Review - Etrian Odyssey V: Beyond the myth
Plus d'un an après sa sortie au Japon, le RPG cartographe Etrian Odyssey V arrive finalement en Europe sur toute la gamme 3DS. Développée par Deep Silver et éditée par Atlus, cette série bien particulière remplie une petite niche bien à elle. Dotée d'une difficulté assez relevée, elle vous demandera d'explorer les immenses niveaux labyrinthiques d’Yggdrasil en utilisant l'écran tactile spécifique à la console de Nintendo pour tracer votre propre carte et venir à bout de combats parfois très difficiles au tour par tour. Étant explorateurs dans l'âme, nous en avons réalisé le test afin que vous sachiez s'il faut répondre à l'appel de l'abysse.
Trailer de lancement européen
Genre : RPG, Exploration
Développeur : Deep Silver
Éditeur : Atlus / Sega
Plateforme : 3DS
Prix : 34,99€
Date de sortie européenne : 03 novembre 2017
Langue : Anglais
Made in Yggdrasil
Il est difficile de ne pas comparer la série Etrian Odyssey à l'anime Made in Abyss sorti récemment auquel elle a peut être servi d'inspiration. Ces derniers décrivent bien l'état d'esprit assez particulier qu'elle incarne : former son groupe et répondre à l'appel de l'inconnu en explorant d'immenses niveaux remplis de mystères et de dangers. À chaque épisode, il faut s'aventurer dans les profondeurs de la terre ou escalader l'arbre géant le plus célèbre de la création ; ici le concept fondateur n'a pas beaucoup changé. Il est cependant important de savoir dans quoi vous mettez les pieds : comme la majorité de ses prédécesseurs, Etrian Odyssey V ne dispose que d'une histoire minimaliste, votre objectif est d'atteindre le bout du donjon et de trouver du plaisir dans ce processus, pour cela vous allez créer entièrement votre équipe, puis ce sont vos actes et l'exploration qui serviront à écrire votre propre mythe. Ici point d’interactions ou de dialogues entre les personnages du groupe contrairement aux Etrian Odyssey Untold, nous sommes vraiment dans le Dungeon Crawling pur et dur qui est la marque des premiers jeux, mais cela ne manque pas de charme d'être libéré des prétextes habituels des protagonistes pour partir à l'aventure. Vous ne serez néanmoins pas isolé du reste du monde, les différents PNJ en ville et le conseil ne manqueront pas de vous offrir des quêtes et missions qui seront autant de raisons de progresser ou au contraire de venir revisiter d'anciens niveaux. De la même façon, le codex ainsi que le journal d'aventure serviront aussi à donner vie à l'univers que vous allez découvrir, chaque événement rencontré par votre groupe et la façon dont vous l'avez résolu étant noté.
Etrian Odyssey, ou l'éternel mélange japonais de PNJ mignons en ville et d'horreurs tentaculaires au fond du donjon.
4 races, 10 classes, 5 places
Comme dans tous les jeux précédents de la série, notre aventure démarre lors de notre arrivée en ville. Il ne nous reste plus qu'à foncer à la guilde des aventuriers afin de créer vos 5 premiers personnages (mais vous pouvez en avoir jusqu'à 30 en stock). Grande nouveauté de ce 5ème épisode, il existe à présent quatre races distinctes, chacune avec une attribution de statistiques différentes et surtout des talents passifs exclusifs qui auront un impact non négligeable lors de l'exploration. Au départ chaque race n'a aussi accès qu'à 2 à 4 classes qui lui sont exclusives, mais par la suite vous serez libre de créer les combinaisons de vos rêves. Idéalement il va vous falloir trouver une combinaison qui conviendra à votre style de jeu ainsi qu'aux besoins du groupe. Signalons au passage que les options de personnalisation de l'apparence et de la voix des personnages a été enrichie par rapport aux jeux précédents.
Les Earthlains sont robustes, les Celestrians sont doués pour la magie, les Therians sont forts et les Brounis sont petits.
