- Editeur : Activision
- Développeur : Infinity Ward / Sledgehammer
- Date de sortie : 7 novembre 2011
- Genre : FPS
- Plateforme de test : PlayStation 3
- Existe sur : PC - Xbox 360
Phénomène interplanétaire, jeu joué et apprécié par des millions de kids et d'amateurs de FPS, la licence Call of Duty est devenue bien plus qu'un jeu, un véritable produit de grande consommation. Avec Modern Warfare 2 , elle s'était adjugée le titre de meilleur lancement d'un produit culturel toutes industries et époques confondues. Assez étrange de parler de produit culturel pour du jeu vidéo, surtout quand celui-ci n'a pas la vocation de particulièrement faire briller votre intellect en société, pourtant cette activité a bel et bien changé d'image au cours des dernières deux décennies.
Véritable sujet caméléon, le jeu vidéo suit désormais le sillage de marchés derrière lesquels il courrait depuis ses débuts sans espérer un jour les atteindre. Parmi eux, on pourrait citer celui du cinéma, de la musique ou du sport par exemple, ce dernier étant un modèle tout à fait prégnant, puisque l'e-sport même s'il reste, en terme opérationnel, loin des sommes colossales mises en jeu chez son proche parent, use des mêmes mécanismes quant à l'agencement des compétitions qui le régulent, avec des structures toujours plus professionnelles pour encadrer les joueurs lors d’événements ouverts à l'international. Pour rappel, le cash prize de la dernière Call of Duty XP qui rassemblait des joueurs de tous les continents était d'un million de dollars, le genre de somme qui donne envie de passer voir son banquier avec le sourire, petit clin d’œil.
Au début des années 80, le jeu vidéo restait pourtant un gadget anecdotique au sein des ménages, tout juste destiné aux enfants et à quelques mordus de technologie pensait-on. De nos jours, il est le divertissement préféré des Français et son essor continue grâce à des moyens de distribution de plus en plus variés, des supports plus nombreux pour entériner une diffusion de plus en plus fluide et une couverture médiatique de plus en plus large et spécialisée. Grâce à la toile, le jeu vidéo est partout, il s'invite même sur les réseaux sociaux entre deux pokes. Aujourd'hui, les observateurs tablent sur des prévisions à la hausse concernant les projections sur 2012, puisque l'industrie pourrait générer pas moins de 111 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur la période d'exercice.
Haut débit était le verbe
Preuve que les choses avancent à vitesse grand V et que le public est plus réceptif que jamais à son utilisation, il suffit d'observer ce fait : Angry Bird s'est téléchargé à 350 millions d'exemplaires en 3 ans quand au même moment Nintendo vendait 120 millions de jeux estampillés Mario en 30 ans, les marges et les modèles économiques s'affrontent à intervalles réguliers, la structure du marché, elle, ne cesse d'être dynamisée.
Et Modern Warfare 3 dans tout ça ? Eh bien il vient de pulvériser un nouveau record : 775 millions de dollars de recettes en 5 jours d'exploitation, c'est Hollywood qui en a le vertige, à croire que le capitaine John Price a détrôné Bruce Willis au top du box-office. Quelle sera la prochaine étape, l'Oscar pour un personnage virtuel ? Les temps changent. Depuis sa création, la licence a rapporté plus de 6 milliards de dollars à Activision, un trésor de guerre qui fait de l'éditeur une machine à imprimer les billets verts pour ses actionnaires.
L'histoire aurait pu cependant tourner au vinaigre quand Infinity Ward, le studio des ex 2015, a implosé l'année dernière. Jason West et Vince Zampella, les co-fondateurs de la société de développement californienne étaient débarqués manu militari de leur propre machine à sous pour des raisons stratégiques. Car il faut tout de même le rappeler, la licence Call of Duty est le bébé d'Infinity Ward : Call of Duty 1et 2 c'est eux, Modern Warfare 1 et 2 c'est encore eux, cruel destin que celui-ci. Malgré le test de paternité avéré, le droit de garde leur sera refusé après le divorce...
