Avec l'annonce du report de Zelda Breath of the Wild 2 à 2023 et les quelques secondes inédites qui l'accompagnaient, le détail des offres du nouveau Playstation Plus a été l'autre gros morceau de l'actualité jeu-vidéo de cette fin mars. Au plus haut rang, le PS Plus Premium tarifé par 119€ par an, proposera un accès à des jeux rétro issus de toutes les vieilles générations de machines. Faute de rétrocompatibilité, les boomers et les jeunes joueurs spé archéologie vont devoir faire comme sur Nintendo Switch et payer un supplément pour accéder aux gloires passées de notre média favori. Du coup pour ce prix, on espère que Sony et leurs partenaires ne feront pas la fine bouche et proposeront un line-up digne de ce nom. On a bien quelques idées de titres que l'on verrait figurer dans ce fameux catalogue, il y a des dizaines et des dizaines de jeux cultes à extirper des ludothèques Playstation, mais pour le bien de cet article nous avons condensé ça en une sélection de jeux variés disponibles en version PAL, qui n'ont jamais eu le droit à des remasters et uniquement sur les deux premières consoles de Sony.
Suikoden 2
Y pas franchement matière à débat pour celui-ci, du moins si vous êtes un tant soit peu intéressé par les RPG japonais. Suikoden 2 est une pièce maitresse du J-RPG sur PS1 et malgré sa traduction absolument abominable en français, il faut absolument que Sony l'intègre au Playstation Plus Premium. Le jeu n'a jamais eu le droit à un quelconque "remaster" de la part de Konami et si vous comptez vous le procurer dans sa version PAL, bon courage. La nouvelle proposition du PS Plus est donc une nouvelle aubaine de voir cet excellent titre ressurgir et si tel est le cas, on ne pourra que vous encourager à sauter dessus si vous ne l'avez jamais eu entre les mains.
Onimusha 3
Surement compliqué pour des histoires de droits d'image avec les acteurs qui campent les deux rôles principaux de cet épisode, mais on va se permettre de rêver un peu. Ce jeu, si improbable et pourtant si bon, vous transportera des rues de Paris au Mont Saint-Michel, en compagnie de Samanosuke et de Jean Reno. Côté gameplay, la formule de base déjà excellente est conservée, mais multipliée par deux grâce à la gestion des binômes et des différents voyages temporels.
Def Jam Fight for NY
Sorti sur tous les supports de l'époque, Def Jam est un excellent jeu de combat / défouloir, misant sur une interaction massive avec les éléments des différentes arènes. Le titre d'Electronic Arts a également été doté d'un mode histoire bien fourni et qui laissait le joueur personnalisé son combattant de A à Z, de son look à ses attaques spéciales signatures. Une petite bombe qui a connu une suite bien des années, mais que l'on va éviter d'évoquer avant de voir rouge.
Breath of Fire 3
S'il ne paye pas de mine et qu'il se traine tout de même une belle ligne de casseroles, Breath of Fire 3 est un J-RPG au charme fou qui mérite 1000 fois que l'on s'attarde sur son cas. Pour son ambiance, qui réussit à faire passer les bonnes vibes malgré un manque de moyens évident, son histoire avec de bons retournements de situation (chez lui aussi, la traduction FR craint un max) et par dessus tout, son mini-jeu de pêche souvent copié, jamais égalé.
Tobal
Autre jeu de baston et une énième bizarrerie de la ludothèque PS1 de Squaresoft. Tobal n°1 de son petit nom, cale des personnages conçus par Akira Toriyama himself, dans des joutes ou les jeux de prise et tous les mouvements qui leurs sont associés sont d'une importance capitale. Mais ce qui a fait sa renommée, c'est son mode solo "rogue-lite" (pour devenir un RPG dans Tobal 2, jeu jamais sorti du Japon) dans lesquels le combattant favori du joueur devait descendre des étages aux mille dangers, tout en se gagnant en puissance (ou pas) au fil de l'exploration. Un peu pété sur les bords, mais tout de même sacrément complet et réjouissant, du moins à l'époque.
Vandal Hearts
Dans l'ombre de Final Fantasy Tactics, il y a le diptyque Vandal Hearts, qui a du faire découvrir ce qu'était un T-RPG à la japonaise à toute une génération de joueurs. Son avantage par rapport aux autres ? Avoir été distribué de manière décente en Europe et avec une localisation française s'il vous plait. De plus, il reste tout à fait pertinent aujourd'hui grâce à son gameplay assez classique mais bien rôdé et à son challenge dans la moyenne haute du genre.
Timesplitters : Future Perfect
La série Timesplitters manque, mais ne doit plus parler à grand monde à l'heure actuelle. Ainsi, faire un petit rappel du passé avec le meilleur épisode de la série serait de fort bon aloi pour le nouveau service de Sony Playstation. Dans ce FPS solo débridé qui traite du voyage à travers le temps, Future Perfect misait pas mal sur l'humour, pour se distinguer de la masse à une époque où les jeux de tir commençaient à trop se prendre au sérieux. Saluons également son mode en coop local jusqu'à 4 joueurs, presque aussi fun que celui de Goldeneye en son temps.
Drakengard
On a essayé pour vous il y a peu et malgré notre envie tenace de découvrir par nous-mêmes les origines du monde qui ont mené à la création de Nier, eh bien c'est compliqué. En dehors de son propos très mature et de ses scènes osées, la première production de Yoko Taro n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler "un bon jeu" : le gameplay sauce Dynasty Warriors est poussif, les phases en dragon assez oubliables et techniquement, c'était déjà pas ça à l'époque. Mais comme nous le mentionnions un peu plus haut, il s'agit de la pierre fondatrice de l'oeuvre de Yoko Taro et donc, par extension, un petit morceau d'histoire du jeu-vidéo.
Wipeout 3
L'épisode de la maturité pour la série de Psygnosis, avec un gameplay encore plus soigné (des collisions qui sont enfin bien moins punitives), un design des circuits aux petits oignons et un contenu qui va vous demander de bien maitriser toutes les subtilités du pilotage de votre véhicule. Enfin, impossible de pas mentionner sa bande-son, déjà particulièrement soignée sur 2097, mais qui monte encore en gamme dans le dernier (et le meilleur) épisode de la PS1.
Soul Calibur 3
Il a surement moins marqué les esprits que le 2 et ses personnages uniques personnalisées en fonction de la console (Spawn sur Xbox, Heihachi sur PS2 et Link sur Gamecube), pourtant Soul Calibur 3 représente ce que la série a fait de mieux sur cette génération, dans à peu près tous les domaines. Le contenu est absolument dantesque, le gameplay est mieux calibré que jamais avec de nouveaux ajouts au casting intéressants et le mode solo principal singe les codes du tactical pour proposer quelque chose de réellement unique et profond (toute proportion gardée)