Vous allez souhaiter avoir un membre de chaque race dans le groupe afin de bénéficier de l'intégralité des bonus possibles. Vous ne pouvez avoir que 5 membres actifs répartis en deux lignes, ceux en première ligne subiront plus de dégâts, mais ceux derrière ne pourront pas atteindre les ennemis éloignés à moins qu'ils disposent d'arme et de capacités à distance. Mettre un sorcier en première ligne est donc une mauvaise idée, même chose pour un épéiste. N'oublions pas qu'il faut des soins, des dégâts magiques, peut être un tank, des dégâts physiques de plusieurs types, etc. Même avec toutes ces contraintes de nombreuses compositions de groupe viables sont possibles, et les synergies entre les différentes classes sont particulièrement intéressantes à développer. Il est possible de se reposer sur du tanking conventionnel avec un bouclier en première ligne, ou utiliser des sorts d'affaiblissement ainsi que de renforcement pour diminuer les dégâts sur tout le monde. L'introduction plus que bienvenue d'une nouvelle ligne spéciale dédiée aux invocations ne devrait pas manquer de mettre la larme à l’œil aux vétérans de la série.
Le Nécromancien, une des nouvelles classes qui mise sur son groupe de spectres en première ligne.
Les classes disponibles sont originales et même s'il y a des disparités, aucune ne semble inutile. Il faudra cependant un peu d'expertise pour savoir lesquelles choisir et où les placer. Par exemple, le Dragoon est un tank doté d'un canon qui peut tout aussi bien se placer à l'arrière qu'à l'avant et qui peut invoquer un bunker ou une tourelle afin de défendre le groupe. Le Rover est une sorte de chasseur qui pourra invoquer un aigle et un loup afin de défendre ou d'attaquer, mais aussi de soigner. Il y a aussi des choses très exotiques comme le Harbringer, un utilisateur de faux qui s'entoure de miasma et s'en sert pour affaiblir ses adversaires. Des classes plus conventionnelles comme le Warlock ou le Botaniste sont aussi de la partie, respectivement pour lancer des sorts élémentaires et soigner (ou empoisonner). Lorsque nous parlions de synergies, le Botaniste peut par exemple investir dans des talents pour diminuer les résistances élémentaires, ou à l'inverse ses poisons seront plus redoutables si les résistances aux toxines des ennemis sont diminuées par un Harbringer. Presque toutes les classes peuvent remplir plusieurs rôles si la composition du groupe s'y prête.
Le jeu vous récompensera richement si vous prenez les raciaux utilitaires et Rp puisqu'ils s'accompagnent généralement d'un bonus de statistique.
Un peu plus tard dans la partie, vous pourrez acquérir des titres légendaires pour chaque classe. Ici point de multi-classage contrairement à certains des jeux précédents. Il faut dire que c'était horriblement compliqué de bien choisir et que cela ouvrait la porte à des combinaisons ridiculement puissantes (comme celles à base de Ninja dans le 3ème épisode). Ici ce sont les races qui offrent de la variété au départ, suivie de cette spécialisation additionnelle. Notre Dragoon pourra donc devenir un meilleur tank, ou à l'inverse renforcer sa puissance de feu. Notre Rover pourra favoriser son faucon ou son loup, notre Botaniste devenir un soigneur fantastique ou un spécialiste des poisons et effets négatifs. Même le Warlock peut continuer de se spécialiser dans les éléments, ou à l'inverse gagner la capacité de lancer des sorts physiques qui en feront un véritable couteau suisse en terme de types de dégâts. Et s'il y a bien une chose importante dans Etrian Odyssey, c'est d'avoir les bons types de dégâts sur le bon ennemi. Les développeurs ont semble-t-il voulu offrir davantage de flexibilité aux joueurs en ce domaine : contrairement aux précédents épisodes chaque classe peut utiliser plusieurs armes totalement différentes afin d'offrir différentes stratégies possible, votre "mage" peut ainsi utiliser un canon à la place de son habituel bâton si le cœur vous en dit. L'intérêt de la chose devient évident quand on découvre la refonte du système d'armes et de la forge. Les armes que vous pourrez forger (ou que vous trouverez) possèdent presque toutes un pouvoir secondaire sous la forme d'un bonus de statistique ou d'une compétence secondaire spéciale. Fini l'époque où réussir à pétrifier un monstre spécial pour un butin rare était une véritable prise de tête, à présent il suffira d'avoir la bonne arme en stock et d'utiliser sa compétence spéciale en boucle plutôt que de prier pour un énorme coup de chance.
