Ah, cette phase de dialogues vous rappelle sûrement des souvenirs...
C'est cette scène tellement mythique qui vous attend à chaque début d'aventure Pokémon de la série principale. Rien de mieux que de démarrer ce dossier des 25 ans de la licence, importante dans le cœur de certains joueurs, de poser cette question que vous attendez tous : Quel starter choisissez-vous?
Dans notre cas, ce serait plutôt Salamèche, Kaiminus, Germignon, Arcko, Tiplouf, Vipélierre, Grenousse, Brindibou ou encore Ouistempo. Des choix qui font toujours débat à chaque nouvelle version d'un jeu Pokémon. Toujours l’éternelle bataille entre les trois starters formant un triangle élémentaire entre le type Plante, le type Feu et le type Eau.
Nous avons évoqué les starters mais revenons quand même sur l'histoire de cette licence incroyable.
Pokémon, du Bourg Palette au Stade de Greenbury
Ah... la série Pokémon, une série qui nous a vu grandir avec mais est-ce que vous avez commencé par les premiers épisodes ? Que ce soit le cas ou non, suivons Celebi aux débuts de cette épopée qui fêtera ses 25 ans en février 2021 (le 27 précisément).
Les origines de la licence Pokémon
Si nous vous disons Satoshi, vous voyez peut-être le personnage du dessin animé mais c'est surtout le prénom du créateur de Pokémon. En effet, Satoshi Tajiri a créé cet univers accompagné de son studio Game Freak.
Dans un premier temps, revenons sur son créateur.
Satoshi, de la chasse aux insectes à la création de Pokémon
Né le 28 août 1965 dans le quartier de Setagaya, situé à Tokyo, le jeune Satoshi avait une passion pour les insectes et allait très souvent se balader pour en chercher. En plus de les capturer, il cherchait à les maintenir en vie le plus longtemps possible.
Parmi tous les insectes, il avait une préférence pour les scarabées kuwagata (qui inspira sûrement le Pokémon Scarabrute).
Durant ses années de collège, il s'est pris de passion pour l'univers du jeu vidéo. Il participe à un concours de la société Universal, dans lequel il soumet son idée de jeu nommé "Les Corbeaux de la nuit noire", mais son projet n'est pas retenu.
Malgré cet échec, il décide de poursuivre ses études dans le domaine de l’informatique. Il participe à des concours de conception durant lesquels il rencontre d'autres étudiants passionnés comme lui. Par la suite, il eu envie de créer des jeux vidéo.
En 1982, aidé par des amis, il crée un fanzine (magazine fait par des fans), qui se nommera GAME FREAK, dont le premier numéro est dédié aux mécaniques et aux astuces des jeux de l'époque.
Il est ensuite rejoint par Ken Sugimori, qui le contacte après la parution du premier magazine en 1983. En 1987, il lance la production du jeu Qinty (aussi connu sous le nom de Mendel Palace). Un autre homme, bien connu de l'univers de Pokémon, le rejoint. Il s'agit de nul autre que Junichi Masuda.
Par la suite, il créé le 26 avril 1989, la société GAME FREAK (qui tire son nom du magazine).
Dans le cas où le créateur de Pokémon vous intéresse et que vous voulez en apprendre plus, il existe une biographie à son sujet sous forme de manga que l'on doit à Hiroyuki Kikuta et Akira Tanaka chez Kurokawa dans la collection KuroPOP intitulé Pokémon, aux origines du phénomène planétaire.
GAME FREAK, du premier jeu au phénomène planétaire
Deux mois après la création de la société, le 27 juin 1989, le jeu Quinty sort et est édité par Namco (aujourd’hui connu sous le nom de Bandai Namco). Jeu qui n'a d'ailleurs jamais vu le jour chez nous, en Europe. Il s'écoula à plus de 200 000 exemplaires. Suite à ça, le studio sort deux nouveaux jeux en 1991. Le premier s'intitule Mario & Yoshi qui sortira sur NES et Game Boy le 14 décembre 1991. Il s'écoulera à plus de 4,8 millions d'exemplaires entre sa sortie et 2005 (NES et GB confondus). Le deuxième jeu que l'entreprise crée, en collaboration avec System Sacom, durant cette même année est Smart Ball. Un jeu de plates-formes en 2D dans lequel vous incarnez le Prince Jerry qui devra parcourir des niveaux pour aller sauver la princesse Emi. Petite anecdote sur ce jeu, une suite était prévue mais elle ne sortira jamais puisque le projet a été annulé. D'autres jeux moins connus ont été développés par l'entreprise nippone comme Pulseman pour SEGA sur Mega Drive ou encore Mario and Wario sur SNES pour Nintendo.
C''est en 1996 que Game Freak sort le premier jeu Pokémon, ou plutôt, les deux versions du jeu Pokémon sur lesquelles nous reviendrons dans quelques lignes.
