Certains membres de la communauté League of Legends ont accusé un employé de Riot Games de créer des patchs qui équilibrent le jeu de telle manière que ses champions les plus joués sont systématiquement buffés et ceux qu'il déteste le plus sont régulièrement nerfés. Un complot qui s'attaque directement au développeur GalaxySmash, qui a récemment supprimé ses réseaux sociaux. Bien que la raison de cette décision n'ait pas été rendue publique, il est certain que les attaques à son encontre sur Twitter se sont multipliées au cours des dernières semaines.
La communauté attaque un employé de Riot Games
Les accusations à l'encontre de Riot GalaxySmash remontent à loin, et se concentrent sur lui en tant que l'un des employés de Riot Games ayant atteint l'un des plus haut rang sur le jeu. Depuis le début de la saison 12, il a disputé plus de 400 parties classées après avoir atteint le rang Challenger (il est actuellement Grand Maître). Une situation qui fait de lui une voix faisant autorité dans la communauté puisque — bien que le studio ait déclaré que le classement n'a pas d'importance pour être développeur — de nombreux joueurs sont encore très positifs sur le fait que des Rioteurs atteignent les rangs supérieurs de la SoloQ.
Les choses sont devenues sérieuses lorsqu'un joueur qui avait choisit Pyke (sur la mid lane) a stomp une ranked qu'il jouait contre GalaxySmash. Juste après, le champion était listé dans les ajustement du patch suivant et devait recevoir un nerf. La même chose s'est produite cette fois avec Yasuo et Yone, qui sont deux de ses champions les plus joués et avec qui il a de bons résultats normalement — mais plus ces dernières semaines. Cette situation et le fait que tous deux soient apparus comme des champions recevant un buff avec le patch 12.7 de League of Legends a fait exploser certains membres de la communauté qui n'ont pas eu besoin de grand chose pour se retourner contre lui.
Une polémique qui s'envenime
La polémique est déjà devenue assez sérieuse. Alors que tout cela semblait être une blague au début, trois ou quatre coïncidences et une déclaration dans laquelle il admettait avoir suggéré le nerf Pyke ont suffi pour que de nombreux joueurs supposent qu'il abusait de son pouvoir en tant qu'employé de Riot Games. Même si le nerf prévu pour l'Éventreur des Abysses n'est jamais arrivé en jeu, GalaxySmash a conservé cette étiquette auprès de nombreux joueurs. Cela a créé un nouveau mythe aussi faux que celui selon lequel l'entreprise augmente la puissance des champions lorsqu'elle sort un skin.
Si certains ajustements du prochain patch peuvent être discutables, GalaxySmash n'a pas pris de décisions folles. Lorsqu'il a suggéré de réduire la puissance de Pyke sur la Mid Lane lors du cycle 12.2, le champion était l'un des plus puissants du jeu sur la voie médiane, affichant un taux de victoire de plus de 54 %. Il en va de même pour les changements à venir concernant Yone et Yasuo, qui ne sont rien d'autre que des ajustements de compensation. Une amélioration qui n'aura pour but que de redonner aux deux personnages une partie de la puissance qu'ils ont perdue avec le nerf de l'Arc-bouclier Immortel (patch 12.6).
Malgré cela, le développeur a continué à recevoir des commentaires négatifs et même certains joueurs professionnels ont rejoint le mouvement qui est devenu incontrôlable. Même s'il avait effectivement suggéré ces ajustements, la vérité est qu'aucun employé de Riot n'a autant de pouvoir et encore moins s'il n'occupe pas un poste de direction.
Une chose qui n'a pas empêché les critiques et qui entrave le processus de transparence de League of Legends. Non seulement cette accusation n'est pas fondée, mais elle porte atteinte à la relation de confiance entre la communauté et le développeur en décourageant les employés de Riot Games de parler ouvertement du processus de prise de décision.
Le chat sur League of Legends fait débat depuis très longtemps et il n'est disponible que pour les gens qui sont dans notre liste d'amis. Mais, selon un joueur, nous gagnerions plus de jeux et il y aurait moins de toxicité si nous parlions à nos coéquipiers — même inconnus.
