Sauver la galaxie en combattant des vagues de monstres aliens et de robots sur des planètes hostiles. Le tout en formant une équipe soudée avec ses potes. C'est là le pitch de rêve proposé par Helldivers 2, probablement le succès vidéoludique le plus précoce de l'année 2024. Seulement voilà : après plusieurs semaines d'engouement intense (le jeu a recensé un pic de près de 460 000 joueurs en simultanée sur Steam), la communauté Helldivers 2 semble s'être volatilisée. Aujourd'hui, le TPS multijoueur fait grise mine, et affiche selon Forbes une perte de 90% de sa playerbase.
Bérézina galactique
Helldivers 2 aurait sans doute pu continuer son bonhomme de chemin sur tout le premier semestre 2024, mais Sony s'est trouvé être à l'origine d'un immense pataquès, qui n'a pas vraiment incité la communauté à rester fidèle au titre. Début mai, les fans du shooter coopératif ont appris que l'éditeur prévoyait de rendre obligatoire la création d'un compte PSN pour pouvoir continuer à jouer et surtout à profiter des nouvelles mises à jour. La pilule n'est pas passée, et la communauté l'a immédiatement fait savoir, en déclenchant une bronca sur les réseaux sociaux. Malgré un rétropédalage rapide de la part de Sony, qui a finalement annulé cette décision, le mal était fait : une crise de confiance s'était façonnée entre l'éditeur et sa communauté.
A cela se sont ajoutés des bugs récurrents et trop lentement résolus, ainsi que des nouveaux contenus de moins en moins enthousiasmants. A la mi-année, le bilan est rude pour Helldivers 2, qui avait démarré sur les chapeaux de roues et qui se retrouve avec une baisse drastique de l'ordre de 90% de son socle de joueurs réguliers.
Un espoir de rédemption ?
Remonter la pente devrait être délicat pour Helldivers 2, de par la nature de ce jeu PVE et par l'absence d'annonce d'extension. Arrowhead, le studio qui pilote le développement du jeu, a récemment changé de patron avec la nomination de Shams Jorjani au poste de CEO. Ses premiers mots à l'égard de la communauté se voulaient rassurants et ont martelé un "maintien de cap". Or, il faudra sans doute plus que cela pour redresser la barre...