Depuis la création des ligues fermées, ces dernières ont été vivement critiquées par une partie non négligeable de la communauté, principalement la partie européenne de celle-ci, peu habituée à ce système de compétition. C'était quand même une mesure réclamée par les structures, notamment par feu H2K, qui n'a pas pu obtenir l'accord de Riot Games pour continuer de participer au LEC. Cela n'empêche pas certains de considérer que certaines équipes sont assises sur leur spot (au hasard Astralis) empêchant d'ambitieuses structures d'arriver en LEC (au hasard la Karmine. Mais au hasard on vous dit).
Astralis mauvais élève du LEC
Au départ cette structure avait pour ambition de concurrencer les meilleures équipes européennes voire mondiales, dans le but avoué de porter haut l'héritage d'xPeke et d'Origen. Si les résultats n'ont jamais été à la hauteur des ambitions annoncées, au moins ces dernières étaient visibles. Mais depuis un an, la question mérite d'être reposée. À la fin de l'année 2020, la majorité du roaster de l'époque quitte le navire. Et les remplaçants sont beaucoup moins prestigieux. Ce ne serait pas un problème si l'équipe essayait de construire une nouvelle team autour de la nouvelle génération de joueurs, mais même dans ce cas là, le recrutement Astralis resterait questionnable. Cela fait plus d'un an que l'équipe n'a pas vraiment convaincu, et lorsque l'on remarque que la partie League of Legends d'Astralis est suivie par 16 000 personnes sur les réseaux sociaux, alors que la Karmine Corp a plus de 300 000 abonnés, et KOI en possède 475 000, on se dit que remplacer Astralis par une de ces deux équipes pourrait n'être que bénéfique au LEC.
Comment remédier à cette situation ?
Astralis ne peut pour l'instant pas perdre son spot, en tout cas, pas de manière involontaire. Cela pourrait évoluer si Riot Games décidait de changer le règlement du LEC, en disant par exemple que si une équipe ne se qualifie pas au moins une fois en playoff en 4 ans de compétitions (rappelons quand même que 6 équipes sur 10 vont en playoffs) alors sa place pourrait être remise de force sur le marché, avec obligation de vendre pour la structure si un acheteur sérieux se présente. Aujourd'hui ce point de règlement n'existe pas, mais une modification des règles n'est pas impossible.
Cela n'est pas si inhabituel qu'on pourrait le penser. En NBA et NFL, certaines équipes ont été forcées de vendre leur spot, suite à certaines condamnations de racisme et sexisme. La ligue peut même racheter des teams traversant des difficultés financières, le temps de trouver un nouvel acquéreur. Le dernier exemple en date est celui des New Orleans Hornets, vendus à la ligue en 2010. En revanche, il n'y a pas eu de revente suite aux résultats sportifs (ou à leur absence). En NBA, les Kings de Sacramento viennent de fêter leur 16ème année consécutive sans playoffs, et cette série ne semble pas devoir s'arrêter.