Les deux développeurs ayant à cœur de faire évoluer leur studio sous d'autres cieux que ceux dictés par la couronne, Activision les remerciera en les virant purement et simplement arguant que les deux compères voulaient saboter les plans opérationnels de la maison mère. Pour les termes techniques : insubordination et rupture de contrat, une manière diplomatique de vous rappeler que vous avez de gros ennuis.
La liquidation du studio n'étant clairement pas à l'ordre du jour - forcément ça aurait coûté trop cher - une politique de rigueur, voire de terreur sera établie à la suite de ce départ précipité et contraint. Une action qui aura pour but de mettre les choses au clair et éviter l'exode d'une grande partie des collaborateurs du studio qui auraient eu en tête de suivre les deux ex-patrons mis sur le carreau. Pour ce faire, l'éditeur suspendra le paiement des royalties à ses employés, des royalties émanant des records de ventes établies par Modern Warfare 2 en son temps et qui constituent le principal apport aux salaires qui, pour le milieu et au vu du succès de la série, sont relativement bas. Un bras de fer qui ressemble à du chantage caractérisé, mais la guerre de tranchées Activision connaît, et Modern Warfare 3 se doit absolument de sortir en 2011. Pas question de perdre la course pour un problème de moteur sur la ligne de départ, leurs avocats sont les premiers au courant.
Ce sont donc Sledgehammer et les anciens d'Infinity Ward – ceux qui sont restés – qui sont aux manettes de cette nouvelle aventure. Si vous pensiez qu'un nouveau studio pourrait dénaturer ce que le jeu est devenu depuis Call of Duty 4 – Modern Warfare, vous vous trompez malheureux que vous êtes ! En même temps pourquoi changer une affaire qui roule ; à quoi bon savoir qui de la poule ou de l’œuf, quand la poule pond des œufs d'or ? Le modèle est respecté à la lettre, et MW3 reprend l'épisode là où MW2 l'avait laissé.
Ce qui caractérise la série des Modern Warfare c'est d'abord son background et plus particulièrement le décor qui campe derrière la partie solo du soft. Cette guerre moderne use du terreau de l'anticipation comme d'une fibre généreuse pour tisser son scénario chaotique entre deux rafales de mitraillettes. La qualité d'une histoire dépend aussi du caractère intangible de l'ennemi que l'on affronte, que serait Batman sans le Joker, un mec déguisé en chauve-souris qui se parle seul dans un costume blindé en pleine nuit? On se le demande.
Parfois cet ennemi est invisible comme la maladie ou la peur, parfois encore il revêt les traits d'avatars maléfiques et infernaux aux cornes tendues comme des bras d'honneur à la décence, gasp. La quête de puissance n'est qu'un prétexte pour la soumission de l'autre, le but est de régner sur un univers pour lequel le joueur s'est dévoué au fil d'une épopée et vae victis. Et quoi de mieux pour une guerre d'ego qu'un jeu de tir à la première personne ?
Toy'z a Russe
Pour Modern Warfare, il n'y a pas à chercher bien loin, vous incarnez invariablement le défenseur de l'ordre et vous combattez le terrorisme venu de l'Est, cette gangrène rouge, par tous les moyens mis à votre disposition pour le faire. Bien sûr les frontières sont parfois un peu floues, histoire de pimenter la lecture en se jouant des codes moraux comme d'une excuse ludique, une fausse pudeur bien placée pour essayer d'ajouter un côté sulfureux à un genre qui use de la violence comme d'une bannière alliciante. Les points de vue se confondent, même si tout se décante sous la bienveillance d'un regard intradiégétique, les artifices scénaristiques entretiennent avec leurs grosses ficelles les digressions narratives pour nous faire évoluer selon des visions qui sont parfois antagonistes. La linéarité n'exclut pas un certain sens de la complexité.
