Si Viggo Mortensen avait déjà une jolie carrière avant de jouer dans la trilogie de Peter Jackson, c'est bien son rôle d'Aragorn qui l'a révélé à la terre entière. Un personnage qu'il incarne à la perfection, et qui lui colle un peu à la peau, même s'il en est très fier. À tel point qu'il lui a fait un petit clin d'œil dans son tout dernier film.
Une référence à Aragorn bien dissimulée
Attention, si vous voulez trouver ce petit easter-egg par vous même, nous vous déconseillons de poursuivre votre lecture. Depuis le premier mai dernier, l'acteur est à l'affiche du film Jusqu'au bout du monde, qu'il a aussi réalisé. Une romance teintée de western sur fond de guerre de sécession.
L’Ouest américain, dans les années 1860. Après avoir fait la rencontre de Holger Olsen, immigré d’origine danoise, Vivienne Le Coudy, jeune femme résolument indépendante, accepte de le suivre dans le Nevada, pour vivre avec lui. Mais lorsque la guerre de Sécession éclate, Olsen décide de s’engager et Vivienne se retrouve seule. Elle doit désormais affronter Rudolph Schiller, le maire corrompu de la ville, et Alfred Jeffries, important propriétaire terrien. Il lui faut surtout résister aux avances plus qu’insistantes de Weston, le fils brutal et imprévisible d’Alfred. Quand Olsen rentre du front, Vivienne et lui ne sont plus les mêmes. Ils doivent réapprendre à se connaître pour s’accepter tels qu’ils sont devenus…
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Un univers très éloigné de la trilogie Le Seigneur des Anneaux, et pourtant, Mortensen y a glissé une petite référence à la trilogie de Peter Jackson. Dans les colonnes de GQ, il explique que lors d'une scène, on peut voir un chevalier auquel il manque une chose : une épée. La production lui en a proposé plusieurs, mais l'acteur avait déjà fait son choix : il voulait Andúril, l'épée d'Aragorn.
GQ : Le film comporte quelques séquences fantastiques, et j'ai remarqué que dans l'une d'entre elles, on peut voir ce qui ressemble à votre épée Andúril du Seigneur des Anneaux. Quelle est l'histoire de ce choix ?
VM : Nous avions tout prévu pour cette séquence avec un chevalier. Nous avions trouvé ce grand cheval fougueux, le bon type de selle, nous avions fabriqué une couverture médiévale et nous avions le costume du chevalier. Tout était parfait, mais je me suis dit qu'il fallait une épée. J'ai regardé et il y en avait de bonnes et je me suis dit que ce serait bien d'utiliser celle que j'avais parce qu'elle est vraiment parfaite. Mais je savais que je devrais demander la permission parce que je suis sûr que quelqu'un la remarquerait, même si on ne la voit que quelques secondes, elle n'est pas vraiment essentielle à la scène et certainement pas au film, c'est juste quelque chose en passant que l'on voit ou que l'on ne voit pas.
J'ai donc demandé à Peter Jackson s'il était d'accord, et il m'a répondu : « Est-ce que c'est très important dans l'histoire ? ». J'ai répondu que non, en fait. On la remarque à peine, mais quelqu'un le fera probablement. Il m'a dit qu'il n'y voyait pas d'inconvénient, mais que je devais demander à la société de production du film. Je les ai donc contactés et ils étaient d'accord. Ils ont compris que ce n'était pas essentiel, que cela n'allait pas attirer beaucoup d'attention. Ils ont été très gentils et nous ont donné la permission. C'est pourquoi nous l'avons fait, parce que cela nous semblait juste. C'était une sorte d'accident de dernière minute.
Il a quand même demandé l'autorisation à Peter Jackson, mais comme l'épée n'a pas réellement d'importance dans le récit, le réalisateur n'y as pas vu d'objection. Si vous allez voir le film, on vous conseille donc de faire attention à cette fameuse scène.
Et ça vaut le coup ?
Si la simple idée d'aller voir le film pour cette séquence ne vous motive pas assez, sachez que Jusqu'au bout du monde a été plutôt bien accueilli par la presse mais aussi les spectateurs. Sur Rotten Tomatoes, il affiche 85% d'évaluations positives pour la presse, et 72% pour le public.
C'est un western, mais ce n'est pas n'importe quel western, c'est un film intelligent et douloureux, qui parle de migration, de force, d'amour, de liberté et d'injustice dans l'essence la plus pure de chaque mot.
Laura Hiros pour Rincón de cine
Si le genre vous botte, et que de surcroit vous êtes fan de Seigneur des Anneaux; alors n'hésitez pas. Le film est déjà diffusé depuis plus d'un mois dans les salles françaises, et ne dispose pas d'une grande exploitation.
culture-geek
Voici l'histoire du film de science-fiction qui a failli couler la carrière d'Eva Green et lui a rapporté 1 million de dollars après une longue bataille juridique. "Je suis fière d'avoir résisté à leurs tactiques d'intimidation."
