Inazuma Eleven Go Chrono Stones Brasier & Tonnerre : Le Test
Avec une trilogie sur DS (le 3e est paru sur 3DS chez nous) et un épisode intitulé Go sur 3DS, la série Inazuma Eleven est partout, que ce soit en jeu, manga ou animé. Au bout de son 5e épisode (déjà), la série réussit-elle encore à nous surprendre comme au premier jour ? Vous le saurez de suite, si tant est que vous lisiez ces lignes.
Inazuma Eleven Go Chrono Stones Brasier et Tonnerre - Bande annonce
Fiche du jeu |
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Titre du jeu : Inazuma Eleven Go Chrono Stones Brasier et Tonnerre Genre : RPG Développeur : Level-5 Site officiel : Ici Plateformes : 3DS Prix : De 35€ à 45€ selon les revendeurs |
Petit tour du propriétaire
Inazuma Eleven n'est pas une si jeune saga que ça. Démarrée en 2008 au Japon et en 2011 en France, elle est divisée en 2 saisons. Inazuma Eleven, trilogie parue sur DS (le 3e est paru sur 3DS chez nous), et Inazuma Eleven Go, dont le premier épisode est sorti l'année dernière. Inazuma Eleven Go 2 (ou Chrono Stones chez nous) est donc le 5e épisode d'Inazuma Eleven à paraître chez nous. Sorte de mélange parfait entre Pokemon et Captain Tsubasa (Olive et Tom), on y joue les matchs du club de foot de l'école de Raimon. La particularité de ces matchs : les joueurs peuvent utiliser des techniques spéciales. Les joueurs peuvent donc tirer des boules de feu et invoquer les éléments pour réussir des dribles. Plus important encore. Depuis l'épisode Go, ils peuvent faire appel à des invocations. Ce qui a fait le succès du premier Inazuma, c'est aussi son écriture. Le jeu propose un univers et une histoire longue et bien plus travaillée que celle de ses homologues (Pokémon, par exemple). Il propose une véritable aventure, en véhiculant les valeurs de l'amitié et du respect. Mais Inazuma c'est surtout de la folie pure et des matchs qui feraient rougir nos amis Olive & Tom et leurs terrains de 5 km. Entrons donc dans le monde fou d'Inazuma Eleven.
Le premier tir de Victor a déjà une belle gueule, clairement.
Nom de Zeus !
On s'attendait à un scénario classique pour le retour des aventures d'Arion Sherwind, on a eu tout le contraire. Pas d'énième tournoi de football, on a affaire à quelque chose de plus grande ampleur. Le football est en danger. Une organisation venue du futur du nom d'El Dorado envoie des agents à notre époque pour faire disparaître les moments clés qui ont permis à Arion et ses amis de découvrir le football. Avec l'aide de Fei, un être venu du futur, et Wunderbar, un ours en peluche qui parle, vous allez devoir corriger les problèmes causés par El Dorado et former l'équipe ultime afin de les empêcher de nuire. C'est vrai qu'en lisant le scénario, on peut se demander quel genre de drogues les petits gars de Level-5 ont pris pour l'écrire. Eh bien ils ont pris un peu de joie, un peu d'amour mais surtout de la passion, des tonnes et des tonnes de passion.
L'histoire qui va vous tenir 30 heures sur votre 3DS est extrêmement bien ficelée et diablement originale. Remplie à ras-bord de rebondissements en tous genres, elle véhicule énormément de bonnes choses, que l'on ait 7 ou 77 ans. Sans vous faire pleurer, elle vous fera passer par tous les sentiments possibles et inimaginables tant ses personnages sont attachants. Celle-ci a aussi des vertus pédagogiques puisque, si on ne s'y attarde pas beaucoup, on apprend beaucoup des époques traversées. Celles-ci sont d'ailleurs très bien choisies et chacune à sa particularité, mais je vous laisse la surprise de découvrir où vous allez voyager, mais surtout quand. Ce scénario fait plus que jamais le pont avec la trilogie précédente, et on vous recommande donc d'avoir joué au moins au tout premier volet de la DS pour vous atteler à Go 2. Ce n'est pas très handicapant, mais c'est bien plus utile pour comprendre la totalité des dialogues, ceux-ci étant relativement nombreux. Une bonne partie des dialogues sont doublés en français, mais le doublage est très inégal selon le personnage, ce qui nuit parfois à notre implication dans certains dialogues. De plus, il est impossible de choisir les voix japonaises. L'histoire d'Inazuma Go 2 se hisse au top de la série avec celle du premier épisode, plus touchante mais moins originale. Inazuma a pris des libertés avec son univers, et ça fait plaisir.
