Les news de la semaine
Cette semaine on attaque avec Pokemon GO qui réussit une véritable masterclass en étant de plus en plus rentable au fur et à mesure des années et en passant l’étape Covid sans le moindre pression. Et pourtant on aurait vraiment pu se dire qu’une période d’an et demi durant laquelle personne peut sortir de chez soi, ça serait la mort pour une application qui consiste à se balader dans son quartier.
Bah c’était absolument pas la mort de Pokemon GO ; Niantic ils ont vu venir le Covid et le confinement et ils sont dit "Ok, on a un objet payant dans la boutique qui permet d'attirer les Pokémons là où sont les dresseurs, dans leur appartement. Est-ce qu'on réduirait pas son prix de 99% ?". Et ils l’ont vraiment fait, à un moment c’était possible d’acheter 30 de ces objets pour 1 centime. Ça a tellement bien marché qu'au bout de deux jours les joueurs étaient à court de pokéballs. Niantic : "Pas de soucis, on va vendre 100 pokéballs pour 1 centime". Avec le détail ô combien important que peut-être que le pack coûte 1 centime, mais au moment où vous achetez la monnaie in-game, vous devez en prendre pour au minimum 2 euros. Et c’est pour ça qu’on vous laissera jamais acheter vos skins directement en euros d'ailleurs.
A ce moment-là, le shop du jeu était devenu si phénoménalement abordable, que Pokemon GO est devenu l’une des très rares applis à ne pas se financer uniquement sur les quelques individus étranges qui mettent des milliers de dollars dedans, mais à avoir une large partie des utilisateurs qui mettent de l’argent dans le jeu, et enregistre les meilleurs chiffres de sa carrière alors que le principe même du jeu de la balade en extérieur n’était plus possible.
Il y a deux jours a débuté l’ESL One Cologne 2021, tournoi très très prestigieux de CS:GO qui vient d’ailleurs de se rename en IEM Cologne mais on continue à l’appeler ESL One pour montrer qu’on est des anciens.
La grosse info, c’est que c’est en physique avec 24 équipes au même endroit. Donc des centaines de personnes dans le même hôtel avec des mesures de sécurité drastiques et une vraie migraine logistique pour les organisateurs.
D’un point de vue sportif, c’est important que ce soit en LAN parce que ça permet de jouer sans ping. Là, ça fait un an qu’à chaque fois que quelqu’un gagne un tournoi la moitié de la commu dit “Ça compte pas c’est pas en LAN”. Mais pour la majorité des gens, il manque toujours l’intérêt principal d’une rencontre physique : parce que si la performance vient des joueurs, l’ambiance viendra toujours de la foule.
LDLC joue les play-in, ce qui est une performance tout à fait notable pour une équipe du sub-top, et en plus ils sont français. Bref, hésitez pas à passer sur le chat et à spam un peu pour les soutenir. Et j’étais 90% sûr que c’était le narrateur de Darkest Dungeon qu’on entendait dans leur trailer. Du coup je suis allé lui demander... et en fait non, mais il y avait un truc.
Dans la catégorie “c’est pas pour tout de suite” : on a appris à même pas 24h d'intervalles que The Elder Scrolls 6 n'en était qu’au tout début début de son développement, ce qui veut dire qu'on le verra pas avant 4-5 ans mais aussi que GTA 6 est prévu pour 2025. Dans le cas de TES6 c'est officiel mais dans le cas de GTA ça l'est pas, mais c'est backé par des informateurs de type solide.
Pour GTA, le leak dit aussi qu’il y aura une map évolutive qui changera de saison en saison comme dans Fortnite. Ce qui est très bien pour inciter régulièrement les joueurs à revenir claquer leur argent dans la boutique, mais moins bien pour les joueurs qui seront trop occupés durant certaines périodes de leur vie et qui manqueront des saisons entières de GTA. Moins bien aussi pour ceux qui aimaient l’aspect solo narratif de GTA et qui risquent de se retrouver avec un épisode beaucoup plus axé online — ce qu’on ne peut pas vraiment reprocher à Rockstar quand on voit la rentabilité de GTA Online. Si vous voulez avoir le seum contre quelqu’un, ayez le seum contre une personne qui a mis de l’argent dans GTA Online.
Dans le jeu vidéo comme dans quasiment tous les marchés, les consommateurs parlent avec leur porte-monnaie.