Qui aurait pu imaginer en 2011, lors dès tout premiers Championnats du Monde, que l'esport League of Legends se développerait de manière aussi folle ? Jusqu'à remplir des stades, électriser des foules et fédérer autant de fans ? Elle semble loin, très loin la Dreamhack en Suède qui avait accueilli la première édition de l'événement. Avec l'essor de la discipline, de nombreux joueurs sont passés de l'ombre a la lumière pour devenir les stars que nous connaissons aujourd'hui. En une décennie, certains ont accumulé un joli pactole. Alors, quel joueur pèse le plus ?
La Corée du Sud au sommet
Même si on rigole souvent sur les LCS et leurs salaires parfois démesurés, ils sont loin derrière en terme de revenu global sur LoL... il faut dire qu'il ne touche que rarement le gros lot lors des compétitions internationales. Sans être trop vilain, la dernière performance notable des NA date de 2019. Team Liquid était parvenu a atteindre la grande finale du MSI pour se faire atomiser 0 à 3 par les européens de G2 Esports. Pour retrouver leur vraie dernière grande victoire, il faut remonter en 2015 lors des IEM Katowice. Team SoloMid s'était imposé en grande finale du tournoi LoL face à Team WE. À défaut de briller à l'international, les joueurs peuvent (doivent ?) donc compter sur leurs salaires.
Ceux qui brillent lors des gros événements depuis des années, ce sont bien entendu les équipes asiatiques, que ce soit celles de la LPL ou de la LCK. Depuis 2013, l'une des deux régions a systématiquement ramené le titre du Champion du Monde (pour rappel, en 2011 Fnatic avait été sacré et en 2012, c'était les taïwanais de Taipei Assassins qui avaient décroché le titre).
La majorité du revenu d'un joueur vient de son salaire, salaires qui sont passés sous silence par les structures, et par les poolprizes des diverses compétitions. La LCK par exemple a versé 180 000 dollars au vainqueur d'un Summer Split alors qu'en comparaison RNG n'a touché "que" 75 000 dollars pour sa victoire lors du MSI 2021. Bien entendu, ce sont les Worlds qui rapportent le plus avec un poolprize de plusieurs millions.
Sans surprise, ce sont donc les joueurs avec les carrières les plus longues mais aussi les plus remplies qui décrochent les premières places du classement avec en tête, celui que l'on ne présente plus, Lee "Faker" Sang-hyeok (qui est d'ailleurs le seul a dépasser la barre symbolique des 1 million de dollars de revenu). Plusieurs de ses anciens coéquipiers sont à ses côtés au sommet. Duke, Bang, Wolf et Bengi - les quatre joueurs suivants sur la liste - ont tous joué aux côtés de Faker lors des championnats du monde.
Sans surprise, les joueurs issus de la LCK et de la LPL dominent le top 20 du tableau. Seuls deux joueurs arrivent à se glisser entre eux : le taïwanais Hung "Karsa" Hao-Hsuan et le croate Luka "Perkz" Perković. Le mid laner de Cloud9 est désormais le joueur occidental le mieux payé. Le titre appartenait auparavant à Paul "sOAZ" Boyer (désormais 29e) qui, après avoir mis un terme à sa carrière de joueur, est désormais le coach de LDLC OL, équipe française qui évolue en LFL.
Rasmus "Caps" Winther (465 399 $) et Martin "Rekkles" Larsson (445 970 $) se sont également glissés dans le top 30, respectivement aux 26e et 27e rangs.
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