Console vendue à plus de 150 millions d'exemplaires, la PlayStation 2 et sa ludothèque aussi énorme que celle de la PS1 ont marqué à jamais l'histoire du jeu vidéo grâce à un nombre de hits intemporels qui donne le tournis. C'est aussi la dernière génération où le principe de séquences CGI, qui vont venir récompenser le joueur avec de belles images à intervalles réguliers, est la norme : dès la suivante, les studios privilégieront les cutscenes réalisées par des moteurs in-engine, plus cohérentes certes, mais aussi bien moins classes. Dans cette sélection, on se remémore les intro qui nous ont vendu du rêve au début des années 2000.
Final Fantasy X
En cliquant sur cet article, vous saviez pertinemment qu'elle ferait partie de cette sélection, et pour cause : l'introduction de Final Fantasy X est une nouvelle preuve de la surpuissance de Square dans le domaine des séquences CGI. Une introduction tout simplement inoubliable, dans laquelle le monde de Tidus s'écroule sous ses yeux et où la chanson de la séquence semble carrément lui faire passer un message "An otherworld awaits you".
Onimusha 3
On vous en parlait déjà dans notre sélection des licences que l'on aimerait voir revenir, Onimusha 3 est une pure pépite de grand n'importe quoi, avec un vrai fond derrière. Dans ce troisième chapitre, Samanosuke est transporté à Paris au début des années 2000 où il fera la rencontre de Jean Reno, jouant un flic qui va à son tour voyager dans le temps et l'espace. L'intro n'a presque rien à voir avec le reste du jeu et pourtant, il s'agit selon nous de la séquence CGI la plus maitrisée de toute l'ère PS2 : on vous recommande vivement de jeter un œil à ce classique.
Tekken 5
Namco a toujours accordé un soin particulier aux séquences cinématiques de sa célèbre série de jeux de baston et l'intro de Tekken 5 en est le point d'orgue. Après un début mettant le destin de la famille Mishima en avant, comme d'habitude, la scène change complètement de cap et sort le thème Sparking de son chapeau. Dès lors, le jeu passe en revue le casting en s'attardant surtout sur les petits nouveaux : juste culte !
Metal Gear Solid 3
Digne d'un générique de James Bond, le clip Snake Eater de l'excellent Metal Gear Solid 3 n'a pas pris une ride et peut encore tout à fait s'apprécier aujourd'hui. Mêlant quelques séquences de gameplay à une cinématique très stylée qui nous explique le contexte scénaristique du jeu à grands renforts de symboles, c'est surtout la fameuse chanson Snake Eater qui a marqué durablement les esprits, une petite tuerie composée par Harry Gregson Williams et chantée par Norihiko Hibino.
Devil May Cry 3
Pas de "scène cinématique" à proprement parler pour cette introduction de Devil May Cry 3, mais cette séquence mérite tout de même le détour. Dans celle-ci, le bureau de l'agence DMC se fait assaillir par des monstres que Dante se charge d'éliminer de manière créative : avec des boules de billard, en se servant de leur corps pour faire du surf, etc. Dès ces premières minutes, on comprend que Capcom s'est complètement lâché et va tenter de nous faire oublier le terrible Devil May Cry 2 et ses hélicoptères zombie.
Kingdom Hearts 2
Entre Simple & Clean du premier jeu et Sanctuary de ce KH2, notre cœur balance. Les deux introductions sont excellentes remises dans le contexte de l'époque, mais celle de la suite des aventures de Sora fait juste partie des plus belles cinématiques de la PS2. Celle-ci nous fait un résumé express des événements précédents, en prenant en compte les événements de Kingdom Hearts Chains of Memories, sorti exclusivement sur Gameboy Advance.
Persona 3
Premier épisode de cette saga spin-of des Shin Megami Tensei à avoir vu le jour chez nous, l'introduction de Persona 3 plonge le joueur directement dans l'ambiance : une jeune femme prête à se tirer une balle dans la tête, un écolier face à des dizaines de tombes qui apparaissent en plein centre-ville... L'atmosphère est posée pour celui qui reste le plus sombre des Persona "modernes", et de loin. Pour ne rien gâcher, le thème composé par le désormais célèbre Shoji Meguro, est une petite tuerie.
Zone of the Enders 2
Après un premier épisode au concept très prometteur, mais qui ne parvenait pas à transformer l'essai, faute de contenu et de substance, Zone of the Enders 2 avait quant à lui mis tout le monde d'accord en contant l'histoire de Dingo Egret. Avec ses séquences animées de grande qualité, son gameplay action absolument fou et ses missions aux objectifs variés, il s'agit de l'une des plus belles réussites de la PS2. Sa séquence d'intro résume parfaitement l'essence du jeu en quelques minutes, avec un souffle épique supplémentaire grâce à la chanson Beyond the Bounds.
Silent Hill 2
Peut-être encore à ce jour le survival-horror le plus impactant jamais réalisé. Une nouvelle âme plonge dans le brouillard de la ville fantôme, avec pour objectif de retrouver sa femme qui lui donne rendez-vous à un hôtel de vacances dans lequel ils ont leurs habitudes. Le problème, c'est qu'elle est censée être morte depuis un petit moment. Comme celle de Zone of the Enders 2 juste au-dessus, l'intro du jeu condense parfaitement la quête de James Sunderland, en sublimant le tout avec le somptueux "Theme of Laura" de Akira Yamaoka.
Dragon Ball Z Budokai 3
La meilleure intro pour le meilleur jeu de baston Dragon Ball Z de la PS2. Avec sa séquence animée de qualité et son thème entrainant, on a presque l'impression d'avoir un générique alternatif pour l'anime du manga culte de Akira Toriyama. Pour le jeu en lui-même, il valait surtout le coup grâce à son énorme mode solo et son roster gigantesque à débloquer à l'ancienne. On se demande d'ailleurs pourquoi Bandai Namco n'a jamais décidé de lui offrir un remaster ou un remake en bonne et due forme.