C'est aussi dans cet ordre d'idée que Call Of Duty tire son épingle du jeu, car si le but du jeu reste aussi simple que celui d'un livre de coloriage pour enfants de 5 ans - coloriez sans dépasser les traits – le but étant ici de repeindre tous les polygones servant de murs au jeu avec la cervelle codée des bots disséminés dans les niveaux ; l'éventail de dispositifs pour mettre en scène votre avancée pimente singulièrement l'expérience des campagnes solo de la licence.
Il y a d'abord cette mise en scène qui tend au spectaculaire, tout est coordonné selon des séries de scripts inquisiteurs qui s'exhibent dans des ballets tonitruants de joutes sans temps morts. Les événements, tous plus improbables les uns que les autres, s'orchestrent à la milliseconde, de quoi donner à cette marche en avant des accents de jusqu'au-boutisme absolu tout droit issu de grands films d'action ou de bonnes grosses séries B qui tâchent, sauf qu'à la fin c'est toujours Chuck Norris qui gagne, comme chacun sait.
À ce petit jeu MW3 est bien meilleur que MW2, même si les schémas de jeu et leur mise en place sont passablement les mêmes. Il faut dire que cette année le scénar a été co-écrit par Paul Haggis, une plume confirmée à Hollywood puisqu'on lui doit pas mal de lignes de Crash ou Million Dollar Baby, forcément ça aide. Chaque portion réserve un pic d'intensité, un climax, comme pour maintenir son niveau de langue; et MW3 a l'argot survolté, même s'il ne fait pas nécessairement dans le grossier. Que ce soit juste un effet narratif : une cinématique en temps réel ou une portion de gameplay qui contraste avec le simple plaisir de déambuler l'arme au poing, on sent un jeu mieux contextualisé qui joue de sa démesure comme d'un ressors utile à son gameplay, un jeu qui s'amuse de ses mécanismes internes pour alterner phases de jeu nerveuses à d'autres bien plus calmes où la furtivité sera de mise.
Et puis il y a aussi ces plaisirs triviaux, ces phases de shoot sur rails tout droit sorties de l'arcade à papa (ahhh nos tendres années), à fond derrière un métro, accrochés à une sulfateuse montée sur une jeep à balle de vitesse, ou survolant Paris à bord d'un AC-130 tel l'aigle dans le ciel dominant la plaine et ses péons, dégommant tout ce qui bouge : façades d'immeubles sur les Champs-Élysées ou aspergeant les colonnes de blindés mal garées au milieu des chaussées. Du bonheur simple et efficace. Au passage, il faudra dire aux petits gars de Sledgehammer de se calmer sur la moquette, il n'y a pas plus de 65 arrondissements dans notre capitale, nous savons que les gens ont une haute opinion de la France, mais tout de même...
100% arcade donc. C'est ce qui a fait le succès de la série, ici la recette n'a pas changé, les actions s'enchaînent avec vélocité, on arme rapidement, les cibles sont vites dans le viseur et elles mangent frais dès que notre fusil articule ses premiers mots : « SIT DOWN ! » à répétition. La maniabilité est toujours au poil, même si le moteur d'Infinity Ward commence à dater et que certaines collisions dénotent d'une certaine arthrose, évoluer dans MW3 reste aisé et accessible au plus grand nombre. On suit le Captain Price et sa bande comme à une troisième mi-temps d'un match de rugby, c'est la fête au comptoir, si bien qu'à la fin on ne sait plus qui paie sa tournée.
Entre le conflit à grande échelle sur fond de guerre atomique entre les USA et la Russie, les bisbilles locales entre groupes armés, les espions qui un jour ont trahi et les présidents kidnappés, les moments de bravoure qui dénotent d'un patriotisme zélé et les détournements d'avions , il est clair que du paysage vous en verrez, vous avez un peu signé pour ça., le voyage reste un peu cher payé, mais il vaut encore clairement le coup.
