Un invité surprise et vétéran de la structure s'est joint à la Team Vitality pour aider l'équipe française à passer un cap lors du CWL NOLA. Thomas «AzoX» Albanese est-il la pièce qui manquait à Vitality à Dallas ?
Il parait loin le temps où les MLG, aujourd'hui rebaptisées CWL Global Opens, n'étaient réservées qu'aux joueurs de l'élite en dehors des États-Unis et pourtant, cela ne remonte pas à si loin que cela. Il y a encore quelques mois, lors de la saison Black Ops 3 des cadors européens du calibre de Millenium, Splyce, ou encore Team Infused devaient passer par l'Open Bracket pour obtenir le droit de concourir avec les équipes nord-américaines en Pool Plays. Autant vous dire que Clément «Riskin» Hattée et Corentin «Gotaga» Houssein ont longtemps été les seuls français à avoir participé à l'un de ces tournois d'élite après avoir traversé l'Atlantique et marqué l'histoire à Colombus en 2015.
Depuis le circuit s'est ouvert, les règles vis à vis des Européens se sont assouplies et les équipes françaises se doivent désormais de faire le déplacement pour rester dans la course en Call of Duty World League. Mais mentalement, ces MLG restent difficile à aborder, l'histoire est toujours présente dans les esprits et certains joueurs en écrivent une autre page en gagnant petit à petit leur place dans l'élite mondiale.
C'est le cas de la Team Vitality de Wailers Locart, Arthur «Zayrox» Chabas, Eddy «Malls» Maillard et... Clément «Riskin» Hattée depuis sa qualification en Pool Plays à Dallas et NOLA, une première dans l'histoire de l'e-sport Call of Duty. En proposant un niveau de jeu digne du gratin européen depuis le début de saison WW2, l'abeille porte les espoirs de toute une nation en plus de lutter contre des joueurs américains qui peuvent encore impressionner.
Tout a fait capables de renverser des montagnes, on l'a vu contre Luminosity (victoire 3-2) à Dallas, les Français semblent avoir le niveau de jeu pour jouer la deuxième place des poules et se qualifier en Championship Winners Bracket. Mais le manque d'expérience à très haut niveau peut encore leur coûter des rounds et des matchs très chers, à l'image de la rencontre face à Ground Zero (défaite 2-3) toujours au Texas.
Accrocheurs et même dominants en fin de Game 5 contre l'équipe de Christopher «Parasite» Duarte, les Vitality ont craqué et concédé une défaite qui les a mis dans une position difficile pour le reste de la compétition. C'est vraisemblablement sur le plan mental que les Français ont la plus grande marge de progression.
Pour aider ses joueurs, la structure a fait appel à l'une des ses figures historiques, Thomas «AzoX» Albanese, membre de la toute première équipe jaune lors de la création de la structure aux côtés de Corentin «Gotaga» Houssein, Kévin «Broken» Georges et Maxime «Ag0nie» Di Falco. Ancien joueur de renom dans l'hexagone il a fait partie des meilleurs rosters tricolores de la génération précédente et tentera d'aider la nouvelle à redorer le blason.
D'un naturel plus posé et discret que ses collègues de l'époque, le stratège enfile un costume de manager et tentera de mettre les abeilles dans les meilleures conditions pour qu'elles puissent dérouler leur jeu. Le rôle du staff semble donc reprendre de l'importance avec WW2, où bon nombre de rosters s'attachent les services de managers ou coach cette saison. OpTic Gaming a son coach vétéran avec Tyler «TeePee» Polchow, Vitality a également trouvé le sien. La ruche rencontrera le GreenWall, la Team EnVyUs et Epsilon eSports dans le Groupe B du CWL NOLA dès vendredi à 21h00.
Crédits photo Burn Controllers & MLG.