Les Archetypes des decks du Druide
Alors que Hearthstone a bien avancé dans le temps, la rédaction vous propose de revoir les archétypes de ce jeu à travers ses différentes classe en commençant par le Druide et ses différents decks.
Les faux espoirs |
Le Druide c’est vu implanté comme toutes les classes de quelques Méca à la sortie de GvG. Certains ont osé faire une liste contenant nos amis robots, d’autres sont même allés jusqu’à dire que le deck était parfaitement viable. Puis les réalistes ont accepté que le petit ourson n’a rien de bon, ce n’est qu’une 2-3 ou une 3-2 provocation qui n’apporte pas grand-chose et que le gros chat prend son Chasseur de gros gibier et ne profite même pas du passif. Le Druide Méca est jouable, de là à dire qu’il soit viable est une autre histoire.
Nous voyons aussi que Blizzard a voulu sortir un archétype bête de sa poche pour le Druide à l’image du Druide du Croc. Néanmoins, trop peu d’avantages sortent d’un tel choix. Il n’est maintenant pas compliqué de sortir des bêtes en Druide, ce n’est pas pour autant que nous avons envie de tourner autour de cette idée. Une 7-7 rapidement sortie est intéressante uniquement si elle ne prend pas son Chasseur de gros gibier ou tout autre anti-bête peu onéreux comme une Exécution. Votre humble serviteur vous a fourni un Druide Bestial pour ceux cherchant à voir le Druide d’une différente façon, mais je conçois bien que la liste n’a rien d’incroyable.
Enfin, nous ne pouvons pas finir l’analyse des archétypes Druide sans parler du plus gros raté de Blizzard sur cette classe. La majorité ne doit même pas voir de quoi je parle tellement ces cartes ne sont jamais utilisées, une mécanique pourtant intéressante a été oubliée pour notre pauvre Malfurion. Trois sorts permettent de soit augmenter l’attaque et l’armure du héros, soit d’utiliser son attaque pour infliger des dégâts. Ce principe pourtant bien sympathique a été totalement délaissé par Blizzard et oublié de la communauté. Personne n’emploie ces cartes et il faudra attendre une nouvelle extension pour en améliorer l’idée ou sinon totalement faire une croix dessus.
Au final, nous pouvons observer que le Druide s’appuie principalement sur sa faculté à accélérer son jeu et sur la polyvalence de certaines cartes. Les autres tentatives pour voir la classe d’une manière différente se sont soldées par des échecs. La classe manque de moyen de gestion monocible et ne peut pas revenir d’un terrain trop rempli en dehors d’une combinaison compliquée à intégrer dans une liste. Malfurion n’a d’autre choix que de prendre son adversaire de vitesse pour le terminer en un instant, à l’image d’une nature cruelle, sauvage et incontrôlable.