Jusqu'à ce jour, Game Freak est très souvent connu pour faire les jeux principaux de la licence Pokémon mais il est arrivé qu'ils sortent d'autres jeux tel que Drill Dozer le 22 septembre 2005 sur GBA ou encore plus récemment, Little Town Hero qui est sortie en 2019 sur Switch et en 2020 sur PS4, Xbox One et PC.
The Pokémon Company
Pokémon, ce n'est pas que Game Freak puisque c'est une co-entreprise entre Creatures Inc, Nintendo et Game Freak qui gère la licence suite à l'ampleur du phénomène. Cette dernière fût fondée le 23 avril 1998.
Après cet aparté important, revenons maintenant sur le sujet principal de ce dossier après ces quelques présentations, à savoir la licence Pokémon.
Pokémon, d'un simple jeu vidéo au phénomène de société
Tout commence en 1989 avec la sortie de la console portable de Nintendo, le Game Boy et son câble permettant aux joueurs de communiquer. Du moins, c'est grâce à cette fonction et un souvenir qu'il a eu en jouant à Dragon Quest II avec Ken Sugimori que Satoshi Tajiri a pensé au système d'échange. Le fait d'échanger des objets était cool mais il voulait plutôt pouvoir échanger des personnages ou animaux et c'est là que son passé a resurgit et qu'il a pensé aux insectes de sa jeunesse. C'est là que lui vient l'idée de Pokémon. D'ailleurs, avant de s'appeler Pokémon (contraction de Pocket Monster), le projet portait le nom de Capsule Monster.
En 1990, le projet Pokémon est présenté à Tsunekazu Ishira et à Nintendo puis vient 1996 où le japon voit débarquer deux versions d'un même jeu. D'un côté, une jaquette verte et grise avec une espèce de crapaud avec une fleur sur son dos et de l'autre côté, c'est une jaquette grise et rouge ornée d'un dragon bipède dont le bout de la queue est une petite flamme.
Et voilà, le phénomène Pokémon est né, ce 27 février 1996. Certains d'entre nous n'étaient pas nés mais ne vous inquiétez pas puisque Pokémon est transgénérationnel. Et pour l'occasion, revenons sur les jeux de la licence en commençant par les jeux de la série principale.
Pokémon, la série principale
Alors oui, il existe une multitude de jeux basés sur la licence Pokémon mais nous ne traiterons que des jeux officiels en commençant par la première génération.
Pokémon Rouge, Pokémon Vert, Pokémon Bleue ou encore Pokémon Version Jaune sont les quatre jeux formant cette première génération qui permet aux joueurs de capturer, collectionner, échanger ou même se battre avec pas moins de 151 créatures. Bien que le jeu fut sorti au japon en 1996, chez nous, il faudra attendre les versions Rouge et Bleue en 1999 pour voir arriver la licence. Basé sur un gameplay de RPG au tour par tour, Pokémon vient y rajouter son petit grain de sel en plaçant la stratégie dans ce mode de combat par le biais des types de ses créatures. Et oui la fameuse table des types que tant de joueurs redoutent, le type Plante faible face au Feu mais fort contre l'Eau ou encore le type Électrik fort face au type Vol mais faible face au type Sol. Bref, tout un tas de combinaisons pour rendre la stratégie vraiment utile dans le jeu.
Revenons aussi sur le scénario, qui en lui-même, ne casse pas trois pattes à un canard puisque Pokémon, c'est l'histoire d'un jeune garçon qui devient dresseur de Pokémon et qui parcourt le monde pour devenir Maitre Pokémon. Durant son périple, il va affronter différents dresseurs et notamment des champions qui possèdent tous un type préférentiel, Ondine avec le type Eau, Pierre avec le type Roche etc.. La partie la plus innovante de ce jeu fut l'utilisation du câble pour permettre aux joueurs de communiquer entre eux et notamment pour finir le Pokédex qui reste le deuxième but ultime de tout dresseur. D'ailleurs, le fait d'avoir certaines créatures exclusives à une version et pas à l'autre mettait en avant la possibilité d'échanger avec ses amis ou d'autres joueurs.
Quelques mois après la sortie des versions Rouge et Bleue, c'est une troisième version qui vient compléter cette premier génération avec un petit quelque chose d'unique par rapport aux deux autres. En effet, cette version est à l’effigie de la souris jaune et mascotte de la licence, à savoir Pikachu qui est le starter que vous aurez car oui, il n'y a pas de Salamèche, Bulbizarre ou Carapuce lors de votre arrivée au laboratoire du Professeur Chen. Parmi les particularités de cette version, nous retrouvons l'amélioration des graphismes ou plutôt des couleurs, le fait que Pikachu vous suit mais aussi que dans cette version, Pikachu peut avoir l'attaque Surf et Vol, chose qui n'est pas possible normalement. Cette version Jaune fait énormément de clins d’œil au dessin animé Pokémon dont nous reparlerons plus tard dans une section dédiée.
Voilà, la première génération de Pokémon se termine là et le voyage à Kanto s’arrête par la même occasion quoiqu'il se pourrait bien que nous y retournions plus vite que prévu avec cette fameuse deuxième génération qui doit être l'une des meilleurs générations pour pas mal de joueurs dont certains membres de notre chère rédaction font partis.
