Hearthstone regorge de références, par ses cartes légendaires, à l’univers riche de Warcraft et World of Warcraft. Pour les novices, ceux qui n’ont joué à aucun autre jeu de Blizzard, voir certains s’extasier devant un Ragnaros, seigneur du feu ou vénérer Sylvanas Coursevent peut paraître incompréhensible.
Dans cette chronique, Lantariel analyse pour vous les cartes légendaires disponibles sur Hearthstone. Vous saurez tout sur chacune d’entre elles, de leur origine à leur gameplay, ainsi que sur leur importance dans votre collection. Alors préparez-vous pour un voyage au cœur de la Légende.
Attendez-vous à du gros aujourd'hui, car voici la Bête !
L'histoire résumée de la Bête dans Warcraft
La Bête est un gigantesque chien du Magma capturé par les draconiens noirs de Nefarian. Ces derniers prenaient un certain plaisir à torturer leurs prisonniers pour faire des expériences dessus, en particulier les serviteurs de Ragnaros. Mais la Bête a résisté à cette torture, pourtant effroyable. Les draconiens l'ont donc dressée une seconde fois et en ont fait un gardien du pic de Rochenoire. Elle est associée à La Belle, un autre chien du Magma et boss optionnel du Pic de Rochenoire sur World of Warcraft.
Un jour, la Bête a avalé un gnome aventurier, Finkle Einhorn. Ce dernier a survécu et est resté dans le ventre de la bête jusqu'à ce qu'un groupe d'aventuriers le libère. Le nom de ce gnome serait une référence au film « Ace Ventura, détective chiens et chats ».
La carte légendaire Neutre La Bête dans Hearthstone
La Bête est donc arrivée sur Hearthstone, toujours avec Finkle Heinhorn dans son ventre. Tâchons maintenant de voir à quoi ressemble ce gros toutou sur notre TCG préféré. Et dès qu'on regarde un peu cette carte, toutes les alarmes se déclenchent, le monde panique et on se met à hurler « Quoi ?! Une 9/7 pour 6 manas ?! Mais qu'est-ce que c'est que ce thon ?! »
Pas de panique ! Comme tous les gros thons à pas cher, La bête est affublée d'un défaut. Et celui-ci est directement associé au contenu de son estomac. Si l'adversaire parvient à tuer la Bête, Finkle Einhorn viendra se battre pour lui sous la forme d'un jeton 3/3.
Si on résume, nous avons droit à une carte qui nous permet de poser une énorme bestiole dès le tour 6, alors que la plupart des créatures de taille comparable n'arrivent qu'aux tours 8 ou 9, mais si on la perd, on donne un avantage à l'adversaire. Vous commencez surement déjà à le sentir, la Bête ne sera pas la carte qui fera rêver les joueurs du monde entier.
Poser une 9/7 au tour 6, est une action très violente. Mais malgré sa taille, dans tous les cas, vous donnerez un avantage à l'adversaire à un moment donné, voilà la raison principale de l'absence totale de la Bête dans les decks constituants la métagame.
De plus, en soi, la Bête n'a pas de réel impact dans la mesure où elle n'a pas d'effet sur le board. C'est juste un thon; point barre. Au moment de la jouer, on sera la plupart du temps dans une situation du style : « J'espère que le méchant d'en face n'a pas de BGH (Chasseur de gros gibier) en main, sinon j'aurais perdu un tour et en plus pour lui donner une 3/3 ».
Notons tout de même que, comme son nom l'indique, la Bête est de type « Bête », les chasseurs pourront donc l'utiliser en synergie avec certaines cartes de leurs decks comme Maître-chien.