Les Archetypes des decks du Paladin
Alors que Hearthstone a bien avancé dans le temps, la rédaction vous propose de revoir les archétypes de ce jeu à travers ses différentes classes en poursuivant avec le Paladin et ses différents decks.
L'Archétype Paladin : Que justice soit faite ! |
La noblesse d’âme, la foi, la droiture. En voilà des caractéristiques vertueuses reflétant notre chevalier de la lumière. Dans l’univers de Warcraft, le Paladin est le fervent défenseur de la justice de la race humaine. Principal ennemi des ombres, la classe se reconnaît par une polyvalence exemplaire. Capable de faire profiter de ses soins autant que de ses bénédictions, possédant des sortilèges d’exorcisme et de lumière, le Paladin est en prime un grand chevalier résistant, maniant l’épée et le marteau comme personne. Comme vous pouvez le constater, nous avons de quoi faire. La palette du Paladin est l’une des plus large du monde de Warcraft, il est en même temps la classe au centre du premier opus de Warcraft III. Ainsi, il a su profiter d’un large background et d’une panoplie de compétences variées.
Le prestigieux Uther en personne s’est vu octroyer le rôle de héros de classe dans Hearthstone. Aucun autre chevalier de la lumière ne pouvait mieux tenir ce rôle que lui. La classe contient pléthore de soins, bénédictions, sorts de lumière, boucliers divins, armes, sortilèges et créatures rappelant l’idéologie de la classe. Jusqu’ici, tout - va - bien. Puis, comme la classe manque évidemment de caractéristiques, Blizzard a eu la lumineuse idée de rajouter… des secrets ! Au-delà du fait qu’ils sont d’une nullité sans nom. Pourquoi ? Les secrets évoquent la fourberie, le fait de cacher quelque chose pour tendre un piège comme un Chasseur a l’habitude de faire. User de stratégie, plutôt que de moralité, pour parvenir à ses fins. L’antipode du Paladin. Ce chevalier ne trompe pas, il affronte en face à face ses adversaires, sans rien cacher. Ce n’est pas parce que Arthas a menti à ses soldats dans les terres gelées que toute la classe doit en pâtir ! En outre, le choix de rajouter un dragon dans la classe est assez étonnant en terme de lore. En dehors de ces écarts ridicules, le Paladin a vu deux de ses principales caractéristiques envolées. Le principe même d’exorcisme brille par son absence, de même pour le manque cruel de référence à la quantité de fer que se trimbale le Paladin sur le dos. Pour terminer sur les choix douteux, nous pourrions aussi parler du passif. Ce pouvoir de héros, qui a du se voir ajouter une créature pour renforcer sa mécanique, n’a pas vraiment de raison d’être. Alors oui, l’ordre des paladins est une grosse structure, mais franchement, invoquer des recrues de la main d’argent ne nous rappelle pas vraiment nos heures de jeux avec nos paladins dans les différents opus de Warcraft. En soit, nous admettons que la critique est lourde, c’est cependant l’unique classe qui s’écarte de manière assez visible de ce qu’elle est de base.
Sortons un peu de tout cela pour nous intéresser au passé du Paladin dans Heathstone. La classe à ses débuts était reconnue en tournoi pour être un contre efficace au Handlock grâce à sa combinaison Égalité suivi de Consécration. Sorti de cet avantage, le Paladin n’était pas spécialement joué. En Ladder, il brillait par son absence. Son jeu était bien trop lent pour résister aux différents archétypes agressifs et son faible passif ne l’aidait pas à se défendre. Il fallait attendre le tour 4 pour espérer cibler une créature avec son arme et commencer à contenir une invasion adverse. Inutile de vous dire que le résultat n’était pas à la hauteur des attentes. Il a fallu attendre la sortie de GvG avec son Mini-Robot blindé, Régiment de bataille et autres cartes de début de partie pour qu’enfin le Paladin abandonne son archétype Contrôle assez peu efficace pour un jeu Mid-range qui depuis a gardé une bonne place dans le ladder.
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