Si les jeux indépendants ont connu un boom durant les années 2000, ils n'en étaient pas à leur premier coup d'essai.
Les premiers indies datés sont tout d'abord sortis sur PC, le coût de construction matériel de l'époque se révélait assez cher , quant à la publication, elle ne faisait qu'augmenter une dépense qui n'était déjà que rarement possible. Dès lors, ils se distribuaient de mains en mains. Profitant des améliorations technologiques, ils ont continué à se multiplier grâce à l'aide de logiciels de création ainsi que certains magazines qui les distribuaient à la manière d'une démo. Et même si internet aida leur envol en devenant accessible à tous, ce sont deux autres phénomènes qui ont permis aux jeux indés de vraiment se lancer.
Le premier d'entre eux fut l’arrivée de plate-forme de téléchargement en ligne comme Steam ou encore Origins, donnant ainsi une véritable chance d'être distribué à un large public pour des coûts moindre aux indies et subsidiairement, d'être rentable. Pourtant cela ne fut pas suffisant, les softs indépendants seraient incapables de susciter l'engouement qu'ils ont aujourd'hui sans l’arrivée de plusieurs titres, port étendard du genre : Cave Story, Braids puis un peu plus tard World of Goo. Ces trois titres ont non seulement réussis à être bien accueilli par les critiques, mais également par les joueurs, gagnant ainsi en notoriété et permettant au genre de se démarquer grâce au vent de fraîcheur amené sur le monde vidéoludique.
- Cave Story trailer
De plus, ils ont aussi montré que le monde vidéoludique indépendant disposait d'un modèle économique viable pour ses créateurs tout autant que pour ces acheteurs puisqu'ils étaient souvent disponibles à un prix abordable.
Bien sûr ces événements ne permirent que le lancement des jeux indés, ils n’assuraient en aucun cas la pérégrination du genre sans l'aide de titres par exemple Super Meat Boy, Limbo, Minecraft ou Fez qui permirent un renouvellement et une médiatisation.
C'est ainsi que les indies poursuive lentement mais sûrement leur progression, aidé au passage de festivals et récompenses comme l'IGF et ses remises de prix ainsi que par l'essor du crowfunding avec des sites comme Kickstarter, ulule ou indiegogo. Au final, les jeux indépendants réussissent toujours à trouver de nouvelles méthodes afin d'être subventionner et médiatiser, comme plus récemment Steam Greenlight et qui sait quoi à l'avenir ?
Merci à Kaillens