Dans la Faille de l'invocateur, il faut être plus malin que l'adversaire pour détruire le nexus adverse. On ne le dit jamais, une partie de League of Legends se joue déjà dans la tête. Et quand on décide de montrer nos compétences dans la jungle, il faut avoir un œil aux quatre coins de la map pour avoir l'avantage psychologique — mais pas que — sur son homologue, il faut être toujours avant lui sur les objectifs importants comme les dragons. Mais il faut aussi savoir qu'à ce poste le level gap peut être fatal lors d'un gank.
Tous les mains jungle ont leur petite routine secrète pour avoir un avantage sur la carte. Ça nous est déjà tous arrivé d'avoir son Jarvan IV ou Lee Sin, souvent à ce poste, aller se suicider face à un Olaf qui a un voire deux levels de plus... Cette fois-ci, un Ekko a trouvé LA solution pour prendre le dessus sur son vis-à-vis... Remarquable mais vrai !
2 levels en quelques secondes
Dans la jungle, le seul moyen d'emmagasiner de l'expérience est de se nourrir de golems, de loups ou encore de corbins. Miam, Miam... Enfin, c'est possible simplement si votre équipe n'en décide pas autrement en vous prenant une petite taxe. Sinon, il est possible de monter de niveau en tuant les champions. C'était le choix du Fractureur qui a réalisé le level up le plus rapide de la Faille en 3 temps :
- Il se dirige vers la botlane ennemie qui se trouvait en mauvaise posture (level 5, 3/4) — à ce moment-là, on pouvait vraiment tous voir la boucherie arriver.
- Il passe son niveau 6 en tuant quelques sbires — je pense que l'ADC ne lui en a pas voulu après.
- Ni une, ni deux, il décide d'utiliser sa Chronofracture (R) et retourne au combat.
En 6 secondes et 3 morts plus tard, Ekko réalise l'exploit de grind 2 niveaux en un temps record. Ce gank n'a finalement pas été vain pour lui, au lieu d'aller prendre de l'expérience sur ses camps, un réel buffet à volonté lui tendait les bras en bas de la carte. Alors petit conseil pour tout les junglers, l'AFK farming n'est pas obligatoire pour prendre l'ascendant dans une partie. À bon entendeur...