Suite au succès de la trilogie Le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson s'attèle au début des année 2010 à la réalisation d'une autre saga, toujours dans le même univers, celle du Hobbit. Un nouvel ensemble de films qui certes, est jugé moins réussi que le premier, mais qui cartonnera tout de même au box office. Mais en coulisses, tout n'était pas rose, et cet acteur présent dans les deux trilogies n'a pas beaucoup apprécié le tournage de la seconde.
Des problèmes en cours de route
Le tournage de la trilogie Le Seigneur des Anneaux s'est très bien passé, à tel point que 9 des acteurs principaux ont décidé de se faire un tatouage commun : un 9 en langue elfique, référence aux neuf membres de la communauté de l'anneau. Aussi, quand Jackson demande à Ian McKellen de reprendre le rôle de Gandalf dans Le Hobbit, celui-ci accepte sur le champ.
Malheureusement, tout ne sera pas rose. En premier lieu, ce n'est pas Jackson qui devait réaliser les films, mais Guillermo Del Toro. Il a jeté l'éponge à la dernière minute, et Jackson a repris le projet en main. Son implication n'était peut-être pas aussi forte que celle qu'il avait pour sa première trilogie qu'il rêvait de réaliser depuis des années.
Si nous ne reviendrons pas sur les scènes de remplissage (on rappelle que le livre Le Hobbit fait moins de 300 pages), il y avait une grosse différence entre les deux tournages, une différence technologique. Entre la sortie du film Le Retour du Roi et Le Hobbit : Un voyage inattendu, 9 années se sont écoulées. Alors que dans la trilogie originale, Peter Jackson avait privilégié les décors naturels, et du maquillage "réel" (les acteurs pouvaient y passer des heures), les films du Hobbit sont dominés par les images de synthèse et l'utilisation d'écrans verts. Une situation qui a particulièrement dérangé Ian McKellen.
"J'ai pleuré"
Ian McKellen ne garde pas un bon souvenir de sa participation à la trilogie Le Hobbit. Le décalage avec les conditions de tournage du Seigneur des Anneaux était trop grand. Il n'a pas apprécié tourner des scènes devant un fond vert, totalement seul (les personnages étant incrustés après). Ce manque d'interaction, et le fait que les décors naturels n'étaient plus utilisés l'ont fortement impacté.