Photo : KC Rush Esport
Le KCX 2 a été une expérience magique pour Kameto et Prime, pour les joueurs mais aussi et surtout pour le public. Avec un Bercy plein à craquer, il y avait tous les éléments pour faire la fête. Les fans ont répondu présent et malgré les deux défaites sur Valorant et League of Legends, le public a donné de la voix pour soutenir leurs petits protégés.
Malheureusement, une polémique tardive est venue entacher la soirée. Un Ultra K Corp, invité sur scène pour remettre le trophée des ultras, a dérapé en lâchant une attaque gratuite et vulgaire contre Team Vitality. Il n'en fallait pas plus pour enflammer la toile et relancer la guerre que se livrent les deux communautés au quotidien. C'est dommage, parce que cet épisode a donné du grain à moudre aux rageux. Certains ont préféré retenir ce triste épisode, alors qu'il y avait tellement plus à dire... Entre le sourire de Rekkles, les chants et le show musical, d'autres souvenirs, beaucoup plus positifs méritent de rester dans les mémoires.
Le communiqué du Blue Wall : une sanction aussi symbolique que sévère
Le Blue Wall a pris en compte les critiques et a entendu les mécontentements. Dans son communiqué, on peut sentir que l'association est passablement énervée et qu'elle regrette la "roue libre" de son ancien pensionnaire, qui était tout de même membre du CA. On parle de lui au passé, non pas parce qu'il est mort, mais parce qu'il a été "radié" de l'association.
L'ultra en question n'était pas n'importe qui. Il avait été désigné pour monter sur scène en tant que "personne de confiance" et l'association a tenu à souligner qu'il avait "énormément participé à la préparation" de l'évènement, notamment pour acheter les équipements et préparer les drapeaux. Mais malgré ces points positifs, l'association a exclu le supporteur en question. Sa punchline aura donc été lourde en conséquences. Outre cette punition institutionnelle, il a également subi de nombreuses critiques sur les réseaux. Son comportement reste inexcusable, mais prenons le temps de rappeler que le harcèlement est un acte grave punissable par la loi. Autant refermer l'affaire, tout le monde à le droit de faire des erreurs.
Les excuses du concernés : le mot de la fin
L'identité de l'ultra n'a pas tardé à fuiter sur Twitter. Gwaketan, a tenu à s'excuser publiquement dans une longue déclaration. Libre à vous d'évaluer sa sincérité, de lire ses explications et de lui donner des circonstances atténuantes. Mais après avoir traité l'affaire, c'était la moindre des choses de lui accorder un espace pour s'exprimer.
Il a tenu à préciser qu'il n'était pas ivre, contrairement à ce qui avait pu se dire dans les commentaires sur le net. Il reconnaît ses torts et comprend qu'il a nui à l'image de son ancienne association et plus globalement de la Karmine Corp. Pour le coup, on l'a trouvé plutôt sincère, même s'il fait encore preuve de certaines maladresses. On ne sait par exemple pas s'il était vraiment nécessaire de placer à droite à gauche des traits d'humour... Dans tous les cas, il a promis de retrouver l'ombre et l'anonymat, pour soutenir de son côté son équipe. Bon courage à lui pour la suite, de notre côté on a envie de tourner la page et de passer à autre chose.