Pokémon Écarlate et Violet sortent dans un peu moins de deux jours et les fans attendent ce 18 Novembre avec peut-être plus de ferveur que les fêtes de fin d’année. Dans la lignée d’Arceus, ce nouveau jeu de la licence aux promesses d’Open World fantastique attire les yeux de nombreux joueurs à travers le monde mais qu’en est-il vraiment ?
Des changements drastique sur des éléments de base du jeu
Le temps de Pokémon comme vous les connaissiez est peut-être terminé, en effet dans cette édition de nombreux aspects qui étaient présents depuis des années changent ou disparaissent. Par exemple, les super bonbons, très connus pour l’aide qu’ils donnaient à faire monter de niveaux vos pokémons seront maintenant beaucoup plus communs, vous pourrez en trouver à même le sol. En parlant de loot au sol, avec ce pokémon plus de pokéballs qui renferment des objets mais des faisceaux lumineux visibles de loin qui rendent la recherche de secrets un peu moins excitante.
Un autre changement très particulier sur une notion de base concerne les combats de dresseurs. À partir de maintenant plus jamais de duel sauvage, vous ne pourrez affronter des PNJ que si vous interagissez avec vous. Un gameplay moins saccadé donc, mais une sacré perte d’identité dans un monde 3D où il est déjà facile d’esquiver ce genre de duels.
Un Pokémon trop éparpillé ?
À vouloir en faire beaucoup, parfois trop, le jeu perd sur le long terme. On vous expliquait par exemple dans notre review que la map, certes grande, ne paraissait au final pas si vide, et que les montures permettent vraiment de se balader sans trop de difficulté. La fonctionnalité de tp (le vol) vous permettra aussi de vous déplacer plus rapidement et enlève donc ce risque d'ennui lors des voyages. Des loots plus visibles et de nombreuses activités comme les picnics et les sandwichs contribuent aussi à éviter l’ennuie dans cette grande map, mais à quel prix ?
Voulant mettre l’accent sur cet open world et à le rendre vivant, des fonctionnalités de base du jeu en souffrent, victime de moins de ressources fournies par les développeurs.
Le mode En Avant par exemple ne ressemble plus qu’à une bêta de sa version Arceus et les loots servent moins dans ce titre aussi. La capture à la volée a elle aussi disparue. Du côté des villes, les magasins ne sont au final que des façades et l’on est bien loin des visites possibles dans les précédents titres. On peut donc dire que le jeu est en effet un Open World riche, mais lorsque l’on s’approche d’un peu plus prêt on peut rapidement constater les sacrifices engendrés par ce choix.