Islanders est un city builder minimaliste développé par GrizzlyGames, sortie le 4 avril 2019 sur PC. Le jeu demande au joueur de bâtir une ville optimisée dans une ambiance low poly du plus bel effet.
- Genre : City Builder
- Date de sortie : 4 avril 2019
- Plateforme : PC
- Développeur : GrizzlyGames
- Éditeur : GrizzlyGames
- Prix : 4,99€
- Testé sur : PC
Citysfaction
Si vous demandez à quelqu'un s'il connait Islander à l'oral, le résultat sera sans appel, il y a de forte chance qu'il vous parle de Christophe Lambert (ou pire, de Zeist). Mais point d'immortels ou de Sean Connery ici, puisque c'est bien d'Islanders qu'on parle, ça se prononce un peu pareil, mais on va plus être proche d'un Sim City sur des îles. Ces dernières, générées aléatoirement, sont au centre du gameplay de ce city builder minimaliste. Après avoir choisi votre premier pack de bâtiment, vous allez devoir agencer et optimiser la place pour que chaque construction vous donne de l'argent afin de remplir une barre de progression, débloquer de nouveaux bâtiments et passer à l'île suivante. Des scieries devront être placées près des bûcherons, eux-mêmes près des arbres, mais aucun ne doivent être placé dans le même périmètre ; les maisons doivent être agencées autour d'un centre-ville et de manière compacte pour être rentable, etc. Il y a des conditions différentes à remplir et à suivre rigoureusement pour chaque bâtiment, et il ne sera pas rare de vous retrouver avec une petite cabane de druide et ne pas vraiment savoir où la mettre par manque de place adéquate (un mauvais placement peut même vous faire perdre de l'argent).
Mais Islanders a le défaut des jeux minimalistes. Il n'y a, au final, que peu de buts à proprement parler, on se contentera souvent de faire la ville la plus optimisée. Les gens atteints de TOC devraient y voir là leur meilleur jeu doudou, du moins si l'usinage de Factorio ou Satisfactory ne les botte pas trop. Et ils seront les plus heureux de voir leurs villes bien propres et rangées comme il faut. Pour les neuro-standards, il y a toujours les succès, qui sont les véritables challenges du jeu. Il y en a 26 et ils demandent, par exemple, d'atteindre la deuxième île en moins de 90 secondes, ou d'obtenir 800 points sur la première île. Malgré tout, on aurait quand même apprécié quelques conditions aléatoires pendant les niveaux ou même simplement des petites missions.
Pour enrober tout ça, GrizzlyGames s'est doté d'un très joli moteur en low poly qui convient à la perfection au genre, avec des palettes de couleurs qui chatouillent votre lobe occipital et des formes douces et reposantes. Le tout est accompagné d'une musique elle aussi très minimaliste, mais malheureusement solitaire, puisqu'une seule piste tourne en boucle, on peut sentir que les coûts de développement ont dû être serrés, il a fallu faire des sacrifices qu'on comprend et pardonne. Ce qui sera est lassant et vous fera probablement lancer une playlist au bout de trois heures.
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