Bloodborne est l'un des Souls des plus appréciés de tous pour une seule et unique raison : sa difficulté et ses boss. Son environnement est gore, glauque et très sombre, donc il contribue énormément à cette appréciation, mais les mécaniques de jeu contre les différents monstres ont fait de Bloodborne le Souls par excellence. Voici donc, notre sélection des boss les plus compliqués du jeu, du moins ceux qui m'ont fait remettre en question l'achat du jeu tant ils étaient complexes.
Notre top des boss les plus difficiles dans Bloodborne
Contre toute attente, j'ai remarqué que les boss qui m'ont donné le plus de mal sont ceux issus de l'extension The Old Hunter. La difficulté monte de plusieurs crans et notre petite balade de santé se transforme en enfer... Mais qu'il est exaltant de les vaincre ! Ainsi, sans plus tarder, voici tous les boss avec lesquels on a eu le plus de problèmes sur Bloodborne.
Père Gascoigne
Père Gascoigne est le premier boss sur qui on tombe et j'ai été surprise par sa rapidité, son arrogance et sa force de frappe. L'arène est parsemée de pierres tombales, ce qui est généralement une aubaine pour éviter des coups. Sauf que cela ne m'a pas été d'une grande aide, bien au contraire, je me bloquais sans arrêt, ce qui laissait une énorme fenêtre d'attaque pour le Père. Je ne compte pas le nombre de morts idiotes que j'ai pu avoir face à lui... Beaucoup trop je pense, car c'est le seul qui me revient à chaque fois que je repense à Bloodborne.
Sa première transformation (à peu près à 75% de sa barre de vie je dirais) a créé un sentiment d'effroi chez moi, car je ne pensais pas qu'il changerait aussi rapidement. Bien que ce changement soit bénin face à sa forme animale à un tiers de sa barre de vie, ses attaques chargées étaient affreusement redoutables pour moi qui n'avait pas encore bien pris en main le jeu à ce moment. Si j'avais réussi à effectuer avec aisance les contre parfait avec le tromblon, peut-être que ce combat de boss aurait été bien plus simple, mais que nenni. Une vraie purge qui m'a fait poser la manette un bon nombre de fois.
Sa dernière forme, donc sa transformation animale, a contre toute attente été plus simple pour moi. Je ne l'ai vu qu'une seule fois, vu que je mourrais assez rapidement sans avoir eu le temps réduire assez suffisamment sa barre de vie pour voir cette dernière forme.
C’est seulement après l’avoir vaincu que j’ai su qu’il avait une faiblesse : la boîte à musique. Le boss devient alors affreusement plus simple… J’ai pour ainsi dire versé des larmes de sang après cette nouvelle.
Ludwig le maudit
La taille de ce boss est en réalité un leurre : alors qu’on pense pouvoir l’esquiver très facilement si on se place au niveau de “son ventre” (compliqué d’expliquer avec discernement comment se placer tant sa forme est étrange) tout en faisant des roulades vers lui... Il s’avère être aussi rapide que les chasseurs et sa forme proéminente, qui d’habitude nous apporte un gros avantage pour manquer de prendre certains coups, s’avère être un réel problème ici ; il peut nous toucher très facilement et ainsi grignoter notre barre de vie.
Si on reste trop longtemps proche de lui, il utilisera toutes ses pattes pour faire une grosse attaque de zone et notre barre de vie va baisser à une vitesse folle. Par contre, si on reste trop loin de lui, il n’hésitera pas à nous sauter dessus ou encore à utiliser son attaque à distance qui couvre une large zone de l’arène. En clair, il ne nous laissera que très peu de répit.
Lorsqu’il utilisera son épée, cette dernière sera gargantuesque : elle couvrira une bonne partie de l’arène ! Il pourra vous atteindre que vous soyez au corps à corps ou à distance. Si vous êtes trop gourmand, surtout lorsqu’il sera en train de lancer l’incantation de son attaque de zone avec son épée, vous prendrez des dégâts qui sont à la hauteur de son épée. D’autant plus qu’il est le premier du DLC The Old Hunter, donc il annonçait déjà la couleur des autres boss à venir.
Lady Maria de la Tour Astrale
Cette adversaire se trouve elle aussi dans le DLC de Bloodborne.
