudo de « FreakLeak », et pour cela, l'entreprise a donc déposé une demande d’assignation à comparaître afin d’ordonner à Discord de lui fournir les informations concernant cet utilisateur.
Comme nous l'expliquions, il est à l'origine de l'énorme fuite. Il avait divulgué en octobre dernier sur un serveur Discord des données personnelles de centaines d'employés de chez Nintendo (2 606 au total), des projets encore non-annoncés, des informations sur Légendes Pokémon Z-A, plusieurs codes sources, des extraits de l'histoire de Pokémon Arceus, mais pas seulement, bref, tout un tas de données qui ne doivent normalement, ne pas être dans la nature.
Le "TeraLeaker" Pokémon risque très très gros...
Si pour le moment nous ne savons pas comment les événements vont se dérouler, il est clair que si Nintendo parvient à obtenir les informations de cet utilisateur, à savoir, numéro de téléphone, adresse, adresse e-mail et nom, la firme ne va certainement pas en rester là. En effet, notre homme risque très très gros et c'est peu dire, et à l'heure où nous écrivons ces lignes, il doit se sentir assez mal.
Pour rappel, nous apprenions il y a quelques jours à peine qu'un homme de 58 ans avait été condamné au Japon. La raison ? Ce dernier avait cracké de nombreuses consoles Nintendo Switch, puis il avait fait un véritable petit business en les revendant. Naturellement, Nintendo ne l'a pas entendu de cette oreille, et comme nous le disions, l'homme a été condamné à deux ans de prison avec sursis, et à 3 500 dollars d'amende.