Mise à jour du 22/05/17 : La Definitive Edition de Ori and the Blind Forest est gratuite pendant 48h00 sur PC et Xbox One, mais il faut néanmoins posséder le jeu de base pour profiter de la mise à niveau (qui coûtait 5€ de base). Afin de découvrir ce que vaut cette petite pépite, vous pouvez consulter notre avis sur Ori and the Blind Forest (sans l'extension) ci-dessous.
Développé par Moon Studios et édité par Microsoft, Ori and the Blind Forest est un metroidvania enchanteur qui ne laissera personne indifférent.
Genre : Plates-formes / Action
Développeur : Moon Studios
Editeur : Microsoft
Supports : PC, Xbox One
Prix : 19,99€
PEGI : 7+
Pommes d'happy
Ori and the Blind Forest nous conte l'histoire d'Ori, une charmante petite bestiole gardienne d'un arbre divin, source de vie d'une forêt qui s'étend à perte de vue. Perdu dans l'immensité de cette dernière, Ori va faire la rencontre d'un animal rappelant quelque peu les créations de Monsieur Miyazaki et vivre avec lui pendant quelque temps. Malheureusement, sans trop vouloir spoiler, un événement tragique va se produire et Ori va devoir partir en quête des siens et redonner la vie à sa terre natale. Dès l'introduction, les développeurs de Moon Studios frappent fort et font apparaître quelques larmes sur le creux des joues des âmes les plus sensibles : l'auteur l'avoue sans peine, ce fut son cas. En même temps, difficile de rester de marbre devant tant de majesté, cette bande-son tout bonnement divine, ces décors enchanteurs... On passe très très près de la perfection.
Seulement, on aurait aimé que la caméra soit resserrée un peu plus près de notre jeune ami et que les effets pyrotechniques soient un peu moins appuyés afin de gagner en visibilité, certains combats étant particulièrement chargés. On pourra aussi constater quelques saccades à plusieurs moments du jeu, sans véritable incidence, peut-être un temps de chargement entre les zones, l'univers du titre édité par Microsoft étant complètement Seamless (en un seul bloc). Construit comme un Metroidvania, The Blind Forest propose une construction finalement assez classique, mais très solide qui permet un renouvellement constant de ses mécaniques de gameplay tout en affichant un level design de plus en plus retors. Car Ori est un jeu difficile, très difficile : les ennemis tapent fort, la moindre chute est mortelle et la plupart des sauts devront être millimétrés au poil de nez. Mais il y a une raison à ce challenge à l'ancienne : la gestion des checkpoints, qui est complètement laissée au bon vouloir du joueur. Alors certes le jeu dispose de quelques points de sauvegarde, mais le gros du travail, c'est Bibi qui se le farcit. Concrètement, les points qui servent à balancer des attaques magiques (nécessaires à l'ouverture de certains passages), servent aussi à matérialiser les fameux repères.
Ori Arty
Quelques petits problèmes naissent de cette mécanique brillamment reprise de They Bleed Pixels, comme le fait de planter son assurance de vie au milieu de nulle part, qui force ainsi le joueur à se retaper quelques portions de niveau avant de revenir sur le lieu de son décès. Mais ne chipotons pas, l'ensemble fonctionne à merveille, et il est vraiment plaisant de constater qu'un jeu aussi grand public dans son approche propose un challenge aussi relevé. Cependant, on pestera devant le relatif manque de rejouabilité du titre puisque tout se débloque de lui-même, il n'y a que très peu de raisons de replonger dans ce monde onirique, à part si vous avez raté quelques orbes de vie ou de pouvoir en chemin.
En plus des capacités classiques rencontrées dans ce type de jeu, comme les mécaniques liées au saut ou à la course du personnage, Ori propose aussi un système de points d'expérience à récolter au fur et à mesure de vos batailles et de votre exploration, points qui pourront être convertis en compétences actives à chaque point de sauvegarde, sous trois arbres distincts. Encore une fois c'est du déjà vu, mais peu importe, Ori se contrôle au doigt et à l’œil et le plaisir de jeu est omniprésent, même jusque dans les affrontements les plus anecdotiques. Plus élaborés que de simples coups de tatanes à asséner aux gros vilains qui viennent vous chercher des noises, les combats se jouent à distance puisque l'arme principale de la boule de poils albinos est un jet de boules d'énergie qui ne s'active que lorsque les ennemis sont proches. Et, étant donné que (comme précisé plus haut) ces mêmes ennemis balancent régulièrement de bonnes patates de forain, vous en déduirez très vite qu'il faudra se montrer particulièrement vigilant et apprendre à bien gérer votre positionnement.
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Les plus et les moins |
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Absolument sublime (direction artistique, bande-son, technique) | Quelques passages frustrants | ||||
Du challenge à revendre | Rejouabilité faiblarde | ||||
Un Metroidvania solide | |||||
La gestion des checkpoints |