Le 8 février dernier a eu lieu un Nintendo Direct très attendu par la communauté. Beaucoup de fans de l'entreprise étaient au rendez-vous, espérant en apprendre plus au sujet du prochain jeu Zelda : Tears of the Kingdom et ils ont été servis ! En plus de cela, un remaster de Metroid Prime a été annoncé, avec une date de sortie pour Pikmin 4, un grand classique des consoles Nintendo. Certains fans étaient prêts à tout pour pouvoir assister à cet événement malgré l'école/ le travail... quitte à déclencher accidentellement une alerte à la bombe dans son établissement !
Un email bien mystérieux
La veille du Nintendo Direct en question, les employés de l'université de Fullerton (Californie) ont reçu un email alarmant disant qu'il était important d'annuler les cours du lendemain. L'auteur du message avance qu'il s'agit d'un 'événement unique au cours d'une vie' et que 'pour le bien de l'humanité', il est important de ne pas faire cours. Immédiatement, le personnel de sécurité a interprété ça comme une menace d'attentat. Il y a quelques semaines, une école des Etats-Unis avait été victime d'une attaque alors que le meurtrier avait prévenu les professeurs par mail la veille. Les employés de l'université de Fullerton ont fait le lien entre cette affaire et le mail qu'ils avaient reçu. Terrifiés, les services de l'université ont été contraints de fermer leurs portes avant d'appeler la police.
Tout ça pour un Nintendo Direct
Finalement et 'après des heures d'enquêtes', les équipes de la police se sont aperçu que l'heure et le jour mentionnés dans l'email correspondaient avec ceux du Nintendo Direct. En se renseignant sur l'élève ayant envoyé ce message menaçant sans le vouloir, ils ont compris qu'il n'était qu'un grand fan des jeux de l'entreprise japonaise et pas un tueur.
Peu après, l'étudiant en question a répondu au mail envoyé à son professeur, disant qu'il s'agissait d'une 'mauvaise blague' mais qu'il n'avait pas vraiment fait exprès. Dans tous les cas, il ne pensait pas que cela allait prendre de telles proportions. Dans un pays menacé par ce type d'attaques, il aurait pu s'attendre à une réponse conséquente de la part de la police. Malgré tout, la plupart des cours semblent avoir été annulés le 8 février car beaucoup d'enseignants craignaient tout de même qu'il se passe quelque chose de très grave. Malgré tout, aucun acte violent n'a été observé ce jour là et l'élève a pu regarder son Nintendo Direct tranquillement.