Et oui, c'est l'époque du Game Boy Color qui voit arrivé cette deuxième génération vous menant à la nouvelle région de Johto. D'ailleurs, pendant que nous jouons aux premières versions, le Japon voit la deuxième génération débarquer dès novembre 1999. Cette fois-ci, aucune version ne sera exclusive puisque les versions Poketto Monsutā Kin et Poketto Monsutā Gin deviendront les versions Or et Argent chez nous dès leur arrivée en avril 2001. À l’effigie de ces deux nouveaux jeux, nous retrouvons deux créatures ailées qui seront les légendaires principaux de la région de Johto. D'un côté Ho-Oh et son Arcenci'Aile et de l'autre Lugia, surgissant des profondeurs grâce à l'Argent'Aile. Côté starter, vous aurez le choix entre Kaiminus, Germignon et Héricendre respectant le triangle élémentaire de base des types Feu, Eau et Plante. C'est la seule génération dans laquelle votre rival vole son starter (oui, oui) qui bien évidemment aura un type défavorable au votre.
Ah la région de Johto, combien de temps passé à chercher à obtenir un Steelix ou un Cizayox avant de comprendre qu'il faut les faire évoluer par échange. Le temps passé à faire des concours de capture en essayant d'avoir la créature qui vous octroiera le maximum de points pour remporter le premier prix. Cette génération a apporté pas mal de changements par rapport à la première génération comme le cycle jour/nuit, les noigrumes et la fabrication de balls spéciales avec ce bon vieux Fargas ou encore l'utilisation de la capacité Coup d'Boule pour secouer certains arbres. Le plus gros ajout de cette génération est l'ajout de couleurs alternatives des Pokémon et notamment avec le fameux et célèbre Léviator Rouge du Lac Colère qui est la version chromatique (ou shiny) de Léviator. C'est à partir de cette génération que la chasse aux shinies a pu commencer même si leur taux était vraiment faible avec une chance d'1/8192. D'ailleurs, petite anecdote mais la chasse aux chromatiques existe sur la première génération mais elle fonctionne par le biais des stats de vos Pokémon mais il ne sera shiny que lors de son transfert vers une version plus récente.
Bref, pour revenir sur cette deuxième génération, elle vous propose de parcourir la région de Johto mais après ça, vous pourrez visiter la région de Kanto, qui est, elle aussi présente dans les jeux vous permettant de raviver la flamme des premiers opus mais en profitant des améliorations graphiques et notamment les couleurs. C'est dans cette génération que la capacité Siphon est devenue une CS qui est d'ailleurs unique aux jeux se déroulant dans la région de Johto.
C'est en décembre 2000 qu'au Japon est apparue la version complémentaire qui mettait en avant non pas Ho-Oh ou Lugia mais bel et bien Suicune, l'un des trois félins de la région de Johto que vous retrouverez tout au long de votre aventure. Pokémon Cristal débarque chez nous le 31 octobre 2001 et permet aux joueurs et joueuses de profiter du meilleur de la deuxième génération avec pas mal d'ajouts par rapport aux versions de base. Parmi ces ajouts, nous retrouvons la possibilité de choisir le sexe de votre personnage (garçon ou fille) mais aussi une animation en début de combat de vos créatures. Pokémon Cristal est d'ailleurs le seul jeu de la série principale a être exclusif au Game Boy Color.
Avant de passer à la troisième génération, il faut savoir que les versions de Pokémon précédemment évoquées sont sorties sur console virtuelle de la 3DS et la version Cristal de la console virtuelle permet de récupérer Célébi via l'utilisation de la GS Ball et même de pouvoir le chasser en version shiny. C'est à l'heure actuelle le seul moyen de l'avoir en chromatique, en plus de l'étude spéciale de Pokémon GO lié au film 23 Pokémon, les secrets de la jungle.
L'époque de la GBA, quelle époque quand même, et pourtant, c'est pas forcément si loin mais depuis Pokémon a bien changé mais bref, nous nous égarons. L'ère de la Game Boy Advance a vu venir les jeux Pokémon Saphir et Rubis en novembre 2002 au Japon et juillet 2003 en Europe. On peut le dire mais le passage de la cinquième à la sixième génération de consoles fait franchir un cap à la licence avec une nette amélioration graphique. C'est aussi avec cette génération que le jeu change pas mal de choses notamment avec l'apparition des capacités spéciales (qui changeront de nom par la suite pour s'appeler talent à partir de la sixième génération) qu'il empreinte au TCG de la licence ou encore la possibilité de visiter certains fonds marins grâce à la CS Plongée. Ces versions vous proposaient de suivre une nouvelle aventure dans la région de Hoenn dans laquelle vous ne retrouvez pas la célèbre Team Rocket mais deux autres Teams qui s'affrontent. D'un côté, nous retrouvons la Team Magma qui a pour objectif de réveiller Groudon tandis que de l'autre côté, c'est à la Team Aqua que nous avons à faire, qui, veut réveiller Kyogre.
