Codemasters, qui en connaît un rayon en matière de simulation automobile revient, cet été pour nous présenter le fleuron de la Formule 1 dans une version 2019 survitaminée. F1 2019 nous promet, en plus des modes classiques, plusieurs nouveautés et améliorations intéressantes pour nous plonger encore plus dans le monde de la Formule 1. Disponible le 28 juin sur PS4, Xbox One et PC, F1 2019 sera placé cette année sous le signe de la rivalité, et qui dit rivalité en F1, dit Ayrton Senna et Alain Prost, les deux pilotes légendaires qui se sont livré une bataille féroce pendant plusieurs années et qui feront leur apparition dans diverses courses.
- Genre : Course automobile, Simulation, Sport
- Date de sortie : 28 juin 2019
- Plateforme : PS4, Xbox One, PC
- Développeur : Codemasters
- Éditeur : Codemasters
- Prix : 49,99€ sur PC, 54,99€ sur PS4 et Xbox One
- Testé sur : PC
Dix ans et pas une ride
Une année spéciale pour Codemasters qui fête ses 10 ans a l'occasion de la sortie de F1 2019. Une pression supplémentaire alors que F1 2019 est annoncé comme l'épisode le plus complet et le plus ambitieux de la licence. Ambitieux n'est peut-être pas tellement approprié, car dans F1 2019, peu de choses révolutionnent le genre, la plus grosse nouveauté étant l'arrivée de la F2. Néanmoins, l'interface a complètement été redessinée et offre un meilleur aperçu des divers modes de jeux qu'offre cette cuvée 2019, pour le plaisir des yeux. Un nouvel onglet F1 eSports Series fait également son apparition et permet de scruter les résultats des joueurs/pilotes, qui au passage est un championnat riche en suspense. En ce qui concerne la difficulté, il est évident que la Formule 1 est un sport automobile qui demande un certain coup de volant, aussi, les paramètres de conduite offrent un large éventail de choix qui s'adapte au mieux de votre style de conduite et qui évite ainsi à certains joueurs d'être mis de côté. F1 2019 se veut être un jeu ouvert, réaliste et complet, et il y est parvenu.
Ferme la porte y'a le rookie dans l'sas
Rentrons directement dans le vif du sujet. Élément central de la franchise Formula 1, le mode Carrière est un incontournable et permet aux joueurs de devenir un pilote aspirant au titre de champion du monde et du surnom d'homme le plus rapide du monde. Avec un mode Carrière qui ne révolutionnait pas le genre dans F1 2018 où vous pouviez mettre sur la touche notre très cher Lewis Hamilton dès la première année en F1, nous avons cette fois-ci une bien meilleure façon de développer notre jeune carrière. "Comment ?" nous direz-vous, eh bien tout simplement en implémentant la F2, la deuxième division ou, autrement dit, l'avant-dernier échelon avant d'atteindre l'élite mondiale des pilotes. Après avoir choisi une des écuries et académies officielles de la F2, vous démarrerez donc en tant que numéro 1 du classement des pilotes F2 au coude-à-coude avec votre plus grand rival, Devon Butler. Du reste, c'est a vous de jouer, votre conduite, votre approche du circuit et votre talent joueront un rôle essentiel sur le classement final et surtout les termes de votre futur contrat avec votre prochaine écurie.
Avec quelques scènes de conflit avec Devon ou encore les conseils avisés de votre ami et second pilote de votre écurie, Lukas, où là encore, c'est assez scénarisé et plutôt correct sans trop être époustouflant, vous voilà maintenant aux portes de la Formule 1, où il vous faudra encore une fois faire un choix difficile. Vous serez guidé par votre agent Emma, le champion du monde des constructeurs Mercedes, l'éternel second Ferrari, les outsiders Aston Martin Red Bull ou encore les Français de chez Renault, c'est une question de goût principalement mais aussi d'avantages, car comme dit précédemment, vos performances en F2 vous ont octroyer plus ou moins d'avantages en fonction de votre académie. Néanmoins, une petite déception nous vient en tête lors de ce choix déterminant, car toutes les écuries sont intéressées pour vous signer dans leurs rangs, nous aurions aimé que les petites écuries soient plus à même de nous signer afin d'améliorer le côté "rookie" et par la suite signer dans une écurie plus performante. Là, c'est du tout cuit dans l'assiette, et c'est franchement dommage. Côté circuit, on retrouve les 21 circuits officiels du championnat, de Bakou à Spa-Francorchamps en passant par notre cher et tendre Circuit Paul Ricard, tout y est pour vivre une saison de F1 sous les meilleurs auspices.
Ce soir, je serai le plus beau des padocks
Contrairement à son prédécesseur, F1 2019 accueille davantage d'options de personnalisation, dès lors que vous créez votre pilote, vous pouvez changer le design de votre casque, vos gants et votre combinaison. Une option un peu bling-bling qui n'apporte pas réellement d’intérêt, mais qui peut être un objectif pour débloquer des éléments dits "premium" après avoir obtenu de la monnaie virtuelle, en jouant en multijoueur. En parlant de ça, le multijoueur de F1 2019 a subi une refonte au niveau du système de réputation. Dorénavant, il ne sera plus possible d’enquiquiner les autres a tout bout de champ et de jouer les trolls sur le circuit. Si vous voulez vous mesurer comme il se doit aux autres pilotes du globe, un niveau de réputation vous sera attribué en fonction de la cohérence, de la qualité et des performances de votre conduite. Une amélioration qui fait bien plaisir, car Codemasters a écouté sa communauté, et c’est tant mieux.
"Je ne suis pas taillé pour être deuxième ou troisième. Je suis taillé pour gagner." - Ayrton Senna
Élément marketing à part entière, Aryton Senna et Alain Prost, les deux pilotes légendaires de Formule 1 des années 90 sont à l'affiche de l'édition Légendes de F1 2019. Et pour faire les choses en grand, les deux pilotes ont été modélisés ainsi que leurs monoplaces, respectivement la McLaren MP4/SB et la Ferrari F1-90, le tout jouable sur 8 défis. Sur le papier, ça vend du rêve, soyons honnête, mais en jeu, la déception est grande. Au final, ces défis sont similaires aux autres défis (rétro, F1 et F2), à savoir des contre-la-montre, des défis de dépassement et puis c'est tout, aucun mode de jeu à part entière, aucune interaction avec les deux pilotes, on reste sur notre faim. Pourquoi ne pas s'être inspiré du mode Carrière et de ce côté scénarisé pour nous remémorer les événements majeurs des Grands Prix des années 90 ? Nous sommes partagés entre frustration et colère, Codemasters a vraiment loupé le coche en négligeant ce point et ce qui devait être un argument commercial pourrait se retourner contre eux, car il y avait clairement mieux à faire.
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