Les pouvoirs d'Union sont aussi de retour, ils permettent d'activer des super effets qui peuvent changer la donne.
La progression des personnages se fait toujours de la même façon, il vous faudra investir votre petit capital de points de départ et ceux gagnés à chaque niveau pour débloquer les nombreux pouvoirs raciaux et les talents de chaque classe. Les options sont très nombreuses et il est parfaitement impossible de tout remplir même au niveau 99. Les plus déterminés pourront toujours faire partir à la retraite leurs vieux personnages afin d'obtenir des super recrues avec de meilleures statistiques et des points de talent additionnels (cela sera aussi l'occasion de créer de nouvelles combinaisons de race) mais on reste loin d'avoir tout rempli. Sans en venir à un tel extrême, le jeu permet tout de même assez facilement de réattribuer ces points, voire de changer de classe si vous avez fait une erreur, que vous êtes dans une impasse à cause d'un boss retors (et il y en aura). Cela se paiera cependant avec quelques niveaux, tout a un prix. Il est néanmoins très satisfaisant de voir la différence entre un groupe bien pensé à haut niveau, et celui de nos départs qui partait dans toutes les directions.
La dynamique des combats peut changer radicalement en fonction de vos classes.
En charge de la peau de mouton et du bout de charbon
Une fois votre groupe composé et les premiers talents choisis, il s'ensuit un passage chez le marchand, au conseil et finalement il est l'heure de mettre un premier pied dans le donjon. C'est ici que l'aspect totalement unique de la série apparaît. La carte de la zone affichée sur l'écran tactile est totalement vierge et par défaut elle ne va pas se compléter automatiquement. Il vous faudra utiliser le stylet et les différents outils de dessin mis à votre disposition pour la tracer vous-même. Heureusement vous devriez vous en tirer même sans être un génie de Paint : la carte est affichée sur une grille et chacun de vos déplacements se fait de case en case. Cela correspond aussi à un tour et à une section de la carte. Sans avoir à gérer de courbes ou de multiples petits éléments, cela devient tout de suite plus réalisable. Il vous faudra donc explorer chaque niveau case par case et observer votre environnement pour indiquer murs, fosses et portes. Cela peut sembler relativement inutile au départ, mais il s'avère rapidement que la structure des niveaux devient très complexe et vous aurez souvent à retraverser les niveaux, à la fois pour progresser toujours plus loin, mais aussi pour farmer et accomplir des quêtes. Comme la majorité des textures se ressemblent (ce qui est logique pour un labyrinthe mais peut rebuter), se repérer uniquement visuellement sans l'aide de la carte est presque impossible dans certains niveaux. Les éléments à indiquer ne manquent pas car résoudre des puzzles et énigmes géants formés par le labyrinthe avec des mécanismes à activer, des téléporteurs et surtout les fameux F.O.E.S. vont vous demander d'avoir une carte extrêmement précise et fiable sous peine d'être bloqué voire de mourir. Néanmoins ne paniquez pas, vous pouvez activer des options liées au traçage de la carte, vous pouvez choisir de tout tracer vous même, d'automatiser le traçage cases de sol, voire le mur et certains autres éléments. Cela permet de vous décharger au besoin, ou à l'inverse de tracer la carte de la façon qui vous convient. Comme les derniers niveaux du jeu sont incroyablement complexes, il est important de prendre ses marques.
Un aperçu d'une des premières cartes du jeu, jusqu'ici c'est assez simple.
Chaque fois que vous avancez d'une case une petite jauge va se remplir en bas à droite de l'écran. Lorsqu'elle est pleine vous serez sujet à un combat aléatoire contre un groupe de monstres. En ce sens le labyrinthe n'est jamais vidé ou sûr, chaque pas que vous ferez contribuera à épuiser votre groupe puisque la vie et le mana (ici nommé TP) ne se régénèrent pas. Les combats sont assez classiques, ils empruntent le fonctionnement de beaucoup de JRPG au tour par tour, Shin Megami Tensei en tête. Au départ assez simples ils vous forceront à avoir bien pensé chaque facette du groupe et de ses talents si vous souhaitez venir à bout du jeu. Il vous faudra aussi faire un usage habile de vos compétences afin de tuer les ennemis sans trop vous épuiser. Il faudra profiter des événements positifs (mais qui peuvent tout autant être des pièges), de la nourriture et des consommables pour tenir. Il vous faudra souvent avoir à prendre la difficile décision de rebrousser chemin et de retourner en ville, puisqu'il est impossible de sauvegarder dans le donjon. Surestimer vos capacités est un piège mortel, perdre le groupe mène au "game over" directement, dans certains cas vous allez perdre jusqu'à plusieurs heures de jeu, même si votre carte, elle, survivra et vous aidera à charger votre dernière sauvegarde sans trop pleurer.