Et oui, c'est une lutte sans merci entre la terre et l'eau et selon votre version, vous n'êtes pas du même côté puisque comme les générations précédentes, il y a des Pokémon exclusifs. Groudon pour la version Rubis et Kyogre pour la version Saphir mais ce n'est pas les seuls car il y aussi Séviper et Mangriff ou encore Ténéfix et Mysdibule. Tous ces nouveaux Pokémon qui viennent s'ajouter portant le nombre de Pokémon à 386 avec un ajout de 135 nouvelles créatures pour cette troisième génération. D'ailleurs, ces versions vous ont peut-être marquées notamment avec le passage après Poivressel sur la route 11 où vous avez un combat contre votre rival ou encore l'utilisation du braille pour résoudre les énigmes des golems. En parlant de ça, l'initiative d'avoir mis le code braille dans le manuel de jeu pour permettre aux joueurs de les résoudre par eux même était vraiment intéressant. Cette génération fera aussi apparaitre deux vélos et non plus une bicyclette et chacun d'entre eux aura ses utilités : par exemple, le vélo de course pour emprunter les pentes grâce à sa vitesse ou le vélo crosse qui permet de sauter et donc de passer des endroits inaccessibles autrement. On y note aussi l'arrivée du premier Pokémon changeant de forme en fonction du climat, à savoir le petit Morphéo et aussi des Concours Pokémon que beaucoup d'entre-vous apprécient.
Cette génération fait aussi suite à la deuxième génération avec le système de Pokémon dit fuyards qui prennent la fuite dès que vous avez passé le premier tour. Il existe bien entendu quelques solutions pour empêcher cela comme le talent Marque ombre ou Piège Sable. Passons maintenant au dernier épisode GBA sortie. Vous voyez sûrement déjà duquel on va parler mais si ce n'est pas le cas, voici l'arrivée de Rayquaza sur une jaquette portant le nom de Pokémon Émeraude en septembre 2004 au Japon et seulement en octobre 2005 chez nous. Alors oui, Rayquaza est aussi disponible sur Rubis et Saphir mais cette fois-ci, c'est lui la star. Et oui, le scénario va prendre une autre tournure dans cette version même si la base reste fondamentalement la même, on retrouve quelques changements dont le fait qu'il faudra affronter les deux Teams (Aqua et Magma) et stopper le combat entre Kyogre et Groudon. L'un de nos rédacteurs a une anecdote sur cet épisode puisqu'il a croisé un tarsal shiny durant son aventure et qu'il l'a tué sans pression (c'est honteux !) mais bon on le pardonnera car il était jeune. Bref, revenons maintenant aux nouveautés apportées par la version Émeraude car même si elle complète les versions Rubis&Saphir, elle apporte aussi son lot de nouveautés comme le fait que Rayqauza soit capturable avant la ligue au niveau 45 alors que dans Rubis et Saphir, il est au niveau 70. Vous trouverez aussi un dénommé Scott tout au long de votre aventure qui est là pour vous vendre la Zone de Combat, qui, reste un des endroits vraiment intéressants de cette version. Vous avez la possibilité d'utiliser des Pokémon qui ne sont pas les vôtres pour faire des combats et tout un tas d'autres bâtiments. Dans ce jeu, vous affronterez un nouveau Maitre de la ligue qui est en fait, l'ancien champion d'Atalanopolis qui du coup laissera sa place à Juan, qui comme son nom l'indique est tout simplement un Don Juan.
Pokémon Émeraude ravira les fans de la deuxième génération puisque en complétant le Pokédex de Hoen, vous pouvez avoir un des starters de Johto et donc profiter de leurs nouvelles animations de combat car oui les animations reviennent avec le troisième opus de la région de Hoenn.
Du point de vue stratégique, cette troisième génération vient rebattre les cartes et offrir de nouvelles possibilités aux joueurs en ajoutant les natures influant sur statistiques pour certaines ou en étant neutres pour d'autres ainsi que les capacités spéciales. Ce n'est pas tout car le breeding est devenu plus permissif avec la possibilité de mettre à 50% les chances d'avoir un Pokémon sortant d'un œuf avec la même nature que le parent femelle si ce dernier tient une Pierre Stase. De plus, le talent Synchro permet d'avoir une chance sur deux de rencontrer un Pokémon de même nature si la créature avec ce talent est en première position dans votre équipe. La dernière chose et non des moindre est l'apparition des combats duos qui apporte une nouvelle dimension aux jeux de la licence.
