Etre copié et imité, c'est un peu la rançon du succès, et League of Legends doit s'y frotter depuis quelques années maintenant. Alors que le moba de Riot Games continue à dominer le marché, il est régulièrement plagié par des éditeurs peu scrupuleux, notamment en Chine. En ce début de semaine, Riot Games a attaqué en justice le studio Moonton, basé à Shanghai, et qui est l'auteur de Mobile Legends Bang Bang. Déployé sur mobile en Amérique du Nord, ce titre serait selon Riot Games un plagiat à peine dissimulé de LoL Wild Rift.
L'hydre Mobile Legends
Le nom de Mobile Legends vous dit quelque chose ? Pas étonnant, car ce jeu mobile avait perdu son procès contre Riot Games, et a du quitter le Play Store, en plus d'écoper d'une amende. Mais cela n'a pas effrayé Moonton outre mesure, et l'éditeur a dans la foulée réimplémenté un autre titre, Mobile Legends Bang Bang. Vous l'aurez deviné, il s'agit ni plus ni moins que d'une autre version de Mobile Legends premier du nom... avec une nouvelle appellation.
"Surfer sur le travail de Riot"
Bis repetita donc, et Riot Games doit à nouveau partir en croisade contre Moonton. L'éditeur américain demande l'ouverture d'un procès, ainsi qu'une injonction à l'encontre de Moonton, pour faire fermer Mobile Legends Bang Bang.
Le calque sur le jeu de Riot Games (forme de la map, vagues de sbires, bâtiments, typologie des champions...) est difficile à rater, d'autant plus que LoL a depuis peu sa déclinaison officielle sur mobile, Wild Rift. Et si Riot se doit de fermer les yeux sur le cas Arena of Valor, détenu par Tencent (également actionnaire de Riot), l'éditeur californien est prêt à mettre le paquet pour traquer les mobas qui empruntent sans complexe le lexique lolien.