Londres se pare d'aéroglisseurs qui font frissonner sa timide Tamise. New York abrite de nouveaux traders dans Wall Street. En Somalie vous pourrez régler définitivement le problème de surpopulation des hyènes dans les villages, dès fois que vous n'en ayez pas fait assez pour sauver le monde ; et à Prague, plus que courir les bars à absinthe,vous marcherez sur les pas de votre ennemi de toujours : Makarov qui vous donnera un rendez-vous ultime à Dubaï, un rendez-vous dont il se souviendra à vie. MW3 a la bougeotte et c'est plutôt agréable.
Graphiquement par contre, on ne va pas tourner autour du pot, c' est à peu de chose près ce qu'était Modern Warfare 2 en son temps. Les textures ne sont pas les plus fines du monde, mais le jeu est toujours aussi détaillé, les décors sont variés et le monde ravagé qui nous entoure ne s'affiche pas dans de simples camaïeux de gris. Tout tourne à la perfection et sur consoles de salon le framerate reste imperturbable, bloqué à 60fps. De quoi pardonner certaines errances concernant la stagnation de la série, tant ce qu'elle fait, elle le fait bien. Aucune surprise donc à ce niveau. Le solo est toujours aussi dynamique et il ravira les amateurs. Et pour poursuivre l'expérience au-delà des 6 petites heures bien tassées qu'il propose, vous aurez accès à un mode online dont la recette est maintenant connue de tous depuis 2007.
My little PWNy
Si le succès de Call of Duty est tel, il ne faut pas se leurrer c'est aussi dû en grande partie à son multiplayer qui propose une expérience aboutie aux joueurs. Des moins chevronnés aux plus émérites justiciers du frag, tous se retrouvent pour communier dans la joie, la bonne humeur et aussi la rage pour les plus whinners - on ne les oublie pas - autour de maps diverses et variées. MW3 ne vient pas bouleverser la nature du mode online de la licence, il reprend beaucoup des traits cosmétiques de son aîné, ajoutant ça et là de petites retouches pour fluidifier son arborescence de contenu et permettre une flexibilité accrue pour celui qui connaît son univers depuis plusieurs épisodes.
La grande nouveauté réside dans la segmentation des boni de killstreaks (série de frags) qui seront dorénavant assimilés à une famille de compétences préétablies. Au nombre de trois, ces familles permettront aux joueurs d'évaluer quelle orientation ils veulent donner à leur jeu.
En assaut le joueur choisira par exemple de se diriger vers un profil offensif, type slayer. Les actions débloquées sont souvent punitives et majoritairement tournées vers le dégât direct : attaques héliportées, AC-130, ou missiles téléguidés, de quoi faire des dommages conséquents.
En soutien, le joueur se tournera vers une optique plus défensive. Parfait pour le joueur d'objectifs, la classe soutien lui permettra de récolter aisément les points qui lui autoriseront l'activation de drones de reconnaissance et l'obtention de tourelles antiaériennes pour aider à la sécurisation de la map et donc, par extension, de son équipe. À noter que pour ce profil, ces points seront comptabilisés malgré la mort du joueur, à chaque réapparition la chaîne de frags ne se brisera jamais, ce qui promet en terme d'expérience une rétribution constante et ce quel que soit le niveau de la personne.
Dernièrement, le profil de spécialiste est certainement l'aptitude la plus crossover des trois, elle permet de débloquer tous les atouts (perks) du jeu pour vite devenir une machine de mort autonome, profil qui ravira les loups solitaires, il va sans dire.
Il faut rappeler que cette rétribution en points se fait désormais aussi grâce au jeu des objectifs : capturer un drapeau ou une zone c'est s'assurer de parcourir la moitié du chemin vers un nouveau bonus, comme le fait de descendre un drone ou un hélico vous aidera dans l'obtention de vos primes espérées. Un processus qui poussera peut être à ne pas s'accrocher au frag comme à une religion aliénante.