Et voilà, nous arrivons à la console de Nintendo avec deux écrans, la Nintendo DS, qui verra pas moins de 9 jeux de la série principale sortir. En premier, ce sont les opus de la quatrième génération qui arrivent avec en septembre 2006, au Japon, Pokémon version Diamant et Pokémon version Perle. Elles arriveront quasiment un an plus tard chez nous le 27 juillet 2007. Cette fois-ci vous incarnez Aurore ou Louka. Dès le début, vous êtes mis dans le bain avec une référence à la deuxième génération et au fameux Léviator Rouge. Encore une fois, cette nouvelle génération apporte son lot de nouveautés avec des innovations comme la Pokémontre qui utilise la fonction tactile du deuxième écran. Ce n'est pas tout puisque nous retrouvons le cycle jour/nuit qui fait son grand retour. De nouveaux Pokémon fixes sont aussi de la partie avec des conditions bien spécifiques comme c'est le cas pour Spiritomb ou Motisma.
Une version complémentaire voit le jour le 13 septembre 2008 au Japon et le 22 mai chez nous du nom de Pokémon Platine offrant une modification du scénario et une nouvelle forme à Giratina qui devient le légendaire de cette version. Tout un tas de petites modifications ont lieu et parmi elles l'augmentation du nombre de Pokémon dans le Pokédex de Sinnoh ou encore l'apparition du Monde Distorsion. La Zone de Combat fait également son retour ressemblant au style de Pokémon Émeraude.
Avec cette nouvelle génération basée sur le thème de l'espace-temps, on a l'arrivée du GTS ou Global Trade Station qui permet aux joueurs du monde entier de s'échanger pour la première fois des créatures par le biais d'internet. on notera aussi l'arrivée d'une nouvelle Team dont font partie Mars, Hélio et Jupiter. Le marais remplace le très célèbre Parc Safari. Côté nouveaux Pokémon, nous avons pas moins de 107 nouvelles espèces portant le nombre de ces créatures à 493.
Côté shiny hunting, c'est une nouvelle méthode qui arrive avec le Poké-Radar vous permettant de faire une chaîne de Pokémon qui une fois montée à 40 vous octroyer un taux maximal de rencontre d'un shiny.
Côté stratégie, c'est la génération qui vient apporter deux choses vraiment intéressantes, le Magnéto VS pour enregistrer vos combats en ligne et la séparation des attaques en spéciale ou physique selon les capacités et non plus le type.
Comme pour la GBA, la DS a eu le droit à son remake. Cette fois-ci, c'est la deuxième génération qui revient dans deux opus du nom de Pokémon Or HeartGold et Pokémon Argent SoulSilver. Sortie en septembre 2009 au Japon et mars 2010 en Europe, ces versions reprennent l'histoire de Pokémon Or et Argent en les remettant au goût du jour et en proposant plus de créatures à capturer. Accompagné d'un petit gadget nommé le Pokéwalker qui est une sorte de Tamagotchi vous permettant de vous balader avec votre Pokémon et de même capturer des créatures plus ou moins rares.
Dans cette version, un nouveau lieu apparait qui vous permet de faire des compétitions sportives avec vos créatures (oui, oui !). C'est via le Pokéathlon que vous pourrez participer à des compétitions proches de celles des jeux Olympiques et mine de rien, c'était assez originale et fun à faire. Un autre changement apporté par ces remakes est que votre Pokémon vous suit par tout. Cette feature qui disparaitra de nouveau avant de revenir sur Nintendo Switch mais nous en reparlerons plus tard. Revenons un peu sur ce remake en disant une dernière chose à son sujet mais en important Arceus, il est possible d'obtenir un œuf de Giratina, Dialga ou Palkia (Et oui un œuf de légendaire !).
On arrive désormais à la cinquième génération, qui reste l'une des plus abouties sur pas mal de points. En septembre 2010, Pokémon voit le jour en noir et blanc avec Pokémon version Noire et Pokémon version Blanche représentant le Yin et le Yang. C'est seulement en mars 2011 que ces versions arriveront chez nous. Dans ces versions, le joueur incarne Ludivine ou Ludwig dans la nouvelle région d'Unys qui comporte pas moins de 156 nouveaux Pokémon qui forment le Pokédex régional d'Unys. D'ailleurs, aucun des anciens Pokémon ne peut être capturé dans ces versions laissant place uniquement aux nouvelles créatures. Durant votre voyage, vous faites la rencontre d'un jeune garçon mystérieux du nom de N qui fera une apparition récurrente dans votre aventure. Ce personnage dit être capable de comprendre les Pokémon mais au fur et à mesure de vos rencontres, il doutera et se posera des questions en vous voyant bien traiter vos créatures. Il est le premier dresseur important vous faisant face avec un Pokémon légendaire dans son équipe mais il est aussi le premier à changer entièrement son équipe à chacune de vos rencontres. Cette génération viendra aussi apporter deux nouveaux modes de combat, à savoir le combat Rotatif ainsi que le combat Trio. Le combat Trio est tout simplement du trois contre trois mais le Rotatif est un peu plus subtil, c'est du trois contre trois mélangé à du un contre un. Vous avez trois Pokémon sur le terrain mais seul un d'entre eux exécute une action mais il est possible de faire une rotation vers la gauche ou la droite pour changer de créatures. On oubliera pas non plus le Pokémon Dream World ou encore les combats duo contre les Pokémon sauvages et même le changement de saison qui avait un certain intérêt pour explorer ou certaines formes de Pokémon.