Dans sa première phase, Lady Maria est assez simple. La mécanique de combat se prend rapidement en main et on se laisse bercer par la douce musique. Comme de nombreuses personnes le pensent, elle ressemble beaucoup à Père Gascoigne, mais en un peu plus rapide.
Sauf qu’on se fait très rapidement prendre de cours avec sa seconde phase : lorsqu’elle infuse ses deux lames avec son propre sang. Le combat prend une tournure totalement différente : elle est plus rapide, hérite d’un nouveau set de coup et à une allonge abominable. Ses coups sanglants sont dévastateurs et infligent des dégâts sur une large zone. Elle enchaîne plusieurs combos de coups et une mauvaise esquive vous fait retourner à la case départ. Elle utilisera bien trop souvent son pas véloce, donc par logique on ira vers elle, sauf que c’est une “ruse” ; elle vous attaquera dès que vous serez à sa portée. Et, pour couronner le tout, certains de ces coups sont “téléguidés”... On a beau être dans un angle mort, elle arrivera toujours à vous planter avec son association des deux lames en “lance”.
En plus d’être élégant, ce combat est très complexe tant Lady Maria est imprévisible et fourbe.
Laurence, premier vicaire
Il y a des chances que vous n'ayez jamais vu ce boss, car il fait partie du DLC The Old Hunters et se trouve être optionnel. Sa rencontre n'a aucune incidence sur l'histoire principale de l'extension.
La première phase est assez simple, il ressemble beaucoup au Monstre Clérical qu'on retrouve sur l'un des remparts de Yarhnam, donc rien d'effrayant, sauf qu'il produit des zones de feu après chaque coup. Bon, c'est assez simple à esquiver surtout avec l'arène munie de piliers qui permet de se mettre à couvert.
Sauf qu'on est pris de cours par sa seconde forme ; il se met subitement à utiliser d'autres compétences qu'on ne connaît pas et devient vraiment plus agressif. Ses mouvements sont tellement imprévisibles qu'il est compliqué d'atteindre son dos pour l'attaquer en toute sécurité. Or, après un petit exercice de dextérité, on arrive enfin à comprendre ses paternes, donc le combat semble être gagné si on continue sur cette bonne lancée. Mais bon, rien ne se passe jamais comme prévu, car avec FromSoftware on n'est pas au bout de nos surprises...
Voilà qu'une troisième forme apparaît, mais bizarrement il semble très vulnérable. Ma parole, c'était qu'une illusion, car il se trouve encore plus difficile à battre en étant au sol. En rampant, il produit des traînées de feu et hérite une nouvelle fois d'un set de coup différent. Chacune de ses attaques sont inflammable et surtout touche une large zone sur le sol, ce qui rend ce combat encore plus difficile encore. L'effet de surprise et les attaques de zones sont la vraie difficulté de ce combat.
Orphelin de Kos
Lui aussi est un boss qui provient du DLC The Old Hunters, mais se trouve être l'un des boss finaux de ce chapitre spécial de Bloodborne.
La première fois qu'on voit l'Orphelin, on se dit que le combat ne sera pas si terrible... Sauf que son apparence fébrile n'est qu'un leurre. Ce dernier se dote d'une force de frappe assez impressionnante et d'une grande mobilité. À croire qu'il a un pas véloce, il se précipite sur nous pour nous matraquer avec son énorme gourdin de placenta. Il fait de grand saut, attaque rapidement et avec longévité, utilise des attaques à distance circulaire. C'est globalement l'enfer.
Sauf que sa deuxième phase est encore pire, car il devient plus grand, hérite de nouveaux coups et combine ses anciennes attaques avec de nouvelles subtilités qui ont de quoi surprendre. Il devient encore plus mobile et rapide, donc l'analyse de ses coups devient vraiment complexe. Il en vient même à sauter vers le ciel pour lancer des boules de placenta explosives. Il est si imprévisible qu'il n'est pas simple de l'attaquer sans prendre un coup perdu. On ne sait pas par où esquiver pour éviter les coups, on ne sait pas comment on doit l'aborder, encore si on arrive à l'atteindre.
Par contre, une esquive est susceptible de toujours fonctionner : la roulade à droite. Vu qu'il tient son gourdin de la main droite (donc gauche pour nous), il aura bien plus tendance à frapper vers notre gauche. Ainsi, l'esquive à droite est une sécurité, sauf s'il décide de s'élancer dans les airs pour traqueler son gourdin vers nous.