Alors que Clash Royale fait un retour en force auprès de nombreux streamers francophones, Sardoche a lui aussi donné sa chance au jeu de Supercell. Mais son périple dans les arènes peuplées de PEKKA et de barbares aura été de courte durée. A peine douze heures après avoir commencé CR, Sardoche confesse avoir désinstallé le jeu de son téléphone. En cause : des "mécaniques d'addiction parmi les plus fourbes qu'il n'a jamais vu de toute sa vie", ainsi que le fait de "croiser des racistes en jeu".
L'aventure Clash Royale de Sardoche commençait pourtant de la meilleure des manières. En injectant la modique somme de 5 euros sur le jeu, le streamers commence son ascension sur le ladder, en demandant conseil sur ses réseaux sociaux quant à la pertinence de son deck. Au bout de seulement 12 heures de jeu, Sardoche atteint le seuil des 2000 trophées, ce qui est une excellente performance pour quelqu'un qui n'a jamais touché le jeu.
Pourtant Sardoche est tout sauf heureux après avoir atteint ce palier. Il explique même avoir désinstallé le jeu, en évoquant sa "dangerosité", relativement aux mécaniques qui poussent les joueurs à relancer des parties plusieurs fois dans la journée.
Clash Royale est-il dangereux ?
Comme bon nombre d'autres jeux mobile gratuits, Clash Royale repose très largement sur des mécanismes de farm permanent. Pour améliorer ses unités, il faut jouer souvent, et à diverses heures de la journée. En fait, un joueur qui souhaiterait optimiser sa progression doit en permanence avoir un coffre en cours d'ouverture, ce qui implique bien souvent de jouer toutes les 3 heures. Sans compter les combats à mener en guerre de clan et en Défi ! Un joueur qui se veut compétiteur doit donc lancer très souvent le titre, pour ne pas manquer de nouvelles cartes ou d'améliorations potentielles. Rien de pernicieux toutefois, surtout si l'on considère l'ensemble du paysage vidéoludique sur mobile.
Il est en revanche étonnant que Sardoche n'ait pas fait mention des mécanismes économiques de Clash Royale, puisque le jeu est outrageusement pay to win, et bride la progression des joueurs qui restent en free to play. Il est bien sûr possible d'être fort au jeu sans y injecter un seul centime, mais parvenir à challenger les meilleurs joueurs du ladder est difficile voire impossible sans mettre la main au porte monnaie pour maxer ses cartes légendaires.