Pokémon version Noire et Pokémon version Blanche ont connu une suite qui est sortie en 2012 (juin au Japon et et Octobre en Europe) sous le nom de Pokémon Noir 2 et Blanc 2. L'histoire du jeu prend place deux ans après l'histoire des premiers opus et il s'agit du premier jeu Pokémon faisant suite directement au précédent dans la même région. Vous commencez en incarnant Écho ou Mélis à Pavonnay et non Renouet et la région a légèrement changé. Cette fois-ci, ce n'est pas Reshiram ou Zekrom qui sont les légendaires vedettes mais Kyurem sous deux formes (Kyurem Noir et Kyurem Blanc) grâce au Pointeau ADN. C'est dans ces versions que les premières fusions de Pokémon ont vu le jour. Bianca et Tcheren ne seront plus vos rivaux mais vous les rencontrerez quand même mais dans un autre rôle. Vous vous souvenez sûrement du Léviator shiny ? Cette version vous propose deux dragons chromatique Griknot ou Minidraco dans un premier temps puis un Tranchodon shiny par la suite en récompense du Pokédex régional. Noir 2 et Blanc 2 viennent clore le cycle des jeux de la série principale en 2D pour laisser place à une nouvelle ère dans le monde dans Pokémon.
La 2D pour Pokémon s'est bel et bien fini et la 3D arrive avec la nouvelle console de Nintendo, la 3DS. Elle est accompagnée de la sixième génération qui prend place en France. Ainsi la France devient la région de Kalos dans Pokémon et cela nous donne les versions Pokémon X et Pokémon Y sorties en octobre 2013 (7 ans déjà ?!) et pour la première fois, c'est une sortie mondiale qui a lieu en même temps. Le monde entier découvre l'univers des petits monstres de poche en 3D avec quelques nouveaux Pokémon. Au total, ce sont 72 nouvelles créatures qui rejoignent votre Pokédex dont font partie Amphinobi Yveltal, Xernéas ou encore Flambusard.
Une nouvelle mécanique de combat arrive, elle aussi, permettant à certains Pokémon de pouvoir surpasser l'évolution grâce au système de Méga-évolution. D'autres changements sont aussi de la partie comme le Multi Exp qui passe d'un objet à tenir à un objet rare ayant effet sur toute votre équipe qui est désactivable. Le type Acier perd ses résistances face aux types Ténèbres et Spectre. L'ajout du SPV pour faire les EVs de vos Pokémon via des punchingball et des mini-jeux sur l'écran tactile.
Évoli aura une nouvelle évolition qui portera son nombre d'évolutions à 7 avec l'arrivée de Nymphali. Cela nous permet de rebondir sur l'ajout du type Fée et de ce fait certains Pokémon comme Mélofée ou Rondoudou ont changé de type pour passer du type Normal à Fée. Ce type est faible face au Poison et à l'Acier mais n'est pas affecté par le type Dragon et c'est une grande première qu'un nouveau type contre enfin les dragons. On vous rappelle qu'avant, seul le type Dragon et le type Glace était super efficace contre le type Dragon.
On notera aussi l'apparition des combats en hordes vous permettant d'affronter 5 créatures en même temps. D'ailleurs, ce système de hordes est devenue une méthode de chasse aux shiny. En parlant de shiny, ces jeux sont le Graal en terme de méthodes puisqu'on y retrouve la pêche à la chaine, les hordes, le Pokéradar (de retour !), la méthode Masuda, le safari des amis ou encore le soft reset. De plus, le taux de rencontre d'un Pokémon chromatique passe de 1/8192 à 1/4096. Malgré de bonnes idées, les jeux Pokémon X et Pokémon Y pouvait provoquer un sentiment de frustration auprès des joueurs au vue des nombreuses zones non accessibles ou même du fait qu'il puisse être trop ambitieux pour de la 3D notamment avec les chutes de FPS lors des combats en hordes.
Pokémon Y et Pokémon X ne sont cependant pas les seules versions de la sixième génération puisque accoutumé du fait, Game Freak avait déjà sortie les deux premières générations en remake et dans la logique des choses, la troisième génération allait forcément y avoir le droit. Chose faite avec l'arrivée de Pokémon Saphir Alpha et Pokémon Rubis Oméga le 21 novembre 2014 sauf en Europe ou il faudra attendre quelques jours (26 novembre) de plus pour en profiter.
Dans ces nouvelles versions, Kyogre et Groudon ont le droit à une nouvelle forme que l'on appelle la Primo-Résurgence. Bien que des changements sont apportés, vous revivez l'aventure des versions Rubis et Saphir remis au goût du jour en ajoutant un épisode post game mettant en scène Deoxys et Rayquaza pouvant méga-évoluer ! C'est la première fois que Deoxys est capturable dans un jeu par le biais de son scénario et non d'un événement. Le Navi-dex fait aussi son entrée en tant que nouvelle mécanique de chasse.
