Aujourd'hui nous allons parler des structures et de leurs statuts légaux, afin qu'elles aient toutes les cartes en main pour porter et faire vivre l'eSport et leurs joueurs. Je pense et j'espère qu'il n'est pas nécessaire outre mesure que j'insiste sur l'importance qu'ont les structures dans la vie de l'eSport.
Je vais plutôt prendre le temps de vous expliquer sur quels critères je me base pour juger de la pertinence de tel ou tel modèle.
Le premier sera bien entendu la reconnaissance du statut vis à vis de l'état. En effet dans une dynamique de reconnaissance de l'eSport par les autorités en tant que sport au même titre que les échecs ou le jeu de dames (on ne relancera pas ce débat là aujourd'hui, mais je reste convaincu que c'est un objectif vers lequel on doit tendre), il faut que des acteurs majeurs soient identifiables.
Le deuxième c'est la liberté vis à vis des dépenses et rentrées d'argent. En effet dans le système fiscal français comme partout ailleurs, il existe des contraintes liées aux mouvements de fond, on n’a pas le droit de faire exactement ce qu'on veut de notre argent.
Le dernier sera aussi celui des facilités ou non à avoir des employé(e)s, tout les statuts légaux n'offrant pas les mêmes contraintes face à l'emploi.
Petite précision qui me semble pertinente avant de commencer le détail de l'analyse, nous partirons du principe que les structures n'ont pas de but lucratif. C'est à dire qu'elles ne recherchent pas de profit en dehors des salaires qui sont versés aux joueur(se)s et employé(e)s.