La carte aide aussi à retenir les points de ressource, ou des éléments impliqués dans de futures quêtes, c'est toujours utile.
Une des principales causes de mort sont les F.O.E.S dont nous avons parlé plus haut. Ce sont les seuls ennemis physiquement présents sur la carte en plus des boss. Une fois que vous les aurez repérés leur position sera affichée automatiquement et en temps réel. Pourquoi ? Parce que ce sont presque des boss dignes de ce nom, que ce sont des sacs à points de vie et que lorsque vous les croisez pour la première fois ils seront généralement de trop haut niveau pour que vous parveniez à en venir à bout (même si c'est loin d'être le cas surtout pour les meilleurs joueurs). Même si vous survivez cela s'avérera dans tous les cas une énorme perte de vie et de TP, ce qui peut vous forcer à retourner en ville. L'expérience et le butin obtenu est très intéressant, mais dans certains cas les F.O.E.S sont juste trop nombreux pour tous être vaincus, ou ils arrivent en groupe pour vous piétiner. Autant dire que dans la majorité des cas les seules bonnes réactions seront de les éviter ou de prendre la fuite. Chaque F.O.E dispose de son propre comportement, certains se contentent de patrouiller un chemin précis et ils vous ignoreront tant que vous ne bloquez pas directement leur route. D'autres vous pourchasseront instantanément à partir du moment ou vous entrez dans la pièce dans laquelle ils se trouvent et il vous faudra emprunter une porte ou utiliser un obstacle pour les semer. Chaque F.O.E est unique, et apprendre à les gérer à la fois sur la carte et au combat sera vital pour progresser encore une fois.
Le premier F.O.E du jeu ne vous massacrera pas brutalement pour une fois.
Beyond the news
Jusqu'à maintenant nous avons surtout rappelé des éléments récurrents à chaque épisode de la série, il faut dire que la recette d'Etrian Odyssey n'a qu’extrêmement peu changé depuis le premier épisode sur Nintendo DS. Elle a été peaufinée et améliorée, mais peu de changements de grande envergure sont intervenus. Outre les remakes des deux premiers jeux de la licence nommés "Untold" qui introduisaient une véritable histoire, les éléments les plus marquants étaient les immondes voyages en bateau et en dirigeable trouvés respectivement dans le 3ème et le 4ème épisode. Ici rien de tout cela, il semble que le jeu se soit vraiment recentré sur l'exploration pure et dure. Outre les nombreuses améliorations au système de création de personnages et du système de combat déjà listés plus haut, on remarquera surtout que des tutoriels plus extensifs ont été intégrés. La courbe de difficulté est aussi clairement plus lisse, les nouveaux joueurs ne se heurteront pas instantanément à un mur qui semble infranchissable dès la première carte. Même les premiers F.O.E.S s'avèrent vite gérables alors que dans les titres précédents c'était généralement un aller simple vers le cimetière.
Il y a tout de même quelques décors relativement jolis (pour de la 3DS).
L'exploration des donjons a aussi été rendue à la fois un peu plus simple et beaucoup plus interactive. Vous allez littéralement croiser des dizaines de petits événements dont la résolution impliquera généralement les talents raciaux dans lesquels vous avez l'opportunité d'investir. Placer un point dans la vision nocturne ou la détection du mana ne semble pas offrir d'avantage immédiat au combat par exemple, cependant ces pouvoirs automatiquement détectés par le jeu deviennent de précieux alliés qui transformeront parfois un piège mortel en une opportunité précieuse, riche en objets et en expérience. Ces mini aventures réglées sous le format d'un dialogue permettent de souffler quelques instants pendant l'exploration et surtout d'écrire votre propre histoire. Vous pouvez choisir d'aider les petits animaux ou juste de les transformer en rations.