Ce n'est pas tout, de nouvelles méga-évolutions sont aussi disponibles dans cet opus, qui jusqu'à ce jour, est le dernier a utiliser cette mécanique. On y retrouve aussi le Pikachu cosplayeur, un Pikachu un peu spécial mais qui nous a tous servi au moins une fois pas vrai ? En tout cas, quel bonheur de retrouver ces remakes même si, on se le cachera pas mais certains problèmes récurrents aux versions X et Y sont toujours présents. On peut quand même lui pardonner en utilisant notre flûte Éon pour voler sur le dos de Méga-Latias ou Méga-Latios et découvrir la région de Hoenn vu du ciel et pourquoi pas y trouver des zones à visiter ? Dernière petite anecdote sur ces deux versions mais elles sont les premières à avoir eu une édition avec un Steelbook.
Et voilà, la sixième génération touche déjà à sa fin pour enchainer sur la septième génération qui a le droit, tout comme Rubis Oméga et Saphir Alpha, à une petite démo. Cette démo vous permet, par ailleurs,de récupérer le fameux Sachanobi dont nous parlerons dans la section dédiée au dessin animé. Nous voici désormais en novembre 2016 où sortent les jeux Pokémon Soleil et Pokémon Lune le 18 au Japon et le 23 chez nous. Ces épisodes se passent dans la région d'Alola, qui est, la première région dans laquelle il n'y a pas d'arène car oui, c'est bel et bien le tour des îles et non un voyage pour trouver les arènes qui vous attend. Et oui, ici point d'arène mais des épreuves qu'il faudra passer pour atteindre la ligue et devenir le premier maitre de la région !
Dans ces versions, on oublie les méga-évolutions et on laisse place aux Pokémon dominants. On y ajoute aussi une autre mécanique de combat du nom de capacité Z qui permet à un Pokémon ayant un cristal Z d'effectuer une capacité Z. De plus, une nouvelle espèce de créatures arrive venant d'autres dimensions du nom d'Ultra-Chimères... Accompagnant ces monstres, un nouveau type de ball fait son apparition spécialement pour eux qui porte le nom d'Ultra ball (ou Beast Ball en anglais pour éviter la confusion avec les Hyper Balls).
Soleil et Lune sont les premiers jeux à proposer un légendaire capable d'évoluer avec Cosmog qui pourra évoluer en Cosmovum puis en Solgaleo ou Lunala. Ce sont aussi les premiers jeux à oublier le système de CS au profit de montures Pokémon comme Dracaufeu pour remplacer Vol ou Tauros pour détruire les rochers. Bien entendu, cette nouvelle génération apporte aussi de nouvelles créatures mais pas que puisqu'en plus des 89 nouveaux Pokémon, certains Pokémon de la première génération ont le droit à un coup de neuf avec une forme régionale du nom de forme d'Alola. Avec ces formes, c'est un renouveau pour ces créatures changeant complétement le type et leurs capacités. On y retrouve aussi les gardiens d'Alola qui sont les quatre Pokémon totems des îles de la région qui veillent sur les habitants et les Pokémons. C'est aussi eux qui choisissent les Doyens des différentes îles.
Dans ces versions, les Pokémon sauvages peuvent appeler des congénères à l'aide et c'est d'ailleurs l'un des moyens pour obtenir certains Pokémon rares ou même avoir un Pokémon précis en shiny via cette méthode portant le nom de méthode S.O.S. Nous n'avons pas oublié le fameux mode exclusif à cette septième génération surfant sur la vague mais voici le mode Bataille Royale dont le Professeur Euph.. Hum, pardon, Royal Mask a le secret !
Presque un an après, l'aventure dans la région d'Alola revient avec des version plus de Soleil et Lune portant les noms de Ultra Soleil et Ultra Lune. Et oui, c'est le 17 novembre 2017 que ces versions débarquent dans le monde entier. Bien que l'histoire soit pas mal similaire aux opus précédents, l'absorbeur de lumière qu'est Necrozma est mis en avant et dispose de nouvelles formes en fusionnant avec Solgaleo et Lunala. De nouveaux personnages apparaissent et la possibilité de voyager dans d'autres dimensions via Solgaleo ou Lunala s'ajoute pour vous permettre de trouver des créatures légendaires venant d'anciennes générations. Parmi les nouveautés, vous retrouvez aussi le surf à dos de Démenta. Ultra-Soleil et Ultra-Lune viennent conclure l'épopée Pokémon sur 3DS. Une épopée qui nous a permis de découvrir ou re découvrir certaines régions et de nouvelles créatures en plus d'apporter son lot de mécaniques. Il est désormais temps de laisser place à la prochaine console de Nintendo.
Le 3 mars 2017, ce jour où la Nintendo Switch est sortie mais il faudra attendre 2018 pour voir arriver Pokémon sur cette console avec, non pas une nouvelle génération mais un remake. on vous arrête tout de suite, non ce n'est pas le remake de la quatrième génération mais bel et bien celui de la première génération (quoi ?! Encore !). La première génération revient sur le devant de la scène avec un jeu basé sur la version Jaune et jouable avec une seule main.
