Coup de Vieux n°14 : Morrowind
A l'occasion de la sortie de The Elder Scrolls Online, penchons nous sur le troisième opus de la saga culte de Bethesda.
Genre : Jeu de rôle
Développeur : Bethesda
Editeur : Ubisoft
Supports : PC et Xbox
Prix : 11€ (GOTY Edition)
PEGI : 16+
En raison d'un excès de fondue au fromage, TronMX s'est fait porter pâle pour la vidéo de cette semaine. Bon rétablissement à lui !
Secrets d'histoire
Après le premier épisode Arena qui se passait sur l'ensemble de Tamriel et sa suite Daggerfall restreignant le terrain de jeu à trois provinces du monde, Morrowind continuera dans cette lancée puisque ses événements se dérouleront dans la patrie des Elfes Noirs. D'un climat qui rappelle plus la Grande-Bretagne que Les Caraïbes, Morrowind est aussi une région pluri-culturelle en raison de sa situation géo-politique : toutes les races de Tamriel y sont représentées.
La grande force de cet épisode The Elder Scrolls tient d'ailleurs en la justesse de son univers et à sa cohérence, même s'il demandait, pour être apprécié à sa juste valeur, un certain investissement du joueur. En effet, beaucoup d'écrits retraçant l'histoire de Vvardenfell étaient disponibles, demandant une lecture intensive qui contrastait alors pas mal avec le dynamisme du système de combat. Pour ce qui était de l'écriture des différentes quêtes, la principale maintenait en haleine, alors que les secondaires se révélaient souvent palpitantes, voire supérieures au fil rouge du jeu. Comme Oblivion et Skyrim quoi...
Freebird
Ce qui a toujours donné une saveur particulière au système de jeu des Elder Scrolls, c'est la grande liberté d'action qui découlait de ces jeux : tapez qui vous voulez, prenez ce que vous voulez, parcourez les terres de Morrowind comme bon vous semble etc, le tout dans un territoire rempli de villes et de secrets. On y est habitués maintenant, mais à l'époque c'était tout de même assez grisant pour ne pas dire une grosse claque dans le beignet, même si ce troisième opus reprend dans les grandes lignes les bases du gameplay de Daggerfall.
En combat, le jeu est clairement orienté action et pourrait dérouter ceux qui lancent le jeu après avoir fait Oblivion et Skyrim, puisque chacun des coups portés ne touchera pas forcément l'adversaire, idem pour le blocage des assauts ennemis ce qui peut rendre les affrontements frustrants pour ceux qui ne connaîtraient les deux jeux précédemment cités. Enfin, Morrowind pouvait compter sur une myriade de factions conduisant à tout un tas de quêtes qui vous donnait de la renommée et permettait d'être reconnu par le peuple lorsque vous rouliez des mécaniques en ville.
Morrorless
Graphiquement, lors de sa sortie (il y a 12 ans je le rappelle), Morrowind était tout de même un joli tour de force, compte tenu de la variété de ses environnements et de la tonne de possibilités que laissaient entrevoir le système de jeu. Seul la distance d'affichage disgracieuse et des PNJ aux expressions faciales quelque peu figées venaient ternir les excursions en Vvardenfell : rien de rédhibitoire donc. A noter que le jeu a eu le droit à une refonte graphique complète grâce au travail acharné de fans un peu fifous dans leur tête.
Enfin, pour finir ce tour d'horizon rapide de TES III, il nous reste à évoquer la bande-son du jeu. De Jérémy Soule, l'OST de Morrowind se veut assez mélancolique en dehors du thème principal et fait clairement le job : sans elle, le jeu perdrait un grande partie de sa magie et lorsque l'on connait l'importance de l'univers dans cet opus, je vous laisse imaginer l'importance qu'a cette bande son.
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Les plus et les moins (12 ans après) |
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L'univers le plus accrocheur de la série | Un système de combat qui a mal vieilli | ||||
Graphiquement impressionant pour l'époque | |||||
La liberté d'action des TES qui fait mouche, comme toujours | |||||
Une bonne pelletée de mods de qualité |