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Vitality l'emporte en finale face à Astralis. "On a la meilleure équipe !" hurlent les optimistes, "le online ça compte pas !" disent les pessimistes et le reste du monde se demande comment il peut y avoir autant de viewers à chaque fois sur un jeu qui, visuellement, appartient à la PS2. C'est LuZi qui couvrait l'événement pour nous et, puisqu'on parle de lui, on vous signale que la seconde partie de l'interview de Nicolas Besombes est sortie. Est-ce que vous savez qu'il fait partie des gens grâce auxquels les compétitions esportives ont été légalisés en France ?
Sans transition, sur Overwatch. SoOn signe chez Boston Uprising. C'est quand même notre frenchie le plus célèbre alors on espère qu'entre deux sessions de jet de thé dans le port, les bostoniens se rendent compte de la chance qu'ils ont. SoOn fait partie des ex joueurs de Paris Eternal qui s'en sortent le mieux. Boston Uprising n'a jamais particulièrement brillé en Overwatch League, mais c'est un spot tranquille et un beau challenge pour le joueur DPS. Offrir le plus beau résultat de son histoire à sa nouvelle équipe, ce serait réussir à prouver que la french touch existe toujours en OWL.
Sur League of Legends, on connaît les joueurs qui se rendent aux All Stars. On y envoie notamment un Français en la personne d'Hans Sama, et on apprend par la même occasion que tous les membres de G2 sélectionnés ont décliné l'invitation, ce qui n'est pas étonnant. Pour ceux qui sont pas au courant, les All Stars sont une compétition pour le fun avec des thèmes rigolos et des challenges farfelus, organisés aux alentours de Noël. On y invite généralement les joueurs les plus populaires. Mais il y a aucun enjeu compétitif et ça revient à demander à des joueurs pros qui vivent de leur résultat, d'interrompre leur principal pause de l'année pour aller amuser la galerie. Donc on aime bien les All Stars, mais on comprend aussi pourquoi beaucoup de participants proposent leur meilleure esquive au moment des invitations.
Et puis parce qu'on est sur LoL, Thomas Sauzin a dévoilé son dossier intitulé "A quand des femmes en LEC". Il n'y a en effet pas une seule compétitrice au plus haut niveau de League of Legends, et c'est le même constat pour tous les continents. Alors Thomas s'interroge et retrace le parcours des joueuses professionnelles au sein de l'écosystème Riot. Il est accompagné par Shiny et Freyja qui ont joué pour Out of the Blue.
Sur Valorant, T1 et Cloud9 se séparent de leurs équipes coréennes. Pourquoi est-ce que deux équipes prestigieuses se séparent presque en même temps de leurs équipes basées en Corée ? Bah, c'est très simple, maintenant qu'on connaît le format de la compétition sur le jeu, on sait qu'il va y avoir des événements internationaux, et donc que les équipes de différents continents peuvent s'affronter. Donc Cloud9 Amérique peut se retrouver demain contre Cloud9 Corée. Et je peux vous dire d'avance que si, en demi-finale de coupe du monde, une équipe coréenne perd contre une escouade américaine qui appartient à la même organisation mais sur laquelle repose plus d'argent, il y a pas une personne dans le chat pour croire que c'est arrivé à la loyale. Donc Riot a pris les devants et les règles anti-conflit d'intérêts obligent à avoir une seule équipe.
Du côté de la rédac'
On finit par Cyberpunk. Nos guides sur le jeu sont trouvables sur le portail et on sait de source sûre que celui sur les romances en jeu fait à peu près 10 fois les vues de n'importe quel autre guide. Ce qui veut dire que le pote qui vous explique qu'il a acheté le jeu pour le storytelling, statistiquement, il ment.
Un très bon Noël à vous tous et à la prochaine.