Ainsi, le 16 novembre 2018 sort Pokémon Let's Go Pikachu et Let's Go Évoli, qui viennent apporter leurs lots de nouveautés. Certaines sont plutôt intéressantes comme le fait de voir les Pokémon dans la nature ou encore avoir le premier de votre équipe qui vous suit ou vous sert de monture volante (ou non). L'esprit de la première génération renait et permet à tous de découvrir ou se replonger dans cet univers. Néanmoins, le système de capture largement inspirée de Pokémon GO laisse à désirer enlevant le système de combat pour laisser place uniquement la phase de capture en permettant aux créatures de fuir à un moment.
Dans ces versions, vos starters seront respectivement Évoli ou Pikachu mais il sera possible d'obtenir les trois starters d'origine, que ce soit par le biais de références à certains passages du dessin animé ou dans la nature. Ce jeu est le premier jeu Pokémon de la série principale à permettre à un deuxième joueur de rejoindre la partie en mode local. Même si le mode multijoueur n'est pas forcément le plus poussé, cela reste agréable de pouvoir en profiter. On y retrouve aussi les personnages de Blue, Red et Green qui restent des dresseurs mythiques de la licence et que vous pourrez combattre. Si vous vouliez retrouver vos créatures des générations 2 à 7, ce ne sera pas avec cette version puisqu'elle inclue uniquement les 151 premiers Pokémon.
Pokémon Let's Go Pikachu et Let's Go Évoli sont d'ailleurs les premièrs et seuls jeux à être compatibles avec Pokémon GO à l'heure actuelle. Rassurez-vous, Pokémon ne s'est pas arrêté là sur Switch puisqu'une nouvelle région a été découverte, la région de Galar.
Prenez vos billets et direction la région de Galar inaugurée le 15 novembre 2019 avec Pokémon Épée et Pokémon Bouclier mettant en avant Zacian et Zamazenta et la huitième génération. Encore une fois, la licence connait un nouveau tournant avec l'apparition des Terres Sauvages. Une zone vaste et étendue où les Pokémon sauvages vivent et apparaissent selon le temps. Cette nouvelle génération emprunte des bonnes idées d'autres opus comme l'apparition des créatures sur votre chemin ou l’abandon des CS au profit d'un vélo sophistiqué.
Côté scénario, on retourne à quelque chose de plutôt classique avec les fameuses arènes ou plutôt stades dans cette région. Même si le scénario est sympa, ce n'est pas forcément ce dont nous nous souviendrons ou peut-être la partie post-ligue avec les coupes de cheveux de Jean-Fleuret et Jean-Targe. Bref, revenons un peu sur cette génération.
Pokémon Bouclier et Épée vous permettent d'avoir une caméra libre, chose qui n'est jamais arrivée avant dans Pokémon. De plus, ce sont les premiers jeux principaux à bénéficier de DLC rajoutant de nouveaux Pokémon à avoir pour agrandir votre Pokédex car, oui, cette version ne contient pas tous les Pokémon. Ce fut d'ailleurs quelque chose qui en a énervé plus d'un mais au final, n'est-ce pas mieux ainsi pour permettre aux jeux suivants de proposer d'autres Pokémon et par la suite compléter le Pokédex national via uniquement des versions sur Nintendo Switch ?
Revenons sur les Pokémon puisque cette version vient porter le nombre total à 893 en comptant les extensions d'Isolarmure et de Couronneige. De nouvelles formes régionales font aussi leurs apparitions comme Canarticho de Galar. Oh, on dirait qu'on a oublié un truc plutôt important, le Dynamax. Comme chaque génération, une spécificité lui est propre et c'est le Dynamax faisant devenir vos Pokémon géants en changeant leurs attaques en fonction des types de ces dernières. Certains Pokémon peuvent aussi changer de forme en grandissant, c'est le phénomène de Gigamax dans ce cas-là.
Grâce à ce phénomène, la région de Galar permet aux joueurs de faire des Raid Dynamax puis par la suite avec la deuxième extension, ce sont des expéditions Dynamax auxquelles ils peuvent participer. En parlant d'extensions, L'île solitaire de l'Armure est sortie le 17 juin 2020 et permet aux joueurs de découvrir Wushours quant aux Terres Enneigées de la Couronne, sortie le 23 octobre 2020, c'est Silveroy et son fidèle destrier qui sont à l'honneur. Le retour de pas mal d'objets utiles pour la stratégie font aussi leurs retours via ces extensions ou sont plus faciles à obtenir. Le deuxième DLC permet d’obtenir un objet du nom de Patch talent qui change le talent de votre Pokémon en son talent caché.
Et voilà, c'est là dessus que nous allons passer sur les spin-off de la licence et, que diable, il y en a ! C'est partie pour la seconde page dédiée aux Spin-Off de Pokémon !