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Test Samsung SSD 840 Series

Test Samsung SSD 840 Series
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Ce n’est pas plus tard que la semaine dernière, alors que mon pc prenait encore environ deux minutes à démarrer, que m’est venue la formidable idée d’enfin investir dans un SSD: le Samsung SSD 840 Series.

Test Samsung SSD 840 Series

Ce n’est pas plus tard que la semaine dernière, alors que mon pc prenait encore environ deux minutes à démarrer, que m’est venue la formidable idée d’enfin investir dans un SSD : le Samsung SSD 840 Series.

 

Pour nos lecteurs novices en espaces de stockage, le SSD (pour solid-state drive) est un disque de mémoire flash sur lequel on écrit des données. Non seulement matériellement plus solide qu’un disque dur classique, le SSD a pour particularité de fournir d’importantes performances tant en lecture qu’en écriture. En résumé : c’est rapide, très rapide.
Néanmoins ce qui freine lors de l’achat d’un disque de ce type, c’est son prix. À titre d'exemple, en 2012 il fallait débourser environ 10 fois plus pour obtenir un SSD à capacité égale. Aujourd’hui, ce matériel est devenu bien plus accessible. La tendance actuelle consiste même à coupler un SSD et un disque classique avec, d’un côté, votre système d’exploitation, et de l’autre vos données.
Samsung, OCZ, Corsair, Kingston, nombreux sont les constructeurs à s’être jetés corps et âme sur ce nouveau marché. Tellement nombreux que lorsque l’on consulte les stores, on s’y perd. Et généralement quand on s’y perd, on se tourne vers nos propres valeurs, celles en lesquelles on a confiance.

Finalement mon choix est fait, c’est parti pour Samsung avec un SSD 840 Series en version 120GB, au prix d’environ 85€ pour sa version soft, c’est-à-dire uniquement le disque.

 

Les puces TLC (Triple Layer Cell)

Les premiers SSD disposaient de puces mémoire de type SLC (Single Layer Cell) capables de stocker 1bit par cellule, puis nous sommes passés au MLC avec la prise en charge de 2bits. Avec ses 840 Series, Samsung inaugure le TLC avec, vous l’aurez bien compris, le stockage de 3bits par cellule.
La bonne nouvelle avec les cellules TLC, c’est qu’elles stockent plus de données, et que donc le SSD nécessite moins de puces. Et qui dit moins de puces dit moins de consommation, et donc évidemment, prix plus abordable.
La mauvaise en revanche, c’est que le processus d'écriture est plus long à 3bits qu'à 1. Ajoutons à ceci le fait qu’à chaque cycle d’écriture la couche isolante de la cellule se dégrade, et on en arrive au constat suivant : un SSD s’use beaucoup plus vite avec des cellules TLC qu’avec des cellules de type SLC.
Pour autant ne prenez pas peur, car dans le cas de la version 120Go présentée ici, il faudrait compter entre quinze et vingt ans de durée de vie pour une écriture d’environ 20GB/jour. Et si jamais vous pensez que cette dizaine d’année ne suffit pas, sachez que Samsung a réponse à tout avec une Version PRO de ses SDD disposant de puces MLC.

 

Les performances


Rapide comme l’éclair ? Oui, mais seulement en lecture. Notre petit SSD atteint très facilement 530 Mo/s en lecture, ce qui représente presque la limite actuelle de nos câbles SATA. En écriture c’est tout autre chose avec seulement environ 130 Mo/s. À titre de comparaison, le même SSD dans sa version 500Go atteint 330Mo/s. C’est dur mais c’est ainsi.

Malgré tout, l’exemple suivant saura vous consoler. Imaginons ce SSD de 120Go avec seulement Windows 8 Professionnel ainsi que la présence de quelques logiciels du type Eclipse ou Dreamweaver. En parallèle, un disque classique avec tout le reste (logiciels, fichiers, etc…). 8Go de RAM, un processeur AMD de bonne facture, 3… 2… 1… Top départ ! Ne partez pas trop loin, car moins de 7 secondes après avoir appuyé sur le bouton power, votre pc est prêt à l’usage. Rien que ça ? Eh oui, rien que ça.

La mise en route


Dans sa version soft, le SSD est fourni avec seulement sa notice et ses logiciels. Dès lors, faites bien attention à avoir sous la main un câble SATA et même un adaptateur si votre boitier ne dispose pas d’emplacement spécial 2,5".
Tout neuf donc vide. Pensez à disposer d’une copie de votre système d’exploitation préféré car il vous faudra très certainement repartir de zéro. Dans le cas où la capacité de votre SSD est suffisante pour accueillir les données de votre ancien disque dur, un logiciel de migration est fourni et vous permettra le plus simplement du monde de transférer tout le contenu de votre ancien disque sur le SSD.
Une fois configuré, il ne vous restera plus qu’à installer le logiciel Samsung Magician, qui est fourni lui aussi. Ce petit logiciel permet d’effectuer les mises à jour de votre SSD mais dispose aussi de très bons utilitaires comme la possibilité de générer des BenchMark ou même tout simplement d’optimiser votre SSD.

 

Conclusion

Le Samsung 840 Series 120GB dispose de très bonnes performances en lecture. Très réactif, son principal défaut réside dans l’écriture avec des débits parfois assez loin de ce que peut proposer la concurrence (pour ne pas citer OCZ). Pour autant, si vous ne copiez pas chaque jour des centaines de GB sur ce SDD, vous ne remarquerez pratiquement rien et tout vous paraitra rapide et fluide.
L’incertitude sur ce produit, c’est son endurance avec des puces TLC qui s’abiment « vite ». Difficile de dire si ces puces ont de l’avenir mais personnellement, je considère comme très confortable la dizaine d'années de durée de vie, étant donné la vitesse à laquelle tout évolue en informatique.
Pour finir c’est le prix qui fait sourire. Disponible pour environ 85€ on se retrouve avec un rapport qualité/prix pratiquement imbattable. Sans oublier les 3 ans de garantie Samsung, bien entendu.

 

 

Points forts et Points faibles

 
 

 

Le prix.
 

Le logiciel samsung magician.
 

Performances en lecture.

 

 

 

Performances en écriture.
 

Puces TLC?
 

 

Lucas Hamon

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