La relation entre Warzone et la triche est similaire à un divorce : on ne veut plus entendre parler de l'autre personne, mais celle-ci revient à la charge pour nous pourrir la vie. Même si Activision met tous les efforts possibles pour réduire la triche et la toxicité sur sa licence, on remarque que le cheat se fait bien plus grand.
La triche en augmentation sur Warzone
Au sein de la rédaction, il n’est pas rare de voir des recherches associées à des outils de triche sur PS4 pour Warzone. Approximativement une fois par semaine, les termes « triche » et « cheat » explosent. Diamondlobby ont eu fait une enquête bien plus grande en observant les recherches les plus récurrentes faites par les joueurs autour du globe — que ce soit le site ou nous-mêmes, nous utilisons Google Trends, un outil très pratique qui permet de connaître ce que le monde entier recherche sur google, ainsi que son pourcentage de popularité.
Au premier abord, on remarque une baisse de l’occurrence « aimbot », c’est un peu rassurant. Cependant, lorsque l’on regarde de façon générale, il y a une augmentation des requêtes pour le terme « warzone hack » et « chronus zen ».
Même si les recherches sont faites aux États-Unis, il ne faut pas pour autant crier victoire, car les serveurs européens sont eux aussi touchés par la triche, parce que le top 2 des pays tricheurs dans le monde est les États-Unis et l’Angleterre. La France est bien plus friande des aimbots et se positionne à la 4e place pour cette recherche et la Belgique se trouve contre toute attente en première position.
Les courbes sont un peu en dent de scie, mais on remarque tout de même une augmentation et cela ne coïncide absolument pas avec les paroles d’Activision et la lutte contre les cheaters.
Un système anti-triche inefficace ?
On pourrait croire que le système anti-triche est totalement bancal, qu’il ne fonctionne pas. Or, l’outil marche, car Activision est en mesure de bannir des joueurs. Sauf que ce bannissement revient à simplement pêcher un poisson pour ensuite le relâcher à la mer : grosso modo, un compte de tricheur banni est égal à la création d’un nouveau compte par ce tricheur.
Warzone est un jeu gratuit et manifestement il n’est pas possible de bannir l’IP d’un joueur. De ce fait, il lui suffit de créer un autre compte sous une autre adresse mail et à moindre coût, le cheater peut recommencer son aventure dans la triche.
L'endroit où on pourrait avoir des doutes, c'est Facebook Gaming qui lance des partenariats avec des tricheurs de grande envergure. On observe la plateforme publier des messages disant que la triche n'est pas la bienvenue, mais quelques mois après, des joueurs se plaignent de voir que le compte du tricheur est en partenariat avec la plateforme et on ne parle pas du petit cheater du dimanche, loin de là, on parle d'un des plus gros tricheurs.
Au même titre que les punitions données à l'école maternelle, les tricheurs ne sont pas réellement privés d'outil de triches, donc ils continuent perpétuellement de revenir et se propagent comme la peste. Beaucoup d'influenceurs estiment qu'Activision ont pris bien trop de temps pour gérer les tricheurs, de ce fait, ils sont bien trop imprégnés dans le jeu et on toujours une longueur d'avance. Cette lutte contre le cheat est semblable à une course comique entre Bip-bip et Vil Coyotte.
Activision n'est pas pour autant à blâmer, car derrière, l'éditeur tente de rendre le terrain de jeu bien plus sain en bannissant toutes les personnes ayant des propos racistes et améliorer aussi le système anti-triche.