À cette nouvelle façon d'appréhender le jeu, Sledgehammer ajoute une souplesse bienvenue dans la création des classes que vous pourrez construire, puisque désormais chaque classe aura un profil, donc une série de boni de killstreaks spécifiques attachés à elle. Plus les classes se multiplieront et donc plus, proportionnellement, les nouveaux profils de boni de séries seront possibles. Un petit plus qui ne passera pas inaperçu auprès de certains tant, ergonomiquement, cela faisait défaut par le passé.
Autre petite surprise qui concerne cette souplesse insoupçonnée du titre, le reset des boni en jeu : une fois débloqué votre dernier atout, votre série repartira de plus belle, plus besoin d'attendre la mort comme une échappatoire pour réapprovisionner votre roaster de primes, sur Modern Warfare 3 la générosité est de mise. On le sent jusque dans les plus petits détails puisque dorénavant vous pourrez même choisir quels boni envoyer les premiers et ainsi gérer de manière plus pragmatique ce que vous avez en stock. Pas mal pour ceux qui jouent principalement dans ces modes où ces récompenses sont activées, les coreux, eux, passeront leur chemin pour se concentrer sur des modes où rien de tout ceci ne sera activé, préférant se concentrer sur la partie plus compétitive du jeu.
Au niveau de l'équipement et des gadgets que l'on pourra lier à l'armement, là aussi Sledgehammer ajoute une profondeur nouvelle à une gestion qui paraîtra moins rigide en comparaison de ses prédécesseurs. Les accessoires sont nombreux et supporteront comme à l’accoutumée tout type de jeu, du plus furtif à l'aide d'un silencieux, au plus bourrin armé de lance-patates ou noobtube pour les intimes. On regrettera cependant l'absence de la personnalisation, plus poussée, de l'arme et du profil du joueur qui existait sur Black Ops et qui n'a pas été reconduite ici, à ce niveau MW3 est beaucoup plus austère, on aurait presque l'impression d'une régression le concernant. Par contre le jeu reprend le système des titres déblocables selon certaines conditions de MW2, il vous suffira de remplir des contrats pour ensuite parader dans les lobbys avec votre nouvelle image de champion pour frimer devant les potes, une manière intéressante de lier le challenge à une récompense relativement gratifiante, d'autant que certains titres sont assez amusants à débloquer.
Le nerfe de la guerre
Globalement le jeu reste donc à niveau en proposant de petites améliorations sympathiques, de nouveaux modes de jeu comme le Kill Confirmed ou Défense en équipe ont fait leur apparition au détriment des matchs à paris de son prédécesseur. Dans son déroulement il reprend aussi beaucoup du gameplay et des sensations de son aïeul, à savoir un jeu qui a une pêche assez monstrueuse, un sentiment renforcé par le vital que l'on découvre très bas sur cet épisode, les rafales devenant très vite létales. Il suffit qu'un de vos membres dépasse pour dérouiller dans la seconde. Ce choix de game design augmente la sensation de nervosité du soft même si d'un autre côté il sera évident pour le joueur safe qu'une telle orientation poussera inévitablement au zonage et par extension dans un langage plus familier à la campe, une fois les routines des maps assimilées.
Des maps qui sont au nombre de 16 et qui reprennent l'architecture que l'on connaît de la série : des cartes assez petites pour pousser à la confrontation constante et ainsi garantir une adrénaline sans cesse renouvelée. On restera cependant dubitatif devant les respawns qui peuvent rendre les combats très fouillis mais qui épargnent aux joueurs le spawntrap (à part bien sûr si vous évitez le tri-cap en Domination, sournois que vous êtes) que l'on connaît plus aisément dans d'autres jeux, un mal pour un bien ? Peut-être...
Ajoutons à cela un mode coopératif assez sympathique, mais malheureusement uniquement jouable à deux joueurs, dommage pour ceux qui avaient apprécié les sessions à quatre sur le mode zombies de Black Ops, ce n'est que partie remise, d'autant que ce mode coopératif s'avère assez complet et dynamique.
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