Voici donc le mystérieux Fei Rune et son ami Wunderbar, l'ours en peluche qui parle.
Par les météores de Pégase !
Fans d'animés à l'ancienne, vous allez vous éclater dans Inazuma Go 2. Vous trouviez que les combats n'étaient pas assez perchés avant ? Inazuma Go 2 intègre pour vous deux grosses nouveautés. Tout d'abord, l'armure d'esprit guerrier. Utilisant le même emplacement que l'esprit guerrier, elle permet à notre personnage de revêtir une armure liée à celui-ci. L'armure revêtue, toutes ses techniques seront gratuites jusqu'à l'épuisement de celle-ci. La deuxième nouveauté, c'est le Miximax. S'ils peuvent se transformer et porter des armures, pourquoi ne pourraient-ils pas fusionner ? C'est ce qu'on dû se dire les développeurs avant de créer cette excellente idée, qui sert aussi bien l'histoire que le gameplay. Le Miximax, c'est donc la capacité de fusionner le talent de deux personnes.
Je ne vous dévoilerai pas le reste du jeu, mais le premier Miximax qu'on peut faire, c'est quand même entre un humain et un T-Rex. Imaginez sur quoi ça peut dériver par la suite. Les miximax vous rendent plus puissants et vous donnent accès à de nouvelles techniques dès que vous les utilisez. On se perd un peu entre les esprits, les armures et les miximax durant la première moitié du jeu. On se demande lequel est le plus important à utiliser à l’instant T, et on est un peu déboussolé devant toutes ces transformations. Mais ça vaut le coup d'apprendre à les utiliser tant les matchs sont jouissifs après les avoir maitrisés. On a presque l'impression de jouer avec des forces qui nous dépassent, et c'est ça l'esprit Inazuma Eleven. Après, en dehors de ça, il n'y a pas énormément de nouveautés en termes de gameplay. Le système n'est pas transcendé, il est simplement étoffé, mais par de très bons ajouts.
Voici donc à quoi ressemble un Miximax.
C'est beau, c'est complet
Côté technique, hormis quelques rares ralentissements, Inazuma Eleven Go 2 est un régal pour les yeux comme pour les oreilles. Le jeu est sorti il y a plus de deux ans au Japon et c'est à peine perceptible. Il possède une ost très typée « animés à l'ancienne » et un aspect visuel magnifique. Les techniques, malgré leur nombre, sont toutes différentes et disposent d'animations distinctes. Le jeu dispose encore une fois de séquences en dessin animé, qui sont encore une fois un régal pour les yeux, et converties en 3D, s'il vous plaît. Il y a parfois quelques erreurs au niveau de la profondeur, mais c'est bien trop rare pour être handicapant. Parlons-en de cette 3D beaucoup trop peu exploitée sur les jeux 3DS d'aujourd'hui. Ici, c'est l'éclate. Entre ballons qui fusent à pleine vitesse dans des tornades de feu et invocations magistrales, la 3D fait son maximum pour nous en mettre plein les yeux. On vous conseille d'ailleurs de faire le jeu en 3D si vos yeux la supportent. Ce n'est pas indispensable, bien sûr, mais c'est si rare de voir une bonne 3D que c'est toujours bon à prendre. Avec la New 3DS et sa meilleure 3D, on a hâte de voir ce que Level-5 peut nous proposer. Passons faire un petit tour du côté du contenu, pour finir. Une trentaine d'heures pour l'histoire principale, et une bonne dose de contenu après celle-ci : des persos à débloquer/acheter, des nouveaux matchs amicaux et des tonnes de bonus cachés dans les époques que vous traversez.
Les cinématiques en dessin animé en mettent toujours plein la vue.
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Les plus et les moins |
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Un scénario intelligent et original pour ce genre de productions. | Doublages français inégaux | ||||
Le gameplay encore étoffé pour plus de folie | Pas de voix japonaises | ||||
Visuellement au top, 3D bien exploitée | Quelques ralentissements | ||||
Une cartouche remplie de contenu | Peut-être un poil facile | ||||
Un univers toujours aussi attachant |