Après un second opus bien reçu par les joueurs mais qui était légèrement perfectible, Slightly Mad passe la troisième et espère revenir à la hauteur de ses principaux concurrents en sim racing comme Forza Motorsport, Gran Turismo, Assetto Corsa Competizione, et dans un autre registre iRacing. Prévu le 28 août prochain sur PS4, Xbox One et PC, Project CARS 3 nous annonce donc davantage de nouveaux véhicules, des circuits qui dégoulinent d'histoire, un mode Carrière ambitieux et une flopée d'autres fonctionnalités sur lesquelles nous allons nous attarder ci-dessous.
- Genre : Sim racing, Course
- Date de sortie : 28 août 2020
- Plateforme : PS4, Xbox One, PC
- Développeur : Slightly Mad Studios
- Éditeur : Bandai Namco
- Prix : 54,99€
"Une course n'est pas gagnée tant qu'elle n'est pas terminée." - Niki Lauda
Entrons directement dans le vif du sujet, Project CARS 3 n'en est pas à son coup d'essai vis-à-vis du mode Carrière, qui n'était pas exempt de petits problèmes auparavant, ce nouvel opus est donc l'occasion de repartir sur des bases saines avec un mode revisité. Il se présente en 10 catégories où vous démarrez au plus bas de l'échelle, en classe E, réservée aux véhicules ayant une prise en main assez facile, jusqu’à la classe GT Open qui compte plus d'une dizaine de supercars qui dépassent l'entendement. Chaque classe est répartie dans 4 groupes de 3 épreuves qui se concluent par un championnat de deux ou trois courses, jusque-là vous suivez ? Bien entendu, la Carrière offre également plusieurs épreuves qui varient un peu des traditionnelles courses, qui peuvent rendre le jeu vite rébarbatif, à savoir le mode Hotlap qui vous pousse à prendre des risques et à être le plus rapide en un tour, le mode Breakout qui fera appel à votre agilité et à votre réactivité en explosant des cibles le long du tracé, l'objectif étant de battre le score. Enfin, le mode Pace Setter propose trois tours rapides, à vous de battre le temps intermédiaire tout en étant extrêmement rigoureux sur les sorties de pistes, qui peuvent rapidement vous mettre en difficulté.
Nous ne sommes pas sur une révolution en matière de gameplay, il n'y a pas de quoi sauter au plafond. Project CARS 3 reprend foncièrement les mécaniques de ses concurrents en misant sur un réalisme poussé de la conduite, et au final ce n'est peut-être pas si mal. C'est vous et vous seul qui devez maîtriser votre bagnole, même si les aides peuvent grossièrement vous faciliter le travail. Project CARS 3 possède bien entendu plusieurs degrés de difficulté vis-à-vis de l'IA, mais aussi sur leur agressivité. Même si on s'attendait à ce que ça joue des coudes dans les lignes droites et dans les épingles en zone urbaine (pour le réglage élevé), il est parfois frustrant de perdre six ou sept positions car une IA fait littéralement un attentat à la Pastor Maldonado (pour les puristes). On relève également que le système de pénalité est un poil sévère par moment et trop laxiste à d'autres occasions, il ne prend pas en compte les faits de courses (Ex : tête-à-queue provoquée par un adversaire) ce qui est un peu dommage.
It's raining men !
La météo dynamique est un des éléments a prendre en compte dans votre manière de conduire. On ne vous apprend rien, hormis Max Verstappen, peu de gens arrivent à esquiver un aquaplaning à plus de 200km/h et c'est exactement ce paramètre qui peut totalement renverser une course. En effet, la pluie ou la neige ont un réel impact sur la manière de conduire dans Project CARS 3 et c'est proche de la réalité. Seul élément qu'on pourrait critiquer, ce sont les mouvements des gouttes de pluie quand le vent chasse l'eau, ça ne paraît pas naturel, c'est largement perfectible, et la transition entre un temps sec et un temps pluvieux change trop brutalement et n'est pas tellement réaliste, on passe d'une piste aride à des trombes d'eau en seulement quelques secondes.
La performance passe par le style
Le gros point fort de ce Project CARS 3, hormis le mode Carrière, ce sont les diverses options de personnalisation qui font leur apparition et qui manquaient cruellement dans le précédent opus. L'éditeur de livrée est plutôt complet, on peut s’octroyer un moment de collage/peinture afin d'avoir la cylindrée la plus stylée de la grille. Peintures, jantes, pneus, stickers ou encore plaque d'immatriculation, vous avez l'embarras du choix, d'autant plus que les livrées officielles des constructeurs et de certains championnats sont incluses. Concentrons-nous maintenant sur le large panel de véhicules que nous offre Slighty Mad, on en compte 211 (contre 189 sur PC2), ce qui aura le don de satisfaire une bonne partie des joueurs avec des GT3, une Formule 2 et une Formule E, des purs sangs américains (on te voit venir Dom Toretto) ou encore des véhicules légendaires comme la Porsche 919 Hybrid, triple vainqueur des 24 h du Mans, et bien plus encore.
Concluons ce tour d'horizon sur les différentes fonctionnalités de Project CARS 3 avec le mode Photo, qui nous laisse le choix entre diverses options de prises de vues et d'objectifs pour immortaliser le moindre fait de course saisissant ou simplement admirer les belles courbes d'une Italienne sur les bords de la Méditerranée.