Lorsque l’on parle de deux bêtes géantes qui dégomment tout sur leur passage, on pense évidemment aux ennemis jurés : Godzilla et Kong. Les deux antagonistes ont fait un retour fracassant dans les salles en avril dernier, avec une histoire plus légère qui met plus en avant les origines des deux monstres. La bonne nouvelle pour ceux qui ne l’ont pas vu, c’est qu’il arrive sur la plateforme de streaming Max.
Un énorme succès au box-office
Ces dernières années les différents films sortis sur Godzilla et Kong ont perdu de leur public à cause d’une approche trop "sérieuse", mettant trop en avant l’humain et non pas les deux monstres. Dans ce dernier film, réalisé par Adam Wingard, l’approche est bien plus décomplexée.
Après leur confrontation explosive, Godzilla et Kong doivent se réunir pour affronter une menace colossale cachée dans notre monde. Cette dernière remet en question leur existence même, ainsi que la nôtre. Le film explore les origines des deux titans et les mystères de Skull Island, tout en révélant le combat mythique qui a façonné ces deux créatures hors du commun et les ont lié à l’humanité à jamais.
L’expression "l'union fait la force" n’a jamais été aussi vraie que lorsque l’on voit les chiffres réalisés au box office mondial. En effet, sur le week-end de lancement, le film a réalisé plus de 194 millions de dollars de recettes, dont 80 millions aux Etats-Unis. En France, le film a fait plus de 1 million d’entrées.
Ces chiffres illustrent bien ce retour très apprécié du grand public. Malgré un casting composé de Rebecca Hall, Brian Tyree Henry et Dan Stevens, le réalisateur américain ne s’est pas reposé sur ça. Il en a profité pour créer des liens plus forts entre eux et les monstres.
Le cinéma américain menacé par le cinéma asiatique ?
Ces dernières années, Hollywood et le cinéma américain se montrent de plus en plus décevants. En effet, avec moins de production qui atteignent les chiffres et le succès escomptés, les réussites mondiales se font plus rares. Cette tendance n’est pas pour déplaire au cinéma asiatique qui, depuis des années, a réussi à trouver son équilibre.
Aujourd’hui, il réussit à séduire les fans sans en faire trop. Un défaut qui pouvait parfois lui être reproché auparavant. Mais les pays asiatiques ont ressenti un besoin profond d’expression culturelle à travers le cinéma. Il est de même avec les séries comme sur Netflix, où l’on peut voir des succès tels que Squid Games.
Hollywood a souvent adapté des films asiatiques pour le public américain. Parfois, cela implique des modifications pour mieux s'adapter à la culture américaine. Par exemple, le film japonais "Les Sept Samouraïs" est devenu "Les Sept Mercenaires". Cependant, depuis plusieurs années, ce n’est plus vraiment le cas.
Si Hollywood ne veut pas perdre son hégémonie culturelle, il va vite falloir trouver la formule secrète pour se renouveler considérablement. Les prochaines grosses productions hollywoodiennes nous éclaireront sur le direction prise par les studios américains.