Les créateurs de Game of Thrones, David Benioff et D.B. Weiss, ont récemment abordé le sujet épineux de la fin de leur série blockbuster. Les deux showrunners n'étaient pas particulièrement surpris de la polémique, mais ils ne s'attendaient pas à son ampleur.
"Nous savions que ce serait controversé"
C'est dans un épisode de Happy Sad Confused, podcast de Josh Horowitz dans lequel il accueille la crême de la crême des acteurs, producteurs et artistes divers de l'industrie Hollywoodienne, que David Benioff et D.B. Weiss se sont exprimés sur la dernière saison mal aimée de Game of Thrones, et plus particulièrement sur l'ultime épisode de la série.
"Je pense que nous savions que ce serait controversé, je pense que nous espérions que ce serait un peu plus 50/50." a déclaré David Benioff, "[...] nous ne voulions certainement pas qu'il y ait autant de haine. Nous étions préparés à de la haine [mais pas autant]."
La fin de la série Game of Thrones avait en effet déçu la grande majorité des fans, notamment à cause de la façon dont certains arcs narratifs ont été conclus trop rapidement et de manière trop abrupte et peu satisfaisante, ainsi que du manque de développement de certains personnages et des choix controversés dans la direction narrative.
Le Problème à 3 Corps
Quoi qu'il en soit, les deux showrunners se sont depuis tournés vers un nouveau projet, tout aussi ambitieux (et bien plus cher) que Game of Thrones, la série Netflix le Problème à 3 Corps.
Cette nouvelle série a déjà suscité l'intérêt pour sa narration complexe et son casting solide. Le Problème à 3 Corps raconte l'histoire d'un agent du gouvernement britannique qui se joint à un ensemble d'anciens élèves de l'université d'Oxford pour enquêter sur une série énigmatique de suicides qui affecte la communauté scientifique.
La série a reçu, dans l'ensemble, de bonnes critiques du public et de la presse. Malgré son succès, les spectateurs n'ont pas encore accordé leur confiance aveugle aux deux créateurs après l'hécatombe de la huitième saison de Game of Thrones, et les attentes restent mitigées.