Mario Kart DS
Retour sur Mario Kart DS qui est, comme son grand frère sur Gameboy Advance, un des épisodes les plus plébiscités de la série.
Genre : Jeu de Course
Développeur : Nintendo
Editeur : Nintendo
Support : DS
Argus : 14€ (bon état)
PEGI : Tout public
Citroën DS
Deuxième épisode nomade de Mario Kart à voir le jour, MKDS est dans la droite lignée de ses prédécesseurs, non sans faire voler en éclats les quelques originalités apportées par Double Dash. Sans savoir si ce choix a été motivé par des considérations techniques ou simplement pour satisfaire des joueurs mécontents de la direction empruntée par l'épisode Gamecube, cet opus revient donc à un pilote par véhicule pour un titre renouant avec Super Circuit et SMK, les pièces en moins.
Ça n'empêche pas le jeu d'avoir une patate d'enfer et de compter parmi les plus rapides de l'imprimante à billets de Nintendo, les dérapages turbo étant plus que jamais de mise. Au contenu conséquent, Mario Kart DS dispose de trente-deux courses divisées en deux catégories : les tracés Nitro et les tracés Rétro. Les seize premiers sont les circuits inédits à cet épisode et les seize autres sont des rééditions provenant des anciens titres de la licence. Sachant toujours comment faire vibrer la corde nostalgique des joueurs, Nintendo a encore eu ici une idée de génie pour faire du neuf avec du vieux de qualité.
Carapuce rage
En dehors des nouveaux objets comme la Bill-Balle, la Bob-Omb ou la méduse Bloups, la plus grosse nouveauté inclue dans Mario Kart DS est la possibilité de jouer en ligne. Non seulement grisant à l'époque de jouer en ligne à un Mario Kart qui tient dans le creux de la main, les parties étaient, pour ne rien gâcher, très stables et le confort de jeu optimal.
Proposant un contenu conséquent, MKDS est aussi le premier épisode à présenter un mode mission, vous imposant différents petits objectifs. Une rencontre de fin de série est même de la partie, pour un mode de jeu qui ne casse pas trois pattes à un canard, même si distrayant lors de sessions courtes sur un trajet en bus etc. Très bien adapté à son support, le jeu montre aussi une utilisation exemplaire des deux écrans de la DS, le second écran pouvant servir de rétroviseur ou, bien entendu, à afficher la carte du circuit.
Bill-Ball le Hobbit
Un petit mot sur la technique après ce sous-titre qui n'a aucun rapport avec les lignes qui vont suivre. Bah, c'est de la DS quoi : la 3D est sommaire mais le tout fonctionne parfaitement grâce à une direction artistique inspirée et à une ambiance générale festive qui coule de source. On pourra peut-être reprocher à certains circuits d'être un peu ternes, comme le quartier Delfino, mais c'est vraiment histoire de chipoter. D'autant que le framerate est imperturbable et que les sensations de vitesse sont omniprésentes.
Avec son contenu gargantuesque et un mode en ligne soigné qui donne à ce Mario Kart DS une replay-value quasi-infinie, le cinquième épisode de la licence MK compte parmi les tout meilleurs jeux de la portable aux deux écrans de Nintendo.