Sorti en 2014, Dark Souls 2 n'a pas eu l'effet escompté. Alors que les joueurs attendaient le digne successeur de Dark Souls premier du nom, ce dernier n'a pas été un franc succès notamment à cause de son level design, du manque de créativité et sa difficulté lié aux imput-lag et mouvements rigides qui auront eu le don de faire abandonner un bon nombre de joueurs. Ainsi, après avoir proposé notre sélection des boss les plus difficiles sur Dark Souls, Bloodborne et Elden Ring, il est maintenant temps de s'atteler à ce titre qui reste l'un des pionniers du genre.
Le Roi d’Ivoire brûlé
Si on doit parler des boss de Dark Souls 2, il faut bien évidemment parler du Roi d’Ivoire brûlé. Ce dernier est assez complexe, surtout lorsqu’il fait ses attaques tournoyantes à l’épée qui fait sortir des cristaux du sol. Un mauvais placement ou un excès de stress dans les roulades vous vaudra bien évidemment une baisse drastique de votre barre de vie.
Beaucoup le voient comme une version quelque peu améliorée du Chevalier Artorias de Dark Souls premier du nom. Il est en effet très rapide, voire même par moments un peu imprévisible, mais le plus complexe reste la gestion des vagues ennemies avant son arrivée. Une sur-utilisation de vos fioles viendra mettre en péril votre combat et le retour à la case départ sera bien évidemment obligatoire !
Nashandra
Parlons du boss final de Dark Souls 2 ! Nashandra, une entité divine et gracieuse, mais pourtant si dévastatrice. Le combat est assez complexe si on n’a pas de résistance magique, car cette dernière utilise à de nombreuses reprises un sort qui ne vous fera pas de gâteau. D'ailleurs, elle ne se privera pas d’être agaçante avec ses différentes malédictions générées par ses boules d’ombre qui jonchent l’arène. Alors qu’on ira abattre les fameux “totems” qui nous embêtent, cette dernière ne se privera pas pour nous lancer ses attaques toutes aussi contraignantes les unes que les autres qui sont capables de nous faire chanceler. Le plus complexe à appréhender reste son rayon laser qui balaie une partie de l’arène, son incantation est rapide et votre barre de vie partira en fumée si vous avez le malheur de vous faire toucher.
Dragon Ancient
Les combats de dragon n'ont rien de simples, surtout quand on n'est pas habitué à les affronter : ils sont grands, vous font chanceler par un simple coup de pattes, crachent du feu où que vous soyez, volent dans les airs... Bref, ces monstres gargantuesques ne seront pas simples à vaincre, bien que la mécanique de combat ne sera pas aussi compliquée qu'elle n'y paraît. Mais la soif de vouloir asséner un ou deux coups supplémentaires nous apportera un joyeux retour devant le voile de l'arène. La monotonie et la patience seront de mise et beaucoup de joueurs ont du mal avec cet aspect-là (surtout moi).
En repensant à ce combat et surtout après avoir joué à Elden Ring, je me dis que ce combat est ridiculement simple si on le compare à Placidusax, seigneur draconique ou encore à Borealis, le brouillard givrant, mais bon, à l'époque vaincre un boss avec une hitbox aux fraises et des crachats de feu défiant les lois de l'anatomie des dragons n'était pas simple.
Freja, la Protégée du Duc
La "fabuleuse" Freja, cette gigantesque araignée qui en aura fait rager plus d'un avec ces petites araignées qui ne cesseront de vous coller aux bottes alors que vous essayerez de frapper leur mère. Il faudra avoir une excellente gestion des araignées et de ses deux têtes, sans quoi vous ne serez qu'un simple petit jouet avec lequel Freja pourra jouer. Si vous perdez trop de temps avec ses petites copines, elle n'hésitera pas à balayer l'arène avec un long rayon ou vomira un liquide qui réduira en miettes votre équipement si elle n'est pas esquivé pas à temps.
La gestion des deux têtes est importante et cet exercice est assez compliqué lorsqu'on l'affronte pour la toute première fois. Lorsqu'une tête attaque, il faut réussir à courir vers la seconde tête, sans pour autant se faire avoir par ses sbires. Ce combat est d'autant plus complexe pour les arachnophobes ! Déjà que la zone est jonchée de ces atrocités, on se retrouve enfermée dans une petite arène avec une qui est encore plus grosse que les autres... Quel enfer.
Or, les galères ne s'arrêtent pas de sitôt, car de nombreuses fois, ses longues pattes m'ont dérangée, car elles nous font changer de position sans que vous l'on puisse dire quoi que ce soit. La mécanique de jeu et la gestion des monstres font que le combat sera très rude, du moins sans spectre !
Chevalier-fumérole
Le Chevalier-fumérole n'est pas un boss simple, si ce ne serait le boss le plus compliqué de Dark Souls 2. D'emblée, vous allez vite comprendre qu'il reprend de la vie grâce aux apparitions de Nadalia qui se trouvent autour de l'arène. Donc la première mission sera d'esquiver les attaques du chevalier tout en scellant les apparitions. Ensuite, on va devoir se frotter à la première forme du chevalier qui ne nous permettra aucun répit : attaque rapide, utilisation de son épée droite en dépit de son espadon, coup ayant une grande portée... On va encore devoir faire un petit spectacle de cirque face à cet adversaire et limiter nos attaques, car ce dernier riposte assez facilement si on s'acharne un peu trop.
Sa seconde phase est un calvaire, que vous ayez un bouclier ou non, son espadon infusé de flammes noires causera des dégâts désastreux et les attaques d'AoE nous demanderont d'être le meilleur des stratèges. Telle une danseuse étoile, on doit faire preuve d'une grande justesse et de ne pas fléchir face aux coups qu'il va nous asséner.