Puisque nous parlons de rations, la cuisine est de retour sous une nouvelle forme (encore) dans EO5. Vous aurez de multiples occasions de récolter des ingrédients dans le donjon grâce aux plantes sauvages, à la pêche et à la chasse. Vous pourrez ensuite utiliser les feux de camp pour les faire griller voire pour concocter des plats. Utilisable uniquement hors combat, la nourriture permet de régénérer vie et mana ce qui permet d'explorer plus longtemps sans avoir à revenir en ville tous les quatre ou cinq combats. Le rythme de jeu et la progression s'en trouvent grandement améliorés, mais on se prend à regretter la façon pour le moins rudimentaire dont elle a été intégrée. Il est impossible de cuisiner en ville ce qui est ridicule, de plus il est impossible de consulter la liste des recettes et des ingrédients requis. Il faut avoir une bonne mémoire et stocker les bons types d'ingrédients sous peine de ne rien pouvoir préparer d'avance.
Il ne faut dans tous les cas pas croire qu'Etrian Odyssey V est bien plus facile que ses prédécesseurs. Le début l'est certainement, mais il s’avère rapidement que c'était une façon pour le jeu de nous tenir par la main afin de nous emmener en haut d'une falaise. Alors qu'on se croyait capable de venir à bout de n'importe quel obstacle, on se rend alors compte que des pièges incroyablement vicieux et subtils nous attendent. Résoudre un puzzle de la mauvaise façon ou en étant mal placé peut mener à se retrouver coincé entre plusieurs F.O.E.S redoutables, ce qui offre le choix entre mourir au combat ou se téléporter pour retourner directement en ville. Des F.O.E.S capables d'annihiler votre groupe en quelques tours vont aussi faire leur entrée si vous n'utilisez pas des moyens de contrôle adaptés. Les choses vont continuer de progresser ainsi pour notre plus grand plaisir au fil des strates du donjon. Des éléments intéressants ont aussi été intégrés, comme un donjon qui n'offre pas les mêmes obstacles le jour que la nuit. Préférez vous patauger dans l'acide ou alors affronter des hordes de F.O.E.S ?
On vous offre le plein d’icônes et de couleurs pour personnaliser votre carte, par contre l'interface vous demandera un peu de réaménagement pour avoir accès à toutes les options.
La partie "Post-game" après avoir terminé l'aventure principale s'avère comme toujours particulièrement bien remplie et ardue. Même en ayant fait tous les jeux précédents vous devriez être régulièrement surpris et dépaysé tout au long du jeu, d'autant que pour une fois tous les modèles d'ennemis sont inédits (on échappe même au retour des trois dragons élémentaires). Dommage que les décors de chaque partie du donjon ne soient pas un peu plus variés, cela reste un des gros points noirs récurrent de la licence même si un effort a clairement été fait sur les paysages en fond d'écran. Voir les mêmes variantes de mur des milliers de fois avant de pouvoir changer d'ambiance est assez lassant. Cela l'est d'autant plus que les musiques d'ambiance de ce 5ème épisode sont globalement médiocres voire ratées, ce qui est quand même un gros point noir lorsqu'il faut tomber entre 60 et 150 heures pour finir le jeu, voire davantage. Vous allez donc peut être souhaiter couper la musique pour mettre la vôtre à la place, attention cependant à ne pas couper les bruitages, parfois seul le son vous permettra de savoir que vous approchez d'un F.O.E camouflé !
En conclusion
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Les plus et les moins |
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Dessiner sa propre carte |  |
L'histoire presque inexistante | ||
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La difficulté progressive (mais qui monte très haut) | |
L'interface de la carte à reconfigurer | ||
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Les nouvelles classes, races et mécanismes | |
La cuisine et la pêche mal implémentées | ||
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Durée de vie en béton | |
Les tooltips qui manquent toujours de détails | ||
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Des FOEs originaux qui vous feront suer | |
Des musiques d'ambiance souvent médiocres | ||
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Un peu plus accessible aux nouveaux joueurs | |
Attention, pas de version française | ||
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Du dungeon crawling pur et dur | ||||
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Moins de farming inutile que dans les jeux précédents | ||||
