Born to be Wild est un journal écrit par un joueur Hearthstone qui décide de se lancer en Libre. C'est l'occasion de découvrir différents decks de ce second ladder parfois oublié. Il peut s'agir de decks funs proposant des synergies originales entre des cartes qui n'ont jamais eu l'occasion de se croiser en Standard, ou bien de decks plus méta, le tout avec une bonne dose d'humour et de dérision.
Démoniste Démons Reno
Depuis que j'ai repris les Born to be Wild, je repoussais ce jour, mais il est grand temps de s'y mettre enfin. En effet aujourd'hui, pour votre plus grand plaisir nous allons nous attaquer à un Démoniste Contrôle. Alors, quitte à jouer un deck de ce genre, autant partir sur une version qui a le potentiel de m'amuser. Du coup, mes chers camarades, j'ai décidé de partir sur un Démoniste Démons Reno, avec Krul en vedette pour assurer le spectacle. J'adore le principe du deck qui peut se résumer très simplement : jouer Krul sur le tour 9, et si l'adversaire ne peut pas gérer le board, c'est la victoire assurée. Sinon, attendre le tour 10, jouer Gul'Dan le saccage-sang pour ramener à la vie les Démons invoqués par Krul, et finir le travail. C'est, certes, très simplifié mais ça n'est pas trop loin de la vérité. Bref, tracez d'avance vos cercles sataniques et autres pentacles, car pour cette session, les Démons sont à l'honneur.
Je commence le ladder et à la deuxième ou troisième partie, je tombe sur un Druide qui pioche énormément. Je devine très vite qu'il s'agit d'un Druide avec une combo que je suppose être celle avec Roi Cire-Pilleur et Azalina. Et, alors que son deck est bientôt vide, je me dis qu'il est temps de casser son délire grâce au Rat déloyal. Ca ne loupe pas, je vois son Kun tomber sur le board et je n'ai plus qu'à lui siphonner son âme. La réaction de l'adversaire ne se fait pas attendre et je le vois concéder. J'avais oublié ce petit plaisir malsain que pouvait procurer le Rat déloyal en faisant tomber le bon serviteur. On visualise presque la mine déconfite du joueur en face quand il réalise que tout son plan de jeu vient de tomber à l'eau. C'est juste un petit plaisir supplémentaire que peut nous offrir le deck.
Ce qui nous intéresse maintenant, c'est de voir enfin une vraie situation fun, sur laquelle est basée le deck, et je veux bien sûr parler de l'invocation d'un bon gros Krul. J'ai eu plusieurs occasions de le jouer, mais j'ai tenu à vous montrer le plus beau que j'ai eu. "Le plus beau" pas seulement à cause des serviteurs qu'il a invoqué, mais aussi parce qu'il est arrivé tour 9 et qu'éventuellement j'avais Gul'Dan en follow up en cas de clean (certes, on ne s'attend pas trop à un clean venant d'un Guerrier avec le pouvoir héroïque du Chasseur, mais sait-on jamais !). Bref, tout se passe bien durant cette session… avant que tout ne se complique.
Quand tout se passe bien pendant un moment, mieux vaut s'attendre à ce que la roue tourne (ou que "la routourne tourne" comme dirait notre cher Ribéry). Le lendemain de ma première session, j'ai voulu rejouer et là, le jeu m'a fait comprendre que non, ça ne serait pas aussi simple que la veille. Des sorties tristes au possible alors que du côté adverse, c'est clairement la folie. Mais quand tu commences le ladder par un Big Priest qui lance Barnes tour 3 en récupérant Roi-liche, tu sais d'avance que ça va être une mauvaise journée. J'insiste un peu, pour ne pas finir là-dessus mais j'aurais mieux fait de m'abstenir ; le coup de grâce est arrivé quelques parties plus tard, avec ce Guerrier Contrôle qui m'a volé le Seigneur du Vide sur Contrôleur mental.
Conclusion
Du coup, j'arrête là avant de vraiment péter un plomb et surtout de perdre mes rangs. Je stoppe donc rang 7, à la dernière marche avant de retomber rang 8. C'est un peu "petit bras", mais il faut savoir s'arrêter à temps. Je ressors de là avec les nerfs à vif et des envies de meurtre, à me prendre pour Michael Myers et Freddy Krueger réunis. Il faudrait au moins un canadair rempli de tisane pour me détendre. Je vous abandonne, je file au sommet de l'Himalaya pour hurler dans un coussin. En attendant, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine… plus zen je l'espère.